Notions de psychiatrie
Fiche : Notions de psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sou Hila • 14 Mai 2017 • Fiche • 1 651 Mots (7 Pages) • 906 Vues
NOTIONS DE PSYCHIATRIE
SYNDROME ANXIO-DEPRESSIF (svt confondu avec BIPOLARITE)
La bipolarité, c’est le fait de passer d’un état maniaque (agitation, accélération de la psyché = pensée) à un état dépressif (ralentissement de la pensée) = symptôme maniaco-dépressif.
La dépression : fréquente dans les pays occidentaux, touche plus souvent les femmes (6% contre 3% pour les hommes)
Symptômes en 3 axes : ralentissement psychomoteur, associé à des troubles de la concentration, troubles de la mémoire, indécision, inertie, claustromanie et état stuporeux.
Tristesse : tristesse avec anhédonie (= incapacité à éprouver des émotions positives).
Troubles somatiques (= expression extérieure d’un mal intérieur) : troubles du sommeil et de l’alimentation.
Peut prendre plusieurs formes : avec prédominance d’éléments anxieux ou prédominance d’éléments stuporeux, avec des risques de suicide.
Traitement : médicaments et psychothérapie. Les antidépresseurs sont l’élément essentiel des thérapeutiques psychotropes (ex : Tofranil, Laroxyl, Prozac, Stablon). Le but des AD est de chasser l’humeur dépressive et de redonner au patient le dynamisme et le sens du plaisir. Ils sont svt associés à des anxiolytiques (Tranxène, Valium, Lexomil, Temesta, Xanax = Alprazolam en dénomination commune internationale).
Les thérapeutiques psychologiques dépendent de l’étiologie et des caractéristiques de la dépression, elles recouvrent différentes techniques : la psychologie cognitive (modifie le fonctionnement de la pensée), les psychothérapies comportementales, les thérapeutiques d’assertion (travail sur l’estime de soi, ou l’affirmation de soi)
La sismothérapie (électrochocs) est utilisée en dernier recours quand tout le reste a échoué, pour les cas de mélancolie (= stade le plus grave de la dépression).
LES NEVROSES
= Troubles mentaux que le malade reconnaît.
Ces troubles ne perturbent pas de façon profonde l’expérience de la réalité et ne remettent pas en question la structure de la personnalité (ex : les TOC).
Les névroses touchent surtout le domaine des émotions et se manifestent par une souffrance anxieuse accompagnée de comportements caractéristiques.
a) Névrose d’angoisse
Attaque de panique, anxiété généralisée et trouble panique (récurrent, contrairement à l’attaque). Elle est l’un des motifs les plus fréquents de consultation en médecine générale en raison de l’importance de ses nombreuses manifestations somatiques (tremblements, troubles de la vue, tachycardie, sueurs…).
b) Les névroses phobiques
Phobies simples, agoraphobie (peur des lieux publics, des grands espaces et de la foule), phobies sociales (rencontres avec le monde extérieur, ex phobie des nains).
c) Les névroses obsessionnelles
Les TOC : une pensée insolite et parasite s’empare du sujet et entraîne une angoisse majeure contre laquelle le malade lutte. Elle génère le besoin de recourir à ses tocs pour soulager sa tension anxieuse. Ce sont des compulsions que le sujet répète, vérifie, pensant qu’elles n’ont pas été accomplies correctement…
d) Névrose hystérique ou hystérie de conversion
Associée au départ uniquement aux femmes, c’est en fait lié plus aux hormones qu’à l’utérus…donc cela concerne les hommes aussi.
Affection caractérisée par l’expression des conflits psychiques inconscients sous forme de symptômes somatiques, troubles de la motricité et du tonus et/ou psychiques, amnésie psychogène.
Le traitement des névroses varie en fonction du type de névrose. Pour les troubles de panique et d’anxiété, les anxiolytiques pour les attaques de panique, antidépresseurs pour les troubles-panique. Pour les phobies, idem.
Pour les TOC, AD à doses élevées + anxiolytiques + thérapie comportementale ou psychanalyse. Pour les névroses hystériques, on utilise la psycho analytique (ou de soutien), la thérapie comportementale. En cas de résistance, hospi pour permettre isolement p/r milieu familial, anxiolytiques, hypnose.
LES PSYCHOSES
Ce terme s’oppose à celui de névrose. Dans la névrose, le patient est conscient de son état et souhaite se faire soigner. Ce n’est pas le cas pour la psychose, il est donc inaccessible à la psychothérapie.
La psychose mêle délire, mélancolie, état confusionnel et maniaco-dépressif.
Ce sont des pathologies telles que l’accès maniaque, les troubles psychiatriques du post-partum, la bouffée délirante (création d’une autre réalité), l’accès confusionnel (perte de repères spatio-temporels), l’accès mélancolique (anesthésie complète des émotions), la psychose maniaco-dépressive (troubles bipolaires), les délires chroniques (comme la paranoïa), la psychose hallucinatoire chronique, les troubles schizophréniques.
La schizophrénie : ensemble de troubles mentaux hétérogènes quant à leur étiologie, leur sémiologie et leur évolution.
Symptômes communs aboutissant à la définition des critères diagnostiques de schizophrénie : symptômes psychotiques (idées délirantes et hallucinations), symptômes dissociatifs, la discordance, ambivalence, évolution sur plusieurs mois vers une baisse de l’efficience et un appauvrissement de la personnalité, absence de trace organique décelable.
On considère aujourd’hui que cela résulte d’un processus multifactoriel, biologique et psychique.
Elle touche les hommes entre 15 et 25 ans, un peu plus tard pour les femmes pour lesquelles il y a un second pic de déclenchement autour de la ménopause.
3 modes de déclenchement :
- Début aigu : apparition brutale, caractéristiques paranoïdes avec troubles du comportement, hallucinations, et délires de persécution.
- Début insidieux : très progressif, peut commencer à l’adolescence avec un repli (asthénie, baisse d’intérêt, modif caractère, baisse scolaire, bizarreries et méfiance exagérée, idées délirantes, préoccupations inadaptées
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