Lettre Motivation

INTRODUCTION

Au cours de mon premier stage du semestre 1, une situation en relation avec le thème du circuit du linge a attiré mon attention et susciter des questionnements. En effet, le change du linge ne se faisait pas systématiquement après le repos des élèves. Cela dépendait de la gravité des cas.

PRESENTATION SUCCINCTE DU SERVICE

J’ai effectué mon premier stage en tant qu’élève infirmière au sein de l’infirmerie d’un collège pour une durée de cinq semaines du 12 novembre au 14 décembre 2012. Cette infirmerie est gérée par l’infirmière scolaire qui travaille en collaboration avec le médecin scolaire, l’assistante sociale et le conseiller d’orientation-psychologue du collège. L’infirmerie contient une salle d’attente, une salle de consultation contenant l’armoire à pharmacie, un coin d’eau, des toilettes, une pièce composée de trois lits avec aussi un coin d’eau et des toilettes et une pièce isolée utilisée par le médecin scolaire. L’accueil des élèves se faisait de 07h40 jusqu’à 16h30. L’infirmerie recevait en moyenne une trentaine d’élèves par jour, le plus souvent pour des maux de tête dus au changement de saison (passage en été). Mais aussi pour des désinfections d’égratignures suite à des petits accidents, des épistaxis, des prises en charges médicamenteuses et principalement de l’écoute. Pendant mon stage, je n’ai rencontré que des pathologies sans gravité, c’est-à-dire qu’il n’y a eu aucun transfert vers les établissements hospitaliers.

DESCRIPTION DETAILLEE DE LA SITUATION

Dès mon tout premier jour de stage, c’est-à-dire le 14 novembre à 14h30, deux filles de troisième ayant une heure de permanence demandent à se reposer jusqu’à l’heure suivante. A leur départ, j’ai pu observer que les draps et les taies d’oreiller ne sont ni désinfectés, ni changés. J’apprends que l’infirmerie ne peut fonctionner autrement en raison d’un manque de matériel et du temps que prends le service concerné à laver et repasser les draps et taies d’oreiller, soit deux semaines minimum. Néanmoins, j’ai pu assister à un cas de varicelle et d’un élève qui se plaignait de démangeaison suite à une migration de puces à la maison, d’après les dires de l’enfant.

Le 28 novembre, j’ai pu examiner le cas des puces. En attendant que les parents viennent récupérer l’enfant, celui-ci est mis au repos sur un lit. Dès son départ, l’infirmière me demande de changer les draps pour éviter que les puces (même si elle n’a pas vu la présence de celles-ci mais les morsures sur le corps de l’enfant étaient quand même alarmantes) ne migrent chez d’autres individus.

Le 7 décembre, une élève se rend à l’infirmerie pour irritation sur tout le corps et il s’avérait être un cas de varicelle. Comme la situation précédente, elle est placée sur un lit. Lors de ces deux évènements, je faisais un premier lavage des mains avec du savon doux et me séchait les mains. Puis je prenais des lingettes désinfectantes pour stériliser les matelas en plastiques à usage médical ainsi que des gants en latex à usage unique. Ensuite le linge sale est retourné afin que la surface infectée ne soit pas en contact avec l’agent qui vient le récupérer et

...