Les modèles de structure d'accueil pour enfants orphelins : cas des villages SOS

Sommaire

Avant-propos        2

Remerciement        2

Dédicace        2

I. Introduction générale        3

I.1.Introduction        3

I.2. Problématique        4

I.3.Méthodologie        5

II. PARTIE I : Les modèles de structure d'accueil pour enfants orphelins: Cas des villages SOS        6

II.1.Chapitre 1 : Les institutions de prise en charge en Tunisie        6

1.les Villages d'Enfants de Bourguiba (V.E.B) :        6

1.1 Présentation :        6

1.2 Fonctionnement :        6

2. L'Institut National de Protection de l'Enfance (I.N.P.E)        7

2.1. les activités sociales au profit des enfants :        7

2.2 Des actions de prise en charge de l'enfant :        7

Conclusion        7

3. L’Association Tunisienne D'Enfants S.O.S :        8

1. Description        8

2. Programmes :        8

2.1. L’accueil familial :        8

2.2. Le programme de Renforcement de la Famille :        9

Conclusion        10

II.2. CHAPITRE 2: Les villages d'enfants S.O.S à travers le monde        11

1. Genèse du principe des villages d'enfants        11

1.1 Introduction        11

1.2.Fonctionnement        12

2. Aperçu Historique :        13

Conclusion        14

3. Fonctionnement        15

4.  Conclusion        15

Avant-propos

Le présent travail de mémoire, s'inscrit dans la continuité de cinq années d'études en architecture. Il s'agissait pour moi, lors du choix du sujet de pouvoir m'intérésser à une problématique qui lierait d'une part; le contenu de mes études à l'Ecole Nationale d'Architecture et d'Urbanisme, des questions sur lesquelles je voulais avoir des réponses et d'autre part,  mes aspirations et mes souvenirs d'enfance qui me rattachent au lieu.

De nos ainés à nous, quel héritage ?

En guise de réponse à cette question, j'ai entrepris une analyse basée sur une recherche bibliographique, un vécu sur site et des fragments de ma mémoire dans le but d'élaborer un projet qui aura pour premier objectif de repenser l'architecture au service du social, parce que penser l'espace c'est aussi penser sa dimension sociale et sa temporalité.

Remerciement

Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Madame Leila Geddes Je la remercie de m’avoir encadré, orienté, aidé et conseillé.

J’adresse aussi mes sincères remerciements à tous les enseignants, intervenants et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont consacré un temps pour répondre à mes questions durant mes recherches.

Dédicace

Je dédie ce modeste travail;

-à mon père "Fathi Ferchichi et à ma mère "Soumaya ben ameur" pour tous les efforts qu'ils ont consentis en ma faveur, pour leur amour, leurs sacrifices, le soutien qu'ils m'ont  généreusement offert et pour le sens du devoir qu'ils m'ont enseigné depuis mon enfance.

-à  mon oncle 'Naoufel Ghariani''  qui a toujours été là pour moi et aucune dédicace ne saurait exprimer la profondeur de mon amour et de mon respect à son égard.

-à mon frère  et ma sœur, leur soutien et leurs encouragements ont été d'une grande aide.

Je leur dédie ce modeste travail. Qu'il soit l'expression du témoignage de mon éternel amour.

Je dédie aussi ce travail à toute ma famille et toutes les personnes que j'aime, qui m'entourent et qui remplissent ma vie, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui, ou qu’ils soient.

A tous mes amis qui n'ont pas cessé de m'aider et de m'encourager.

I. Introduction générale

I.1.Introduction

Le phénomène des enfants abandonnés et leur prise en charge a toujours été un sujet à polémique dans les sociétés d’hier comme celles d’aujourd’hui.

En effet, on estime à environ 120 millions le nombre d’enfants qui vivent dans les rues du monde. En Tunisie, la population tunisienne âgée de moins de 18 ans est considérée de 37%   dont 130 000 sont orphelins et grandissent sans leurs parents.

En 1981, la Tunisie  a lancé le premier village S.O.S de Gammarth, depuis, trois autres villages ont vu le jour avec l’idée d’une implantation régionale couvrant les différentes régions de la Tunisie. Ces institutions portées vers les principes d’intégration de l’enfant dans l’espace urbain et de réconcilier sa relation avec la ville où il fut abandonné, sont aujourd’hui menacées de fermeture par manque d’entretien et de suivi mettant le sort de centaines d’enfants en péril.

Le problème réside dans le fait que même si une certaine intervention de l'État existe, la marginalisation des petits est bel et bien un phénomène invisible et demeure très peu étudié. Cette stigmatisation portée à l’égard des enfants ne fait qu’accroitre l’écart infranchissable de ces derniers avec la société.

Cet écart est bien présent aussi au niveau d’une nouvelle tranche d’âge appelée le 3ème âge,

Qui doit son apparition aux changements démographiques et aux mutations qu’a subies notre société et qui se trouvent en mesure d’isolement après leur retraite.

En effet, bien que de nos jours on vit de plus en plus ‘’vieux’’ et surtout en bonne santé, la retraite n’est plus synonyme de sédentarité et de repos ou de retrait de la vie sociale, bien au contraire, il y a de plus en plus une « retraite active »  où les seniors peuvent encore parvenir en aide aux plus jeunes et être des transmetteurs de savoir et d’expériences.

Seniors et enfants, deux générations qui sont faces à une problématique d’intégration, et qui semblent opposés surtout dans leurs modes de vie, en réalité se ressemblent et se complètent.

...