Les liaisons dangereuses / Pierre Laclos

Commentaire Français

   Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire du 18ème siècle paru en 1782 et écrit par Pierre Laclos. Cette lettre s’agit d’un échange entre le Vicomte de Valmont et La Marquise de Merteuil qui est un personnage libertin c’est à dire quelqu’un qui s’adonne aux plaisirs charnels et qui est à l’encontre des mœurs conformistes, dans cet extrait nous verrons comment cette dernière apparaît dans ce texte et en quoi elle est un exemple de distinction vis-à-vis de la cour.

   En premier lieu nous observerons en quoi ce texte à une apparence rétrospective.

    Dans un premier temps nous remarquons que ce texte fait une plongée dans le passé. D’emblée nous pouvons relever la présence de verbe à l’imparfait : “croyait”, “s’empressait”, “recueillais”, en effet ces verbes vont nous situer dans le temps ainsi que nous faire la description du personnage dans le passé de plus nous pouvons remarquer la présence abondante de verbe au passé simple : “j’essayai”, “j’obtins”, “j’y gagnai”... qui va servir de temps de base à la narration du texte et encore nous situer dans le temps.

   Dans un second temps nous verrons en quoi La Marquise de Merteuil fait l’objet d’un culte de la personnalité. Premièrement nous pouvons directement constater l’omniprésence du pronom “je” dans ce texte, en effet dans cette lettre il est évident de constater la dominance de ce pronom ainsi que des ces déterminants possessifs qu’il la compose comme “me”, “mon”, “ma”, la Marquise va sans cesse chercher à se mettre en évidence. Secondement nous pouvons apercevoir que la Marquise de Merteuil se présente comme un personnage autodidacte : “j’ai su en profiter pour observer et réfléchir”, notamment dans son éducation démontrer par tout le champ lexical de ce dernier : “mes principes”, “m’instruire”, “je me suis travaillé”. Pour terminer on peut remarquer que La Marquise va faire sa propre éloge pour parler d’elle même en effet ceci va finalement nous montrer que ce personnage est sa création propre et qu’elle ne dépend donc que d’elle-même.

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