La laitière et le pot au lait

La laitière et le pot au lait

La fable « La laitière et le Pot au lait » a été écrite par un célèbre poète français du 17ème siècle, Jean de la Fontaine. Il fait partie du classicisme.

C’est la 9ème fable du livre 7 du 2ème recueil des Fables (3 recueils de 243 fables du livre I au livre XII), elle relate la mésaventure d'une jeune laitière un peu trop éprise par sa rêverie, qui verra à quel point le retour à la réalité peut être brutal.

C’est pourquoi, nous allons nous demander en quoi cette fable fait un parallèle entre le rêve et la réalité ?

Dans un premier temps, nous verrons que la laitière et le pot au lait est un récit plaisant et vivace. Puis, nous étudierons la rêverie à travers le songe de Perrette.

I : Un récit plaisant et vivace

La présentation du personnage nous montre que nous sommes face à un récit plaisant et vivace.

En effet, la fable commence par le prénom Perrette, celui de l’héroïne. L’utilisation du suffixe « ette » fait référence à quelque chose d’affectueux, de mignon, la jeunesse et en fait un prénom familier pour le lecteur. De plus, La Fontaine utilise le terme « notre laitière », vers 6, qui accentue cette familiarité. Ce prénom renforce également le fait de vivre à la campagne. Il représente parfaitement le portrait de la laitière que va nous faire le poète en utilisant l’imparfait de la description et de l’habitude.

Tout d’abord, le pot au lait qu’elle tient sur la tête fait référence à son métier de laitière que nous retrouvons dans le titre de l’œuvre. Elle semble dynamique « elle allait à grands pas » au vers 4 et déterminée. Ceci est renforcé par la structure de la fable, le rythme est vif avec des enjambements comme du vers 1 au 2 et du vers 5 au 6. Perrette apparait au lecteur comme un personnage sympathique, jeune et charmante « légère et court vêtue » V4. Elle est également habillée simplement avec « cotillon simple et souliers plats » V6. Le poète cherche, à travers le personnage de Perrette, à séduire le lecteur qui s’intéresse au devenir de cette héroïne pour qui il a une impression positive. Ainsi, il voit la jeune laitière comme une belle et sympathique jeune-fille qui avance avec dynamisme sur le chemin de la ville dans la simplicité et la gaieté. La description de Perrette fait donc de cette fable un récit plaisant pour le lecteur.

Aussi Perrette montre une attitude positive, elle semble déterminée à arriver « sans encombre à la ville » pour vendre son lait et faire fortune. Pour cela, elle avance rapidement. Ceci accentue la vivacité de ce récit. La Fontaine met en avant la rapidité de la laitière à arriver à la ville et son empressement notamment par sa tenue vestimentaire. Elle porte « cotillon simple et souliers plats » qui lui permettent d’avancer vite. De plus, l’auteur emploie une accumulation avec l’utilisation vers 8 et 9 des verbes à l’imparfait « comptait, employait, pesait » qui traduisent le fait qu’elle pense rapidement et ceci rend le récit très vif. Perrette est pressée de se rendre au marché et de vendre son lait.

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