Le métier de vétérinaire
Fiche : Le métier de vétérinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Céline Rebustella • 28 Avril 2017 • Fiche • 1 350 Mots (6 Pages) • 767 Vues
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Le métier de vétérinaire :
- Introduction : J’ai choisis le métier de vétérinaire car c’est un métier qui m’a toujours passionné et fais rêver étant enfant. J’adore les animaux et le domaine de la santé, du médical, et le métier de vétérinaire assemble ces deux éléments. Je m’étais déjà renseignée sur les différents aspects de ce métier grâce à mon immersion d’une semaine en classe de troisième chez un vétérinaire à Bourgoin-Jallieu qui m’a permis de voir le quotidien des vétérinaires exerçant en cabinet. Les questions que je me posais au départ étaient : En quoi consiste le métier de vétérinaire? Quelles sont les compétences nécessaires pour exercer ce métier ? Quel parcours faut-il faire pour devenir vétérinaire ? J’ai constaté les différents types de concours que l’on pouvait passer pour intégrer une école de vétérinaire car je m’étais préalablement renseignée avant de venir à la fac. Je connaissais approximativement le salaire d’un vétérinaire. Je savais qu’il y avait les vétérinaires de ville pour prendre en charge les animaux de compagnie, les vétérinaires de campagnes pour les animaux de la ferme, et les vétérinaires des parcs zoologiques, ainsi que les NAC : les nouveaux animaux de compagnies.
- Matériel et méthode : Pour réaliser mes différentes recherches sur le métier de vétérinaire et pour approfondir mes connaissances à ce sujet, je me suis essentiellement servie d’internet. J’ai su rechercher convenablement et trier des informations qui m’intéressaient. Des sites intéressant comme l’Onisep, l’étudiant m’ont beaucoup apporté d’informations importantes au sujet du métier de vétérinaire. J’ai aussi trouvé des vidéos postés sur internet de plusieurs interviews de professionnels, souvent en direct de leur lieu de travail. En parallèle à cela, j’ai regardé une émission de télévision qui est passée le 1 avril 2017, sur le quotidien des vétérinaires urgentistes. Cette émission a évoqué de nouveaux aspects que je n’avais pas encore étudiés. Cela m’a donc apporté de nouvelles informations supplémentaires, tout aussi captivantes qu’intéressantes à ce sujet. De plus, je me suis rendue dans une librairie près de chez moi pour acheter un livre sur le métier de vétérinaire que j’ai trouvé sur internet. En plus de cela, j’ai réalisé une interview avec le docteur vétérinaire JACQUES Hélène par mails, car elle n’avait pas assez de temps à me consacrer pour me recevoir. J’ai envoyé de nombreux mails, et passer de nombreux appels dans différentes cliniques vétérinaires. Cependant, aucuns ne m’a donné réponse malgré mes relances.
- Résultats : Pour pouvoir exercer le métier de vétérinaire, il est préférable d’avoir l’obtention du bac scientifique. Ensuite, les études s’avèrent assez longues mais surtout assez difficiles. Il faut tout d’abord passer par 2 ans en classe préparatoire afin de pouvoir accéder, par le biais d’un concours A, à l’une des quatre écoles vétérinaires de France, c’est-à-dire, Lyon, Nantes, Toulouse et Maison –Alfort dont les études durent de 4 à 5 ans. Il est possible de passer le concours B à l’issue du diplôme de licence en sciences de la vie. Il existe aussi un concours pour les médecins. Le salaire moyen d’un vétérinaire se situe entre 1500€ et 5800€ net par mois, mais tout dépend du niveau professionnel du vétérinaire et de son lieu de travail (5). Les compétences nécessaires pour pouvoir pratiquer ce métier, sont la disponibilité, la grande charge de travail, la capacité physique et mentale, l’écoute des clients, et être très bon dans les matières scientifiques. La plupart des vétérinaires travaillent en cabinet, avec l’aide d’un auxiliaire vétérinaire qui prend en charge la clientèle, s’occupe des tâches administratives, et parfois aide le vétérinaire pour des interventions chirurgicales. Dans un cabinet, un vétérinaire travaille environ de 7h30 à 9h30 par jour. Le matin est plutôt consacré aux chirurgies, alors que l’après-midi laisse place aux consultations, c’est-à-dire, l’accueil des clients, les soins aux animaux, les vaccins… Il y a peu à peu l’émergence de vétérinaires urgentistes qui se déplacent directement chez les