Fiche de lecture, Rainis, N. (2001). Le phénomène de transférence inconsciente et le témoignage oculaire. Dans J.M. Monteil & J.L. Beauvois (Eds), La psychologie sociale, T. 5 : Des compétences pour l’application, Grenoble : Presses Universitaires
Fiche de lecture : Fiche de lecture, Rainis, N. (2001). Le phénomène de transférence inconsciente et le témoignage oculaire. Dans J.M. Monteil & J.L. Beauvois (Eds), La psychologie sociale, T. 5 : Des compétences pour l’application, Grenoble : Presses Universitaires . Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angenoir100 • 15 Mars 2018 • Fiche de lecture • 963 Mots (4 Pages) • 1 189 Vues
Fiche de lecture
Encadré 12
Référence bibliographique :
Rainis, N. (2001). Le phénomène de transférence inconsciente et le témoignage oculaire. Dans J.M. Monteil & J.L. Beauvois (Eds), La psychologie sociale, T. 5 : Des compétences pour l’application, Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 366-369.
Sujet général :
Présentation du phénomène de transfert inconscient d’identité d’une personne à une autre appelé transférence, qui intervient chez un témoin oculaire d’un crime, au cours du processus d’identification policière ou de reconstitution, et qui est souvent responsable d’erreur judiciaire.
Mots clés :
Transfert inconscient, transférence, identité, témoin oculaire, crime, identification policière, erreur judiciaire.
Domaine d’intervention :
La justice
Présentez succinctement les trois approches théoriques de la transférence (notamment principe et moment concernés) :
Approche de Williams (1955) : le témoin oculaire du crime exposé à deux personnes différentes ne s’en souvient plus consciemment lors de l’identification policière et est donc susceptible d’identifier à tort la personne innocente sur un sentiment de familiarité élevé.
Approche de « confusion des souvenirs » initiée par Ross, Ceci, Dunning & Toglia (1994) :
le témoin oculaire se souvient consciemment avoir été exposé à deux personnes à deux moments différents, mais dès l’apparition du crime, ces personnes commencent à se confondre et finissent par n’en faire qu’une dans le souvenir du témoin.
Approche théorique de « défaillance du contrôle des sources du souvenir » de Lindsay & Johnson (1989) : le témoin oculaire a conscience d’avoir été exposé à deux personnes bien distinctes et que chacune d’elles a effectué des actes différents, mais lors de l’identification, le témoin n’impute pas le crime à la bonne personne et désigne alors la personne parasite.
Citez trois variables impliquées dans le processus d’identification qui affecteraient par ailleurs le phénomène de transférence (lui étant toutefois liées) :
- Le degré de ressemblance physique entre le protagoniste du crime et la personne parasite
- Le degré d’intensité émotionnelle du témoin oculaire ressentie pendant l’infraction
- Le délai écoulé entre l’infraction et la participation du témoin à la parade d’identification
A partir de ces trois variables, vous proposerez deux études relatives à ce domaine d’intervention (une par variables sélectionnées, donc deux au total) qui illustreront le rôle attendu de celles-ci dans les erreurs d’identification.
L’une de ces études renverra à une étude de laboratoire et l’autre à une étude appliquée.
- Etude 1 :
Dans le cadre de travaux expérimentaux ou appliqués sur le phénomène de transférence, vous vous interrogez sur l’implication de :
- Nom de la variable :
Délai écoulé entre le crime et la parade d’identification
- Type de recherche et lieu de production du savoir (argumentez votre propos)
Recherche expérimentale menée en laboratoire : production d’un savoir fondamental (permet de mettre en évidence le rôle de la variable dans les erreurs d’identification judiciaire), manipulation de variables, contrôle des variables secondaires (même scène de crime visionnée) pour ne pas influencer les résultats, comparaison entre les conditions expérimentales.
- Hypothèse :
L’augmentation du délai entre l’infraction et la participation du témoin à une parade d’identification augmente le phénomène de transférence.
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