Quand le jeu n'est plus un jeu
Commentaire de texte : Quand le jeu n'est plus un jeu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexhappy • 9 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 271 Mots (6 Pages) • 1 059 Vues
Devoir 1B (10 %)
Consignes
Vous devez rédiger un texte explicatif de 400 mots (± 10 %, soit entre 360 et 440 mots). Il doit inclure une introduction, un développement et une conclusion.
Lisez la mise en situation, puis répondez à la question.
Mise en situation
Quand le jeu n’est plus un jeu Une femme dans la trentaine s’adonne aux jeux de hasard depuis une dizaine d’années. Au début, elle se contentait d’acheter un ou deux billets de loterie par semaine. Elle gagnait une petite somme de temps à autre, ce qui la portait à se procurer d’autres billets. Graduellement, elle s’est mise à acheter chaque semaine une vingtaine de billets de loterie – afin, disait-elle, de maximiser ses chances de gagner. Cette nouvelle habitude lui coutait environ 100 $ par semaine, pour des gains de moins de 1 000 $ par année. Il y a six mois, elle a commencé à fréquenter le Casino de Montréal. Elle se justifie tout le temps en disant que c’est « sa » sortie de fin de semaine, exactement comme sa mère le faisait lorsqu’elle allait, elle aussi, au casino. Elle y entre tôt le samedi matin et y reste jusqu’à la fin de la soirée. Comme elle le dit à son entourage, elle y va pour se changer les idées et pour se gâter. Elle apporte 500 $ et, la plupart du temps, il ne lui reste qu’une cinquantaine de dollars à la fin de la soirée. Un gain intéressant de temps en temps lui donne néanmoins l’espoir qu’elle va éventuellement gagner un gros montant. Chaque fin de semaine du mois dernier, pour « se refaire », elle s’est présentée au Casino de Montréal avec 1 000 $ en main et y est demeurée du vendredi soir au dimanche après-midi. Elle avait toutefois perdu toutes ses économies depuis un bon moment et avait dû emprunter pour pouvoir jouer. Elle pense qu’elle doit réagir avant qu’il ne soit trop tard. D’autant plus que les sites de casinos virtuels ou les jeux de casino en ligne, qu’on retrouve de plus en plus sur Internet, l’attirent fortement. Elle se demande si elle n’est pas atteinte du « jeu pathologique », expression qu’elle a déjà entendue à la télévision. Elle décide donc d’aller consulter une psychothérapeute. La jeune femme se rappelle, pour l’avoir appris dans ses cours de psychologie au cégep, qu’il existe une approche thérapeutique appelée béhavioriste. Elle pense que cela pourrait l’aider à faire disparaitre ou, à tout le moins, à diminuer son comportement de jeu excessif. La thérapeute béhavioriste établit d’abord la procédure suivante : chaque fois que le comportement indésirable de jeu se manifeste chez sa cliente (acheter des billets de loterie ou aller au casino), il est suivi d’une punition : elle doit alors verser une somme importante à un organisme de charité. Plus tard dans la thérapie, la jeune femme assiste aux côtés de sa thérapeute à une réunion d’ex-joueurs pathologiques, au cours de laquelle ils livrent des témoignages. Ces ex-joueurs racontent avoir tout perdu (épargne, maison, conjointe ou conjoint, emploi, estime d’eux-mêmes) et témoignent des bienfaits (situation financière positive, santé psychologique, stabilité professionnelle, harmonie dans le couple) qui ont suivi l’arrêt de leur comportement de jeu excessif. |
Finalement, de concert avec sa cliente, la psychologue dresse une liste de comportements désirables à renforcer, notamment les deux suivants : effectuer des sorties sociales (danse, cinéma, etc.) autres que d’aller au casino, et acheter des billets de tirage pour une cause que sa cliente appuie plutôt que de se procurer des billets de loterie. Pour chacun de ces comportements, la thérapeute fixe un nombre précis de pièces à remettre à sa cliente et détermine les récompenses que cette dernière peut s’offrir à l’aide d’un nombre préétabli de ces pièces, par exemple des livres et des repas au restaurant. Par contre, lorsqu’il y a rechute (achat de billets de loterie, sortie au casino), la thérapeute lui enlève plusieurs des pièces accumulées. |
Question
Décrivez comment les principaux concepts de l’approche béhavioriste expliquent ce comportement de jeu excessif, puis les aspects spécifiques de la procédure thérapeutique qui sont appliqués par la psychologue.
