La conscience peut-elle cacher ce que nous sommes ?

La conscience peut-elle cacher ce nous sommes ?

La conscience vient du latin « cum scientia ». « cum » signifie « avec » et « scientia » signifie « science ». La conscience est donc ce qui définie l’homme des animaux. Elle nous permet également d’avoir connaissance de nos états, de nos actes et de nos valeurs morales, nous fait nous sentir exister. Chaque conscience est propre à chacun et chaque être de conscience à conscience de son environnement, de son corps mais aussi de son esprit. En effet, il existe deux points de vue donnés sur la conscience. Lequel est le plus honnête ? Sommes nous réellement ce que nous avons conscience d’être ?

Nous en venons à la question suivante : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ?

Pour répondre à cette question, deux axes sont proposés, tout d’abord, la conscience vue comme un principe d’illusion, puis, en seconde partie la conscience vue comme un principe de transparence et de vérité en passant par le point de vue sur la conscience de Descartes.

Tout d’abord, si la conscience est un principe d’illusion, alors toute conscience serait obscure et mensongère. Si tout est basé sur notre propre réalité, est-il finalement possible que tout cela ne soit qu’illusoire ?

Le premier principe de la philosophie pour Socrate est défini par la citation suivante « connais toi toi même ». La conscience de soi se fait donc par soi même, personne ne peut mieux nous connaître que nous même. Mais sommes nous réellement objectif avec nous même ?

Il n’y a pas de subjectivité car le fait que des proches nous fassent part de nos défauts dont nous ne nous rendons pas compte confirme que nous ne voulons pas toujours nous avouer ce qui semble être un problème chez nous. La nature humaine nous pousse a renier ce qui est mauvais chez nous car la critique est blessante. Comme le disait Sartre «  l’enfer c’est les autres ». Nous sommes sans arrêt confrontés à autrui, parfois, nous nous créons une carapace ou nous changeons d’attitude afin de correspondre aux attentes d’autrui afin d’éviter le jugement. Ce genre de conscience de soi nous contraint à suivre des normes sociales. Lorsque nous sommes conscients que nous sommes surveillés et évalués, nous essayons souvent de nous comporter d’une manière acceptable et reconnue. En résumé nous montrons notre meilleur comportement, qui n’est pas forcément représentatif de notre véritable personnalité. L’identité d’une personne varie selon les personnes qui la jugent.

D’ailleurs, on se ment souvent à soi-même, on laisse parler notre égo c’est ainsi que nous nous faisons des illusions sur notre propre personne.

Le principe de censure joue également un rôle dans notre identité puisque à cause de celle ci nous ne pouvons pas nous épanouir entièrement. Nous nous soumettons à un juge intérieur, ce que l’on appelle le surmoi qui nous interdit d’effectuer certains actes jugés contraires à la morale. Nous ne sommes alors pas totalement libres d’exprimer ce que nous ressentons réellement puisque nous suivons un chemin en nous référant à notre morale.

Cependant, l’homme peut réfléchir objectivement, c’est à dire prendre du recul avec sa conscience pour évaluer ses actes et ses pensées en fonction

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