clients, mais qui travaillent 24H/24, 7jours/7. Le vétérinaire doit toutefois être responsable, et souscrire une responsabilité civile, voire une responsabilité civile professionnelle s’il est libéral. S’il commet une faute (volontaire ou négligence) conduisant à la mauvaise santé d’un animale, il met en cause sa responsabilité civile, et il peut alors engager sa responsabilité pénale s’il comment un acte dangereux (2). Le vétérinaire peut exercer sa profession à l’extérieure, c’est un vétérinaire de campagne, s’occupant des animaux de la ferme. Il y a par exemple des vétérinaires équins, spécialistes des chevaux. Plus rarement, certains vétérinaires exercent dans les parcs zoologiques. Cependant, de plus en plus rejoignent les industries pharmaceutiques, agroalimentaires, les laboratoires… Ces secteurs offrent de nombreuses places. Le métier de vétérinaire se modernise depuis peu, grâce à l’utilisation de nouveaux instruments médicaux, des nouveaux examens « I-tech ». De plus, une « nouvelle clientèle » apparaît, celle des NAC : les nouveaux animaux de compagnies, tels que les rongeurs, les reptiles, les fauves… auquel les vétérinaires doivent faire fassent. Ils doivent acquérir de nouvelles compétences en lien avec ces nouveaux animaux à soigner. Dans 5% des foyers, les NAC remplacent les chats et les chiens. L’un des aspects de ce métier est la psychologie et aussi la sensibilité avec les maîtres, il faut savoir le rassurer. Un vétérinaire peut aussi être un comportementaliste, car la santé animale peut être aussi liée à des facteurs psychologiques (1). Outre de soigner les animaux, le vétérinaire doit notamment assurer l’hygiène, et donc la sécurité alimentaire, assurer la santé publique, savoir sécuriser la prescription des médicaments, préserver l’environnement, et respecter l’éthique animale.
- Discussion : L’idée que je me faisais de ce métier en reste la même qu’au début car tout ce que j’ai pu récolter, est venu appuyer mon point de vue, valider et approfondir mes questions qui étaient, selon moi, déjà assez complètent. Les deux seuls points dont je ne m’étais jamais renseignée et dont je ne soupçonnais pas l’intérêt étaient, tout d’abord les autres voies professionnelles que pouvait apporter le métier de vétérinaire. La deuxième chose, fut le lien avec la vie personnelle. J’ai pu comprendre que la disponibilité était l’une des grandes compétences pour exercer ce métier, car cela demande énormément de travail, et une grande présence et écoute envers les clients. Selon les interviews du livre de FRITSCH Philippe, et aussi celle avec le vétérinaire JACQUES Hélène, une vie personnelle est alors assez difficile à concevoir, car le vétérinaire doit faire passer son travail avant tout, doit être disponible à tout moment. Mes recherches bibliographiques, mon interview et mon point de vue sur ce métier, rassemblent les mêmes informations importantes, et intéressantes en vue d’exercer un jour le métier de vétérinaire. Les nouveaux moyens d’examens médicaux qui se sont modernisés et devenus « I-tech », étaient pour moi une idée du futur. Cependant, grâce à l’émission télévisée (1), j’ai peu comprendre que c’était déjà d’actualité et que leur utilisation commençait à devenir leur quotidien. C’est un élément qui ne faisait nulle référence dans d’autres sources bibliographiques. Le dernier point important, je pense, est celui de la place du vétérinaire au sein de la société, car il joue un rôle important sur le respect de l’éthique animal, envers l’impact économique que créer les maladies animales transmises à l’homme. Il doit donc savoir assurer la santé publique, la sécurité alimentaire, les enjeux politiques et économiques de la société, et assurer le respect de l’environnement (3) et (4).
- Conclusion : Ce travail m’a permis de soutenir le fait que le métier de vétérinaire est un métier très difficile, à la fois par rapport au haut niveau d’exigences lors des études, la sélectivité par concours, les longues années d’études, et aussi par le fait de la grande puissance de travail et de la disponibilité que demande au quotidien ce métier. Sinon, cela m’a juste permis de valider mes connaissances sur ce métier. La seule question que je me pose maintenant est : Est-ce-que je pourrais un jour réussir à exercer le métier de mes rêves ?
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