Les mots- Jean-Paul Sartre
Commentaire de texte : Les mots- Jean-Paul Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Moritz99 • 18 Mai 2016 • Commentaire de texte • 778 Mots (4 Pages) • 1 533 Vues
Dans Les mots de Jean-Paul SARTRE, le personnage lecteur réincarne une activité ordinaire, l’intrigue n’est pas extraordinaire : il lit. Ainsi, l’identification à cet enfant est beaucoup plus simple. On peut donc se demander si l’intérêt de la lecture dépend uniquement des personnages de roman. Tout d’abord, nous analyserons si l’intérêt de la lecture ne dépend uniquement des personnages. Ensuite nous verrons si l’histoire en elle même peut apporter cet intérêt. Finalement, nous étudierons comment le lecteur fait-il le poids entre les deux.
Premièrement, l’intérêt de la lecture peut dépendre uniquement des personnages. En effet, le caractère unique de celui-ci, qui peut être considéré comme un modèle, peut attirer le lecteur. Ce fut le cas pendant très longtemps, un exemple est Yvan ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes. Les chansons de gestes, notamment celle de la table ronde, sont remplies d’héros, qui justement dont l’étymologie vient d’un mot grec qui signifie demi-dieu. Ces derniers font faces à plusieurs péripéties mais reste fidèle à leur roi, dame et principes. Ces contes renferment une morale et sont lus comme des exemples de vies. Ensuite, la focalisation interne peut attirer le personnage. Le lecteur peut aimer l’esprit critique ou au contraire, d’un esprit naïf, voir l’image que veut peindre l’auteur. En effet, dans Candide de Voltaire, le personnage à travers la focalisation interne sur Candide arrive à discerner la critique de Voltaire de l’esclavage ou encore de certaines pensées philosophiques. Finalement le lecteur peut s’identifier au personnage tout simplement par son physique, âge ou vie. C’est le cas de plusieurs romans pour adolescents, tel que C.H.E.R.U.B ou encore Les effacés. Dans ces livres, le personnage est un adolescent parmi d’autres. Toutefois, il vivra les aventures dont rêve le lecteur tout en se ressemblant au lecteur.
Deuxièmement, l’intérêt du lecteur peut se porter plus sur l’histoire que sur le ou un personnage. Tout d’abord, schéma narratif structuré et rempli de vie pourrai l’absorber. Dans Le Hobbit ou encore Le seigneur des anneaux de J.R.R.Tolkien, les personnages sont trop nombreux : une compagnie de nains avec Gandalf, Bilbo, Thorin, Kili, Fili, Oin, Gloin, et 7 encore ou plutôt une fraternité composé d’Aragorn, Legolas, Boromir, Gimli, Frodo, Sam, Pippin, Merry et Gandalf (à nouveau) laisse le lecteur perdu face à tant de personnalités et personnages différent. Ainsi c’est le parcours de cette compagnie, ou fraternité, à travers le monde avec un début et une fin claire qui intéresseront le lecteur. Ensuite l’importance des événements dans le roman reste tout aussi captivante. Toute description du détective Holmes n’est pas à délaissé. En effet, dans des romans policiers tel que Sherlock Holmes, aucune description n’est en trop puisqu’elles permettront justement de guider le détective à découvrir le coupable. Finalement, la description ou le rappel à certains passages historiques peuvent cacher l’importance des personnages. C’est l’effet ressenti lorsque l’on lit Les Rois Maudis. Nous étudions tous en primaire la vie de Philippe Le Bel ou encore la Guerre de Cent Ans. Par contre, nous ne les vivons point. Et dans une histoire, le rappel à certains événements permet au lecteur de s’accrocher plus au livre qu’au manuel d’histoire.
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