Description de la situation
Dissertation : Description de la situation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar khaioun • 19 Mars 2016 • Dissertation • 1 797 Mots (8 Pages) • 810 Vues
SOMMAIRE
I. Description de la situation p 2-3
II. Ressenti p 4
III. Questionnement p 5
IV. Analyse explicative p 6
V. Conclusion p 7
VI. Bibliographie/Sitographie p 8
I. Description de la situation
J'ai effectué mon stage dans un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes privé à but non lucratif. L'EHPAD se définit comme une maison de retraite médicalisée, dotée de l’ensemble des services afférents tels que la restauration, les soins médicaux et les assistances soumises à agrément, permettant son exploitation.
Cet établissement visent à accueillir des personnes autonomes à très dépendantes, parfois atteinte d'un simple trouble de l'orientation à une maladie dégénérative.Il dispose plus ou moins de deux unités, une étant l'unité psycho-gériatrique (CANTOU) et l'autre sans spécificité.
Cet EHPAD comprend 80 logements tous composer d'un lit, d'un placard, de divers meubles, d'un adaptable et bien évidemment d'une salle d'eau. Il y a 68 logements dans l'unité sans spécificité qui est divisé par secteur avec en moyenne 10 logements par secteur et 12 logements dans l'unité psycho-gériatrique.
Le personnel est composé d'une équipe de direction, avec une directrice , un cadre de santé et une gouvernante. Il y a aussi un médecin, des infirmiers, des aides soignants, une psychologue, des agents de service hospitalier, une animatrice, des cuisiniers et une coiffeuse deux jours dans la semaine.
Lors de mon stage, j'ai travaillé principalement du matin, c'est à dire de 8h00 à 14h30. J'étais très satisfaite de travailler du matin car le travail était plus intense. Pendant ce stage j'ai été affecté à un secteur pour toute la durée du stage afin de pouvoir apprendre a bien connaître une partie des résidents de l'établissement.
Le matin, les aides-soignants découvrent dans quel secteur ils sont affectés. Le cadre de santé vérifie que tout le monde est là, et dès 8h les transmissions commencent. A la fin des transmissions, l'infirmière délègue certains médicaments aux aides soignants puis nous partons afin de commencer l'accompagnement de la réalisation des soins quotidiens. Dans un premier temps nous réveillons les résidents et les installons pour le petit déjeuner. Ensuite comme chaque matin, j'effectue quelques toilettes seule pendant que l’aide-soignante en effectue aussi.
Arrive 10h30, je vais pour aider un résident à effectuer sa toilette lorsque qu'une résidente m'interpelle, je me dirige donc vers elle pour savoir ce qu'elle souhaite. Il faut savoir que cette résidente presque constamment alité car elle a malheureusement perdu la mobilité de ses jambes du jour au lendemain. Elle est parfois lever au fauteuil pendant les repas du midi, a très peu d'appui sur ses jambes et a très peur des transferts. Celle-ci me demande si elle peut aller à la selle. Je lui demande donc de patienter en attendant que j'aille demander a l'aide soignante du secteur. L'aide-soignante lui explique donc qu'elle ne peut pas aller à la selle faute de temps, car son transfert du lit à la chaise pot et inversement était difficile mais qu'elle portait une protection qui lui permettait de la protéger.
Un autre jour de la semaine, cette même résidente m'interpelle à nouveau pour la même chose. Je me suis donc diriger vers elle, un peu perdu car je ne me voyais pas lui répéter la même chose que la fois précédente mais je ne savais pas quoi lui dire d'autre.
II. Ressenti
A ce moment là, différents sentiments ont traversé mon corps, tel que la colère et le sentiment de mal être.
Lorsque que j'étais au près d'elle, j'ai réfléchis plusieurs fois a comment tourner mes phrases, quoi rajouter à l'explication de l'aide soignante de la fois dernière. J'étais en quelque sorte en colère contre moi de ne pas savoir quoi répondre à cette résidente pour répondre à son besoin, je me suis senti en quelque sorte impuissante. Je ne pouvais pas effectuer le transfert toute seule, car il s'effectuait plus facilement à deux, mais aussi parce que si elle venait à chuter je m'en serais voulu encore plus.
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