La situation se déroule lors d

        La situation se déroule lors d’un repas un midi, dans un service de long séjour dans la manche. Je me trouve dans la salle de repas située au premier étage de l’établissement.

        Madame L est installée dans son fauteuil roulant à la grande table du restaurant du 1er étage. Cette table est réservée pour ce qui ont besoin d’aide pour manger ou se qui sont sous suivie alimentaire. Le mari de cette résidente vient la voir tout les soirs après le travail.

        J’arrive le midi dans le restaurant pour aider des résidents à manger. A ce moment là, je m’aperçois que madame L, n’est pas comme d’habitude. Elle avait un regard dans le vide. Elle a les larmes aux yeux.

        Je m’approche de madame L. Je lui demande si elle se sent bien. Elle répond oui. Je lui dis, je vais vous aider à manger si vous le voulez bien. Je prends une chaise, se trouvant derrière elle. S’asseoir à coté de la personne lorsqu’on l’aide à manger est important. Cela permet à la personne de ne pas se sentir agressée. Lors des différents stages au cours de ma formation, j’ai compris l’importance de toujours se mettre à la hauteur d’une personne.

        Je m’installe à coté d’elle. Je lui redemande si elle se sent bien. Elle me regarde et se met à pleurer. Je me sens mal à l’aise, car elle c’est mise à pleurer après que je lui ai demandé si tout allé bien.

         Je pose ma main sur la sienne, tout en la regardant. Elle commence à me parler, en me racontant qu’elle a des problèmes avec sa famille. Je lui demande si elle veut se confier à moi. Elle me répond, je suis un poids pour ma famille. Je lui demande pourquoi elle pense cela. Elle me dit, c’est ce que je ressens. Elle me regarde et ne me parle plus.

        Je me demande, si je peux lui poser plus de questions sans être indiscrète. Puis, elle se met à reparler en me disant depuis que je suis ici, je ne suis qu’un problème pour lui. Je lui réponds alors lui, votre mari. Elle me répond, oui mon mari. Il ne m’aime plus. Je demande alors pourquoi elle me dit cela.

        Elle finit alors par me dire ce qui lui pose réellement problème, en me racontant que son mari ne vient pas la voir. Je lui réponds que son mari tient à elle. Je rajoute, il vient vous voir tout les soirs après le travail. Il nous demande toujours comment vous allez et s’il vous faut des vêtements ou des produits de beauté. Elle me répond, non il ne vient plus me voir, il ne m’aime plus.

        Depuis trois jours, son mari était malade et ne pouvait plus venir. Lors des transmissions, la cadre de santé nous avait informés de la situation en début de semaine.

        Grace à cela, j’ai pu comprendre pourquoi cette résidente se sent rejeté par son mari. Je lui ai alors répondu, votre mari n’est pas venu car il est malade. Mais vous savez, il appelle tout les soirs pour prendre de vos nouvelles. Elle me répond, il me manque. Je l’aime.

Je lui dis, des que votre mari sera guérie, il reviendra vous voir.

        Elle arrête de pleurer et se met à me sourire. J’étais contente de l’avoir sourire et surtout qu’elle arrête de pleurer. Elle me remercie, de l’avoir écouté et me dit soulagé d’avoir pu en parler.        

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