Le concept de stress
Analyse sectorielle : Le concept de stress. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lili770 • 25 Février 2014 • Analyse sectorielle • 648 Mots (3 Pages) • 1 501 Vues
Historique[modifier le code]
La notion de stress a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 The stress of life (Le Stress de la vie). Il y décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire. Il publie par la suite Stress without distress en 1974, (Le Stress sans détresse) et son autobiographie The stress of my life (1977).
L'idée du concept de stress et de syndrome général d'adaptation lui est venue en 1925 alors qu'il étudiait la médecine à l'Université de Prague1. Par la suite il a développé le concept de Eustress. Ce terme qu'il a inventé se compose de deux parties. Le préfixe "eu" vient du mot grec qui signifie «bien» ou «bon». Accolé au mot stress, il signifie littéralement «bon stress». Par la suite, diverses notions ont été rajoutées pour définir, d'une part la notion de a-stress, d'autre part de dystress 2. A-stress est un état privatif de stress (pouvant être obtenu notamment par le biais de la méditation) dont les effets bénéfiques pour la santé sont expérimentés en médecine3. Des travaux utilisant cette méthode ont été publiés en 2010 en Suède chez des patients cancéreux4.
Stades[modifier le code]
D'après Hans Selye5, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs :
1.« Réaction d'alarme » : les forces de défense sont mobilisées
2.« Stade de résistance » : adaptation à l'agent stressant
3.« Stade d'épuisement » : inexorablement atteint si l'agent stressant est suffisamment puissant et agit longtemps.
Chez l'humain[modifier le code]
Article détaillé : Stress chez l'humain.
Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont principalement l'hippocampe6, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal[réf. nécessaire].
Chez les animaux[modifier le code]
Comme les humains, les animaux doivent pouvoir répondre aux agressions et aux émotions générées par leur environnement. Des changements trop fréquents ou trop importants peuvent être la cause d'un excès de stress qui leur est préjudiciable. En particulier chez les animaux d'élevage ou les animaux de compagnie qui dépendent entièrement du bon vouloir de leurs maîtres. Les causes en sont les suivantes7:
la nouveauté : intrus, modifications
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