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Etude de situation en milieux hospitalier: la place d'un mineur de sa prise en charge.

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Par   •  28 Décembre 2016  •  Étude de cas  •  2 056 Mots (9 Pages)  •  1 329 Vues

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LA PLACE D’UN MINEUR DANS SA PRISE EN CHARGE

        

        J’ai effectué mon premier stage à la clinique Chartreuse à Voiron. Cet établissement à statut privé à but lucratif,  comporte 32 lits d’hospitalisation complète, 6 places d’endoscopie digestive et bronchique, et 17 places de chirurgie ambulatoire. Plusieurs activités s’articulent autour de ce dernier : ORL, stomatologie, ophtalmologie, urologie sont les plus présents. De plus il possède un service d’accueil de consultations traumatologiques non programmées et héberge l’Imagerie Médicale de Chartreuse, un service de radiologie.

L’équipe médicale de toute la clinique est composée de médecins, de chirurgiens, d’anesthésistes, de kinésithérapeutes, de psychologues,  d’aide soignants, d’ASH, de brancardiers et d’infirmiers.

Le service de chirurgie ambulatoire où j’ai effectué mon stage pendant plusieurs semaines s’articule, par jour, autour de quatre infirmiers, deux ASH, ainsi que des brancardiers, présents de 7H30 à19H20. Les anesthésistes et les chirurgiens passent deux à trois fois par jour dans le service pour voir si leurs patients vont bien, donner les autorisations de sortie et les ordonnances.

        A 9h00, dans le service de chirurgie ambulatoire, , l’infirmière avec qui je suis ce jour là, fait un entretien d’admission, pour un enfant de 4 ans, qui vient pour une posthectomie. Je fais alors entrer l’enfant, il est accompagné d’un homme et d’une femme. Je récupère les consentements à l’intervention du chirurgien, de l’anesthésie et l’autorisation de soins demandée (document spécifique pour les mineurs et devant être signé par les deux parents). Pourtant, sur cette autorisation de soins, il manquait la signature de la mère. L’infirmière demande alors à la femme présente, pensant que c’était la mère, de signer l’autorisation de soins. Le père répond alors que ce n’est pas la mère mais la tante du petit garçon, et que lui seul avait la garde, la mère n’avait plus aucun droit sur cet enfant.

        L’infirmière explique au père que  si il n’a pas de papier prouvant que lui seul a la garde, normalement le chirurgien ne devrait pas opérer, surtout que l’intervention ne relève pas de l’urgence vitale et que le père de l’enfant n’a pas de papier officiel prouvant qu’il était le seul représentant légal de l’enfant. Le père se met en colère en disant qu’il faut le faire, que de toute façon ils ne partiront pas de la clinique tant que son fils n’aura pas été opéré. Nous avons alors appelé le chirurgien car c’est à lui de prendre la décision d’opérer ou non. Il accepta d’opérer quand même. L’infirmière écrit donc sur le dossier du jeune garçon l’absence de la signature de la mère et ce qui vient de se dérouler.

         J’accompagne le jeune garçon et sa famille dans une chambre spéciale pour enfants où les accompagnants peuvent rester. Le petit garçon s’est mis à pleurer au moment où on lui a demandé de se déshabiller. Il disait qu’il ne voulait pas se faire opérer, qu’il voulait partir et rentrer chez lui. J’explique alors au petit garçon comment va se passer la journée, le père me répond qu’il sait très bien comment cela va se dérouler, il  lui a lu le petit livre  d’explication que l’on donne  aux enfants qui vont se faire opérer, et que de toute façon il ne sortira pas de cette clinique sans avoir été opéré.

         Au retour du bloc l’infirmire et moi-même allons dans la chambre du garçon, je vais lui prendre une tension et vérifier l’état du pansement. Dès que nous rentrons dans la chambre le père s’approche pour me demander si le chirurgien avait bien réalisé l’opération, s’il n’avait pas changé d’avis, et l’infirmière répond oui et que l’opération  s’est bien passé. En prenant la tension le petit garçon se met à pleurer en disant qu’il ne voulait pas qu’on l’opère, que son père n’est pas gentil, et qu’il veut partir.

Ce cas clinique m’a fait me poser plusieurs interogations : d’une part comment réagir face à un enfant angoissé avant une opération. D’autre part cette situation m’a questionné sur le consentement des mineurs aux soins et le cadre législatif. Enfin la position de l’infirmière dans une situation delicate

        Premièrement, dans cette situation l’enfant n’était pas rassuré dès son arrivée. Puis lors de l’entretien il a ressenti, le sentiment de panique lorsque nous avons dit au père qu’il nous fallait les signatures des deux parents pour pratiquer l’intervention.

Dans cette exemple le garçon a seulement 4 ans, donc il semble compliqué a cet age pour eux de se représenté des actes médicaux alors qu’il ne savent pas vraiment qu’est ce qui ce passe.

En psychologie il est dit aussi qu’à cet âge les enfants sont préoccupés par leur anatomie sexuelle puisqu’ils viennent de découvrir (entre 2 et 4 ans) la différence entre les filles et les garçons. C’est le complexe de castration issu du complexe d’Œdipe.

De plus la colère de son père n’a pas aidé à le rassurer. La confusion de la situation a généré de l’angoisse chez l’enfant, c’est pourquoi il est s’est mis à pleurer.

Cela ma alors interpellé sur comment les soignants peuvent parler aux enfants lors de soins hospitaliers et. Comment faire face à l’anxoise des enfants ?

        Bien évidement dans la situation présente l’enfant n’était pas assez mature pour pouvoir décider lui même de ce qui était bon pour lui ou non.. Car après avoir expliqué à l’enfant comment allait se passer la journée, qu’on allait l’emmener au bloc opératoire dans son lit, qu’il aurait le droit d’emmener son doudou avec lui, qu’après il irait en salle de réveil, et qu’après il remonterait très vite dans le service où il retrouverait son père et sa tante, l’enfant s’est arrêté de pleurer.

        J’ai appris de cette situation que chez les enfants le sentiment l’anxiété est très présent d’autant plus avec l’agitation qui c’est produit ou bien lorse que les parents sont particulièrement anxieux. Je me suis rendu compte qu’il est très important de parler simplement et calmement  a l’enfant du déroulement de la journée à l’enfant pour le rassurer, lui expliquer exactement comment va se dérouler la journée ce qui peut parfois suffire à le rassurer.

Le garçon en remontant de la salle de réveil pleure de nouveau et dit qu’il ne voulait pas qu’on l’opère, en voyant cela je me suis poser la question sur le consentement des enfants mineur.

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