Analyse de pratique professionnelle
Étude de cas : Analyse de pratique professionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clotilde Legou • 16 Juin 2020 • Étude de cas • 2 055 Mots (9 Pages) • 712 Vues
Analyse de pratique professionnelle
Je suis actuellement en 3ème année d’école infirmière. J’effectue mon stage du semestre 6 dans un établissement public de santé mental. Dans le service, les patients arrivent par le bais des urgences, ils y a 15 chambres secteur libre, 10 chambres secteur fermer et une chambre d’isolement. Ils sont hospitaliser pour des durées indéterminés. Deux psychiatres, aide soignantes, infirmières
ainsi qu’une assistante sociale et une psychologue complète l’équipe pluridisciplinaire .
La situation concerne Mr B,18 ans pour une première hospitalisation. Hospitaliser par sa grande soeur en SPDTU (Soins Psychiatriques à la Demande d'un Tiers en Urgence). Il est arriver suite à une prise en charge au urgence dans un hôpital pour tentative de suicide avec trouble bipolaire. Mr B lors d’un entretien me parle de sont histoire et de son geste. Il évoque plusieurs évènement de ça vie qui ont tous été confirmer par sa soeur. Il aborde en premier le fait de s’être fait violer à répétition de ses 6 ans à ses 10 ans par sont père. Ainsi que maltraitance, jusqu’à ce qu’il quittes le logement familial il y a un an. Il raconte ensuite avoir vécus dans la rue jusqu’à sont hospitalisation et arrêter ses études. Lors de cette entretien une infirmière du service est aussi présente. Tout le début de l’entretien c’est très bien dérouler. Cependant lorsqu’un collègue est entré dans la pièce pour ramener les affaire de Mr pour l’inventaire, le patient change très vite de ton. Mr B devient très vite froid et sur ses gardes. L’inventaire commencer Mr fait preuve d’agressivité en vers l’infirmière présente dans la pièce. Il lève la main plusieurs fois. De ce fait l’infirmière me chuchote que nous allons quitter la chambre afin de ne pas ce mettre d’avantage en danger. Au moment ou nous sortons, malgré de multiple tentative de le calmée Mr B ce dirige vers l’infirmier et lui met un coup de tête. Un PTI (protection du travailleur isolé) est déclenché. Plusieurs soignant arrive pour maitriser le patient qui est hors de lui. Le patient une fois maitrisé et contentionner sous prescription du médecin, nous pouvons voir que l’infirmier qui à reçue un coup à eu le nez casser et ouvert.
Durant cette situation, j’ai ressenti de la peur, je n’étais pas rassurer, ne sachant pas comment
pouvait réagir le patient.
J’ai également senti les soignants démuni face à la situation, car ils n’ont pas réussi à calmer le patient et à le retenir.
Dans cette situation je me suis demandée :
Quelle attitude adopter face à l’agressivité d’un patient ?
Comment gérer l’agressivité d’un patient atteint de trouble bipolaires et ou psychiatrique ?
Quel impact peut avoir la violence sur les soignants en service de psychiatrie ?
Question principale :
En quoi l’agressivité d’un patient en psychiatrie, atteint d’un trouble bipolaire, peut elle impacté les soignants qui en sont victimes ?
La prise en charge des patients en psychiatrie :
Différents mode d’hospitalisation :
- Soins psychiatriques libres : hospitalisation avec consentement.
- Soins psychiatrique sans consentement : 3 types :
- Soins psy à la demande d’un tiers : 2 certificats médicaux fait par 2 médecins différents
nécessaires, ou un seul si « risque grave d’atteinte à l’intégrité du patient. Le tiers doit être, un
membre de la famille, tuteur, curateur, une personne justifiant de l’existence de relation antérieurs à
la demande de soins.
- Soins psy sur demande d’un tiers en urgence : Un seul certificat médical venant d’un
médecin qui n’exerce pas dans l’établissement.
- Soins psy en cas de péril imminent : médecin extérieur à l’établissement, impossible de
recueillir la demande d’un tiers.
- Soins psy sur décision d’un représentant de l’Etat.
- Période initiale de soins et d’observation.
- Contrôle de légalité de la mesure de soins sans consentement par la Juge des libertés et de la
Détention.
Il y a la prise en charge ambulatoire qui se fait au sein de CMP (Centre Médico-Psychologique). Les
patients sont vus dans le cadre de consultations extra-hospitalière.
- Le CMP oriente une personne vers la structure la plus adaptée à sa situation, assure des soins
préventifs, en dehors d’une hospitalisation complète, et fait parfois des déplacements à domicile.
Les patients peuvent y consulter médecin psychologue, assistant social ou infirmier.
Les prises en charge à temps partiel dans des CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps
Partiel), en hôpital de jour ou de nuit.
- Les CATTP sont des structure extra-hospitalière qui propose des activités thérapeutique
individuelle ou collective. Il s’agit de maintenir ou de reconstruire l’autonomie de la personne mais
également d’aider à la réinsertion sociale.
- L’hôpital de jour est une structure extra-hospitalière proposant des soins polyvalents et intensifs,
pendant 1 à quelque jours par semaine sur la journée ou la demi-journée. L’objectif est de favoriser
l’insertion de la personne dans son milieu familial, scolaire, professionnel et social, accompagner le
patient dans certaines démarches sociale et administratives.
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