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Analyse d'un récit de vie fictif, selon la théorie d'Erik Erikson

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Par   •  29 Novembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  3 654 Mots (15 Pages)  •  1 471 Vues

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Une Analyse d’un Récit de Vie, Version A : Micheline

Une courte introduction de l’analyse

Cette analyse révisera un récit de vie fictif, version A: Micheline. Elle se basera sur la théorie de développement psychosociale d’Erik Erikson. L’analyse servira à expliquer les événements et expériences de la vie de Micheline et la résolution de chaque stade selon les enjeux présentés dans la grille d’Erikson. Chaque stade psychosocial est associé à un groupe d’âge approximatif. Chaque stade présente une crise développementale différente qui servira à conduire la personne à adopter une nouvelle force adaptative, qui est le résultat d’une relation équilibrée entre son self et le monde social. Pour développer la force adaptative désirée d’un certain stade, la personne doit résoudre une tension entre deux polarités (syntonique et dystonique) entre lesquelles l'équilibre se retrouvera. Lorsque l'équilibre n’est pas réussi à un certain stade, Erikson propose deux possibilités de maladaptation. Un pôle syntonique surdéveloppé comparativement au pôle dystonique cause en une tendance mésadaptative tandis qu’un pôle dystonique surdévoppé résulte en une tendance inadaptative.

Question 1, étape 1: Un sommaire des enjeux couvrant l’enfance et l’adolescence

Le premier stade se passe entre la naissance et l’âge d’un an. Ce stade est centré sur l’acquisition de l’espoir comme force adaptative. La tension qui s’installe est entre la confiance de base et la méfiance. Ce stade est résolu par la façon dont les parents ont soin de leur bébé et répondent adéquatement à ses besoins. Une tendance mésadaptative est la mésadaptation sensorielle tandis qu’une tendance inadaptative se présente par le retrait.

Le deuxième stade se déroule entre les âges d’un et trois ans. Les enjeux à ce stade sont un sens d’autonomie versus un sentiment de doute ou de honte. Ce stade bien résolu laissera l’enfant avec une force adaptative de volonté. Une tendance mésadaptative est une bonne volonté excessive tandis qu’une tendance inadaptative est un doute de soi compulsif. Le bilan à ce stade est toujours sous la responsabilité des parents qui supportera l’enfant à développer l’indépendance à son rythme à lui, sans être recouvert ou poussé hors ses propres limites.

Le troisième stade fait référence aux âges de trois à cinq ou six ans. À ce stade, les deux polarités sont un sens d’initiative et un sens de culpabilité. Si ce stade est bien résolu, l’enfant sera en mesure d'entreprendre ses propres buts et objectifs. La résolution de ce stade dépend encore une fois des réactions et des interventions des parents, mais aussi celles de la famille immédiate lorsque l’enfant tente d’entreprendre des buts. Une tendance mésadaptative est un caractère impitoyable et une tendance inadaptative est l’inhibition.

Le quatrième stade correspond aux âges où l’enfant est à l’école primaire, entre cinq et douze ans. À ce stade, la force adaptative est un sens de compétence. Ceci est acquis par un équilibre entre les polarités de travail et d’infériorité. Le développement d’un sens de compétence dépend de la façon dont l’enfant se sent valorisé quand il exerce ses compétences et les habiletés qu’il développe en processus. Une tendance mésadaptative est une rigidité dans l’expression de ses compétences tandis qu’une tendance inadaptative est l’inertie, où l’enfant ne tente pas d’utiliser ses compétences.

Le cinquième stade enveloppe l’adolescence. Les deux polarités sont une identité unifiée versus une confusion de rôles. La force adaptative est la fidélité. Dans ce contexte, la fidélité se définit comme une capacité d’avoir une relation positive et réciproque dans la société pour laquelle il contribue. Cela dit, la tendance mésadaptative est le fantasme, qui est d’être rigide dans ses croyances. Une tendance inadaptative est la répudiation, ce qui veut dire que l’enfant n’accepte pas les gens comme ils sont et qu’il ne reconnaît pas les différences uniques de soi ni celles des autres.

Question 1, étape 2: Les éléments du récit de vie qui correspondent à l’enfance et l’adolescence

1. J’y suis demeurée jusqu'à mon départ pour l’université à 18 ans.

2. J’ai été une enfant très attendue.

3. Elle a cessé de travailler à l'hôpital pendant sa grossesse et elle s’est entièrement consacrée à moi jusqu'à mon entrée à l’école.

4. Je me rappelle qu’elle était toujours fière de moi et qu’elle m'encourageait beaucoup à relever de nouveaux défis, tant à la maison, à l'école, que dans mes autres activités, mais sans jamais faire de pression sur moi. Elle attendait que je sois prête.

5. Elle a fait partie, pendant plusieurs années, du comité de parents de mon école.

6. Je me rappelle les soirs, en 6e année, ou toi et moi nous restions après la classe avec soeur Berthe pour aider dans leurs devoirs des filles de notre classe qui avaient de la difficulté.

7. J'étais une ado très active et engagée dans toutes sortes d’activité: les Jeannettes puis les Guides et le volleyball intramural, notamment. J’ai commencé à garder le petit Louis un samedi soir sur deux.

8. À 15 ans je donnais des cours de patinage aux jeunes.

9. Et de 16 à 18 ans j'ai passé les étés à Toronto comme gardienne d’enfants.

10. Je voulais apprendre l’anglais.

11. J’ai même dû, par manque de temps, cesser mes cours de violon après sept années.

12. C’est à Toronto, lors de deuxième été là-bas que j’ai eu mon premier chum.

Question 1, étape 3: La résolution des stades et un portrait de l’âge adulte

Les trois premiers éléments retirés du récit de vie concernent la résolution du premier stade de vie de Micheline. Le premier point démontre que le milieu de vie où Micheline a grandi à tous les stades de son enfance et celui d’adolescence étaient stables. En étant toujours dans la même maison, elle a eu un environnement constant, ce qui est surtout important pour le développement de la confiance durant le premier stade de vie.

De plus, en étant un enfant attendu (voir point numéro deux), elle perçoit son environnement comme aimant parce qu’elle est acceptée et

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