Votre réponse
Un jeu dangereux Qui n’est jamais allé au casino ou qui n’a encore jamais acheté de billet de loterie? Pour certaines personnes, malheureusement, les sorties au casino et les achats de billets de loterie peuvent empoisonner votre vie. Comme c’est le cas de cette jeune femme qui n’en peut plus de vivre avec cette dépendance, le jeu pathologique. Voyant qu’elle s’enfonçait de plus en plus elle décida de consulter une psychothérapeute. La thérapie béhavioriste est utilisée par celle-ci. J’expliquerai ainsi le comportement de jeu excessif et les aspects spécifiques de la procédure thérapeutique avec l’approche béhavioriste utilisée par la psychothérapeute. L’orientation béhavioriste considère que les difficultés psychologiques sont liées à des pensées ou à des comportements inadéquats qui ont été appris par une personne qui fait partit de l’envi- ronnement quotidien. Dans le cas présenté, la jeune femme mentionne que sa mère avait le même problème de jeu et qu’elle aussi se justifiait constamment lorsqu’elle allait jouer au casino. L’apprentissage par observation est un des concepts du béhaviorisme, la jeune femme a vu sa mère aller jouer au casino régulièrement, comme la plupart des enfants, elle recherche donc à reproduire ce comportement, puisque sa mère fait instance de modèle pour elle. Ayant réalisé cette problématique, elle décida d’aller consulter. La thérapeute utilise donc 3 procédés thérapeutiques avec la cliente. Le premier procédé se nomme « conditionnement aversif ». Le comportement à éliminer est suivi d’une punition. Dans ce cas-ci, le comportement indésirable est le jeu au casino et l’achat de billet de loterie, la thérapeute suggère donc de verser une somme importante à un organisme de charité si jamais ce comportement se produit. C’est une punition positive puisque le stimulus désagréable, donner à une œuvre de charité, a pour but de diminuer le comportement non désiré. La deuxième procédure consiste à la présentation de modèle pour la cliente. La jeune femme assiste à une thérapie de groupe avec d’autres personnes ayant des problèmes de jeu. Cette procédure veut que l’individu s’identifie à un modèle positif. Les membres de la thérapie de groupe racontent à quel point ils se sont rendus aux plus profond des abîmes pour ensuite s’en sortir en ayant une vie beaucoup plus positive maintenant. En écoutant ses témoignages, la jeune femme se sentira moins isolée et s’apercevra qu’il est possible de s’en sortir. Le troisième procédé proposé par la thérapeute est l’économie de jetons. En établissant une liste de comportements à renforcer, des jetons seront donnés ou enlevés à la cliente qui lui permettra ensuite d’avoir une récompense. Comme par exemple se procurer des livres ou des repas au restaurant. La jeune femme obtient des jetons en adoptant des comportements désirables comme effectuer des sorties sociales et acheter des billets de tirage pour une cause qui lui tient à cœur. Elle gagnera donc des jetons, par contre, si elle fait une rechute, des pièces accumulées seront enlevées. Chaque comportements désirables vaut un certain nombre de jetons. Pour conclure, le béhaviorisme a but pour de prédire et contrôler un comportement non désirable, comme le jeu pathologique du cas précédemment abordé. En appliquant les trois procédés suggéré par la thérapeute, soit le conditionnement aversif, la présentation de modèle et l’économie de jetons, la jeune femme devrait pouvoir reprendre le contrôle de sa vie. La route vers la guérison ne se fera pas sans efforts et moments de découragement, mais elle a les outils pour s’en sortir. Nombre de mots : 422
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