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TENG Rapport des tests psychométriques

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Par   •  1 Avril 2021  •  Rapport de stage  •  3 984 Mots (16 Pages)  •  1 431 Vues

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Licence 3 psychologie, année 2017/2018

TENG I Chuan 2166011

TD du mardi 10h-12h

Chargé de TD : George A. Michael

 

 

 

 

 

 

 

Rapports de la neuropsychologie cognitive

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          

 

Le test des automatismes verbaux Le 30 Janvier

 I. Introduction

Le « Test des automatismes verbaux » est l’un des indicateurs permettant de mesurer l’intelligence d’un être humain. Selon le niveau socioculturel auquel un individu appartient, son score de QI diffère relativement. Ce test est donc fréquemment utilisé pour évaluer un niveau prémorbide en neuropsychologie. Cependant, ce test a ses limites, causées par l’effet de Cohorte : en effet, certaines phrases utilisées dans le test ne sont plus d’actualité.

 

II. Méthode

1. Participants

Le test a impliqué deux participants français, de sexe masculin, respectivement âgés de 25 et 77 ans. Le participant jeune est titulaire d’un Master 2 en droit. Le participant âgé est un retraité, a arrêté ses études au niveau bac, puis fondé une entreprise. Les deux participants sont tous de grands lecteurs. Le dernier lit nombre d’ouvrages et d’articles, là encore quotidiennement, ce malgré sa situation de retraité. Ils sont grand-père et petit-fils.

 

2. Matériel

Nous avons utilisé le « Test des automatismes verbaux » construit par Beauregard en 1971. Il contient 40 phrases connues ou proverbes, l’objectif étant pour le sujet d’en trouver le dernier mot après lecture de notre part. Toutes les quatre phrases constituent un bloc, chaque bloc représentant un niveau progressif d’un nombre estimé de 10 de QI. Le plus haut score de QI est 140, alors que le plus bas score de QI est 42. La connaissance de certaines phrases est fonction du niveau scolaire de l’individu : sa performance au test démontre alors son niveau de QI.  

 

3. Procédure  

Le test se déroule individuellement pour chaque participant, et ce dans des conditions où ils peuvent être concentrés de manière optimale. Le test débute par la présentation de l’objectif du test aux participants, du nombre de questions posées et du temps nécessaire pour la passation. Un exemple de phrase type du test est aussi présenté par l’examinateur. Les questions et leurs réponses sont présentées et obtiennent une réponse orale. Le participant peut répondre à la question précédente dans le cas où il se souvient de la réponse. Il peut aussi corriger une réponse fausse qu’il aurait donné dans un premier temps. Une fois le test terminé, les participants sont remerciés.

 

III. Résultats

Le sujet jeune s’est arrêté à la question 36, a donc un score de QI de 130, et le sujet âgé s’est arrêté à la suivant, il a un score de QI de 127. Leurs scores sont tous dans les centiles de 99%. Le sujet âgé totalise plus de bonnes réponses (32/40) que le sujet jeune (26/40). Leurs taux d’erreur est respectivement 20% pour l’âgé et 35% pour le jeune.  

 

IV. Discussion

Le résultat nous montre que les deux sujets ont un niveau de QI similaire. Mais le sujet âgé totalise un plus grand nombre de bonnes réponses que le sujet jeune, et répond plus spontanément et rapidement. On tire de ces résultats la conclusion qu’il existe un effet de Cohorte. Après avoir recherché, le sujet âgé m’a informé qu’il existe que certaines expressions n’ adaptent plus la génération actuelle, par exemple, on ne dit « Ce n’est pas pour lui que chauffe le bois » à la place de « Il va voir de quel bois je me chauffe. ».

 

 

Rapport du test de fNART Le 13 Février I. Introduction

Test de fNART est la suite du test des automatismes verbaux pour mettre en évidence l’effet de Cohorte. On attende une différence du résultat de QI serait obtenue par rapport du résultat du test précédant.

 

II. Méthode

1. Participants

Les deux participants sont les mêmes que ceux du précédent test. Leurs NSC respectifs sont le niveau 3 pour le sujet jeune, et le niveau 2 pour le sujet âgé.

 

2. Matériel

Le fNART est aussi un test qui permet d’évaluer l'intelligence prémorbide chez les francophones. Il s’agit d’une adaptation français du « National Adult Reading Test ». Le test originel est restandardisé en 1991 par Nelson et O’Connell. La version françaises, le fNART, est établi par Bovet et al.

 

3. Procédure  

Le déroulement du test s’effectue dans des conditions où les deux sujets peuvent être concentré de manière optimale. Aucun temps limité n’est imposé durant la passation. Pour que l’évaluation de la prononciation soit bien réalisée, l’enregistrement du processus est indispensable. Étant donné que mon identité étrangère interfère probablement avec mon jugement de la prononciation, il m’a été nécessaire d’être accompagné d’une personne française pendant la passation et l’évaluation.

 

III. Résultats

Le sujet jeune a obtenu un score de QI de 109,04, et le sujet âgé, un score de QI de 110,58. Le résultat montre que le sujet âgé obtient, sur ce test, un meilleur score de QI que le sujet jeune. Contrairement au test précédent, le QI estimé varie en fonction du nombre d’erreurs commises. Le sujet âgé commet moins d’erreurs (9 bonnes réponses sur 33) que le sujet jeune (10 bonnes réponses sur 40). Leurs taux d’erreur sont respectivement de 27% pour le sujet âgé, et de 30% pour le sujet jeune.

 

IV. Discussion

Les deux sujets ont un niveau de QI similaire, pareillement au test précédent. Au niveau du taux d’erreur, respectivement, le sujet jeune a commis 5% d’erreur en moins que sur le test précédent, et le sujet âgé a commis 7% d’erreur en plus que sur le test précédent. Cependant, leur taux d’erreur moyen ne varie que de 1% entre le test précédent et celui-ci. D’après le résultat du test, l’effet de Cohorte est toujours présent.

 

En 2005, une recherche sur “L’estimation de l’intelligence prémorbide chez les francophones” par Mackinnon, A. et R. Mulligan est publiée, ce test est considéré comme actuel. Toutefois, comme la divergence de la prononciation du mot « Chelem » change entretemps actuel et passé, on ne pourrait pas prédire le niveau prémorbide d’après qu’un seul test.

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