Analyse de pratique professionnelle
Étude de cas : Analyse de pratique professionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mourad13013 • 1 Mars 2019 • Étude de cas • 758 Mots (4 Pages) • 691 Vues
Présentation personnelle et de la structure
C’est dans le cadre de mon premier stage de première année que, moi, MA, étudiant en soins infirmiers, effectue cette analyse de ma pratique professionnelle durant la formation pratique dans le service psychiatrique pour adultes d’un centre hospitalier public.
Description de la situation
C’est au cours de la quatorzième journée de stage que se produisirent les évènements ci-dessous, huit jours après l’arrivée du patient, Monsieur A., dans le service.
Monsieur A., patient âgé de 35 ans, est hospitalisé à temps plein à la demande d’un tiers, sa mère. Il s’agit donc d’une hospitalisation sans son consentement qui commença durant la deuxième semaine de mon stage. C’est la deuxième fois que Monsieur A. est soigné dans le service de mon lieu de stage, la première fois ayant eu lieu il y a quelques temps.
Monsieur A. est ambulancier et sa mère est aide-soignante. Il ne mange pas la nourriture de l’hôpital et sa mère lui apporte ses repas.
Souvent, Monsieur A. se dispute avec celle-ci, que ce soit par téléphone ou à l’hôpital et parfois même au travers d’insultes. Il critique souvent la structure même de l’hôpital, son organisation allant même, un jour, jusqu’à dire que les agents des services hospitaliers du service de mon lieu d’exercice ne sont « que des ASH ». Deux jours avant les faits, alors que Monsieur A. se disputait devant l’entrée du bâtiment du service avec sa mère venue le visiter, un infirmier en poste mis un terme à leur querelle en leur demandant d’arrêter cette altercation.
Lors de notre première rencontre avec Monsieur A., je me présentai comme apprentis stagiaire en soins infirmiers.
Bien que je vouvoie Monsieur A. depuis son arrivée, celui-ci me tutoie. Cela ne me posant aucun problème, je ne lui fais aucune remarque à ce sujet. Mon approche des patients et du personnel soignant est la même. J’adopte naturellement un comportement bienveillant à travers une communication verbale et non verbale qui met assez rapidement en confiance mes interlocuteurs.
J’avais remarqué la proximité qu’avait Monsieur A. avec moi pendant nos échanges verbaux et je me suis contenté de maintenir une distance en le vouvoyant et en me référant aux autres infirmiers, dont j’avais besoin leur approbation, lorsque Monsieur A. me sollicitait pour diverses requêtes. En somme, notre relation était plutôt correcte en mon sens.
Les faits eurent lieu le mercredi matin pendant la prise des constantes des patients. Une infirmière et moi-même nous occupions des patients et tout se passait pour le mieux jusqu’à la prise des constantes de Monsieur A. Lorsque l’infirmière passa le brassard du tensiomètre autour du bras de Monsieur A., celui-ci lui dit de ne pas avoir peur de la largeur de son bras. L’infirmière répondit qu’elle n’avait pas peur. Monsieur A. enchaina en me disant : « Mourad, tu es bien toi et si tu as besoin de travailler en tant qu’ambulancier, tu n’as qu’à me le dire ».
Plus tard dans la matinée, au début de son entretien avec la psychiatre et l’infirmière cadre de santé du service, Monsieur A. demanda que je participe à l’entretien. L’infirmière refusa sa demande et Monsieur A. mis un terme à l’entretien en sortant de la salle.
Formulation de l’étonnement
Dans cette situation, ce qui m’interpelle une première fois, c’est que je me suis senti mal à l’aise vis-à-vis de l’infirmière présente pendant la prise des constantes. J’ai été une deuxième fois embarrassé lorsque j’ai appris par un infirmier que Monsieur A. voulait que je participe à son entretien avec le médecin et l’infirmière.
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