Notes d'étonnements
Rapport de stage : Notes d'étonnements. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lenackt • 27 Février 2018 • Rapport de stage • 746 Mots (3 Pages) • 531 Vues
Notes d’étonnements
Lors de ma première journée au CMMF, je m’attendais à rencontrer des patients du centre de la mémoire et des résidents de l’EHPAD tous les jours, ou tout au moins leur famille. Je pensais en effet que les journées de l’assistante de service social étaient remplies d’entretiens avec le malade ou sa famille. Je fus surprise quand à la fin de ma première semaine nous n’avions rencontré que 2 patients en entretien. En effet, le travail de l’assistante sociale au CMMF se fait énormément en autonomie. Elle remplit des dossiers d’admissions, de demande d’allocations, des dossiers MDPH, est en contact avec les partenaires et les familles mais n’a pas systématiquement de contact avec les personnes malades.
J’ai aussi remarqué que les écrits professionnels étaient très nombreux et sont très importants dans la prise en charge, que ce soit des courriers, des mails, des comptes-rendus et des transmissions dans le dossier du patient. Le contact téléphonique est aussi très fréquent. Ces actes nécessitent une maîtrise de l’écrit professionnel, des outils informatiques, de la communication professionnelle. Je ne me rendais pas compte, avant l’entrée en stage, de cette importance.
Je pensais que l’assistante sociale travaillait principalement en indépendance des autres professionnels, qu’elle effectuait ses diagnostics sociaux et ses démarches pour l’aidé ou l’aidant, mais je n’avais pas conscience de l’importance de l’apport et du partage d’informations aux autres professionnels. En effet, le travail avec l’équipe pluridisciplinaire est très marqué. L’assistante sociale fait partie intégrante de l’équipe. Les autres professionnels sont amenés à lui apporter des informations pour l’aider à établir ses évaluations sociales et pour assurer un bon suivi, mais elle aussi est amenée à rédiger des rapports, des comptes-rendus qui aideront les professionnels dans leur prise en charge. Les liens entre chaque professionnel sont établis et très clairs, et induisent une organisation institutionnelle cohérente. Chaque intervention qu’elle soit médicale, sociale, infirmière ou psychologique, a un intérêt pour tous les professionnels. Réunies, elles permettent de tisser la toile qui reconstituera la vie actuelle de la personne concernée, son histoire de vie, et toutes ses caractéristiques.
L’assistante sociale a aussi un contact que j’ignorais avec des professionnels d’autres structures et associations. En effet elle est particulièrement concernée par le travail partenarial car elle fait le lien entre la prise en charge au sein de l’établissement, la prise en charge au domicile et la famille. Elle doit établir des relations avec les services vers lesquels elle peut orienter le public, par exemple les MAIA, les CLIC, les associations d’aide aux aidants, les autres établissements de l’EPSM, ou même d’autres assistants de services sociaux. Elle travaille aussi en collaboration avec les structures et professionnels tels que la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), les associations tutélaires, les organismes d’aide à domicile mais aussi les intervenants médicaux ou paramédicaux libéraux (médecin généraliste, orthophoniste, infirmière, kinésithérapeute, …)
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