La Découverte des Autres

Caroline Henry

French 3050 (Final)

Avril 2015

La découverte des autres

J’ai toujours voulu voyager et découvrir le monde mais j’ai souvent eu peur de partir et appréhendé de me sentir seule et perdue. Au fil du temps, j’ai été de plus en plus convaincue que l’ouverture d’esprit est essentielle pour ceux qui désirent comprendre les autres. Il me semble aussi que bien souvent on oublie que l’on doit comprendre ceux qui nous entourent afin de nous comprendre nous-même. Bien que nous soyons tous extrêmement différents sur cette planète, nous nous complétons et pouvons nous aider à être de meilleures personnes. J’aimerais explorer certains éléments qui m’ont permis d’agrandir ma perspective récemment.

Ces quelques derniers mois, j’ai eu un désir grandissant de voyager à travers le globe et de découvrir d’autres cultures. Je pense que cela est dû en partie au fait que j’avais envie d’échapper à ma propre vie. J’avais déjà planifiée mon année en tant que fille au pair en Corée du Sud et j’étais prête à m’immerger complètement dans ce pays et cette culture merveilleuse. Malheureusement, dû à un manque d’argent et quelques problèmes de santé, je n’ai pu quitter ma maison. Afin de satisfaire ce besoin, j’ai commencé à regarder des vidéos étrangères. J’ai aussi décidé de prendre une classe d’anthropologie culturelle. Elle était absolument fascinante! Nous avons étudiés des civilisations anciennes et contemporaines, des peuples lointains et proches et avons discuté de problèmes d’actualités avec une perspective d’anthropologiste. Leurs coutumes et croyances paraissaient si différentes des nôtres, et j’étais absolument émerveillée. J’ai également découvert que l’on n’a pas besoin d’aller bien loin pour aider les autres : plusieurs études présentées dans le manuel d’anthropologie avaient lieu en Californie, au Canada, et au Mexique.

Non seulement je me suis sentie transporté autour de cette belle planète terre, mais je me suis aussi sentie changer. J’avais soudainement le désir de comprendre ses habitants. J’étais interloquée par certains de leurs rites, et parfois j’étais même outragée par leurs comportements. Je dois avouer qu’accepter d’autres points de vue est très difficile et est définitivement un processus long. Je ne suis en aucun cas proche de mon but final, mais je suis choquée par le chemin que j’ai déjà parcouru!

Je me souviens particulièrement avoir regardé un reportage sur une femme d’Angleterre qui a déménagé en Thaïlande pour un mois afin de sortir de sa vie personnelle chaotique. Elle a rejoint une tribu appelé les Karen et a été brusquement plongée dans un environnement complétement différent. Comme c’était la saison de la pêche et que les hommes étaient partis pour plus de deux semaines, les femmes restant dans le village avaient du boulot sur la planche ! Elles devaient préparer à manger, s’occuper du bétail, nettoyer le linge, chasser des petits animaux et s’occuper des évènements locaux (rites de passages, accomplissements, etc.) La visiteuse anglaise était prête à se lancer dans cette nouvelle culture mais a rencontré de nombreuses difficultés : elle ne parlait pas leur

...