Aide soignante, expérience

Cette expérience a pour but de mettre les soignants dans la peau des personnes âgées, de montrer comme les plus petits gestes du quotidien deviennent parfois des épreuves et d'amener les soignants vers un changement dans leur pratique professionnelle. Selon moi, c'est une formation plutôt enrichissante puisqu'elle permettrait de limiter les cas de maltraitance à l'égard des patients grâce à une prise de conscience de la part des soignants. L’auteur à travers son article fait l’éloge de cette expérience, qui serait déterminante pour les futures pratiques des professionnels. Cependant, il faut noter que cette simulation connait des limites.

Tout d’abord, on peut dire que cette expérience est bénéfique car elle permet aux soignants de se mettre à la place du patient, de ressentir ce qu'il ressent, et donc d’adapter les soins à ses capacités, ses mobilités. Elle permet également à l'infirmier de se projeter, de se questionner sur sa pratique en se demandant s'il aimerait que l'on s'occupe de lui plus tard comme il le fait avec les patients actuellement, le but est de provoquer un déclic, et la simulation est un moyen très fort car on ne se rend jamais bien compte des choses jusqu’au moment où on les vit. Ainsi, les soignants seraient plus à l'écoute de leurs patients, les soins seraient plus adaptés, l’organisation également.

Ensuite, ce sera le cas de l'éducation à la santé, rôle propre de l'infirmier, qui se fait mieux si le soignant est plus compréhensif, s’il comprend l’importance de la communication avec le patient. Aussi, cette simulation permet un meilleure relation soignant-soigné si celui-ci se sent écouté, compris, entouré.

Enfin, lors des soins, la conscience du soignant de la douleur que peut engendrer ce soin va lui permettre de moins mobiliser le patient et de s'adapter à lui

Même si l’auteur met en exergue les bienfaits de cette simulation sur le personnel soignant, celle-ci peut heurter à certaines limites.

En effet, même si l'initiative est bonne, elle reste une utopie pour certains établissements, en effet, les soignants, autant les infirmiers que les aides-soignants sont limités par le temps et le manque de personnel, ainsi, l’accompagnement ne peut parfois pas se faire comme il le faudrait, ils ne peuvent prendre tout le temps nécessaire à l’écoute du patient.

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