Etude psychologique maquillage
Étude de cas : Etude psychologique maquillage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vldanaelle • 17 Mars 2016 • Étude de cas • 2 967 Mots (12 Pages) • 2 214 Vues
Psychologie sociale :
La perception d'une femme avec et sans maquillage
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Table des matières
I. Introduction
II. Expérience à l’appui
III. Hypothèses
IV. Questionnaires administrés
V. Résultats
A. Le secteur d’activité
B. Le revenu mensuel
C. Est-elle jolie ?
D. Paraît-elle confiante ?
E. Paraît-elle arrogante ?
F. Paraît-elle sérieuse ?
G. Paraît-elle séductrice ?
H. Paraît-elle vulgaire ?
I. Paraît-elle sexy ?
J. Paraît-elle sportive ?
K. Paraît-elle triste ?
L. Paraît-elle négligée ?
M. La pensez-vous influente ?
N. Pourriez-vous être ami avec elle ?
O. Pourriez-vous sortir avec elle ?
VI. Réponses aux hypothèses
Introduction
Le maquillage consiste à utiliser des produits cosmétiques dans le but d’embellir son visage, notamment pour cacher des imperfections, ou encore mettre en avant certains traits physionomiques.
Cette technique d’embellissement était déjà présente 3 000 ans avant JC, dans l’Egypte ancienne où le maquillage avait une grande signification. Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà.
Le maquillage a donc traversé les siècles et est, aujourd’hui, implanté dans nos sociétés.
De nos jours, beaucoup de femmes se maquillent quotidiennement. Certaines pour le plaisir, d’autres pour cacher un complexe. Il semblerait que le maquillage soit un moyen d’influencer l’image que nous avons de nous-même, nous permettant de rectifier cette image qui ne nous convient pas. En effet, en modifiant ce qui est visible par les autres, et ce qui ne nous convient pas, le maquillage nous permet de contrôler l’image que nous renvoyons à autrui. Le maquillage est alors considéré comme une protection face à l’extérieur. Le maquillage serait-il alors un moyen de se faire accepter ?
Ainsi, nous avons décidé de porter notre étude sur : Comment le maquillage influence-t-il la perception d'une femme chez les hommes âgés de 35 à 50 ans?
Nous avons choisi d’interroger un panel d’hommes de 35 à 50 ans, afin de mesurer l’impact du maquillage sur leurs impressions. En effet, le maquillage fait écho, en partie, à la séduction et le fait d’avoir l’avis de personnes qui, majoritairement, ne se maquillent pas, était selon nous idéal pour analyser les différents préjugés que peut susciter le maquillage chez une femme.
Expérience à l’appui
Les femmes qui se maquillent sont vues comme plus sympathiques, plus compétentes et plus fiables que celles qui ne se maquillent pas, d'après une étude de chercheurs d'Harvard et de l'université de Boston.
L'étude a été financée par Procter & Gamble, une multinationale qui possède entre autres des marques de produits cosmétiques comme Cover Girl, mais la recherche menée par des scientifiques reconnus et indépendants de la marque, assure le New York Times, et l'étude a été publiée dans un journal scientifique.
Pour leur recherche, les scientifiques ont photographié 25 femmes de 20 ans à 50 ans, blanches, noires et hispaniques. Leur visage a été photographié sans maquillage, puis avec trois types de maquillage différents qualifiés par les scientifiques de «naturel», «professionnel» et «glamour». Elles n'ont pas eu le droit de se regarder dans un miroir, pour que leur propre perception d'elles-même n'influe pas sur celle d'observateurs extérieurs.
149 adultes, dont 61 hommes, ont regardé chaque photo pendant 250 millisecondes, juste assez pour en tirer un jugement rapide, puis 119 autres adultes (dont 30 hommes) ont eu tout le temps qu'ils voulaient pour regarder les mêmes visages.
Quelle que soit leur durée d'observation, les cobayes ont trouvé que les femmes qui portaient du maquillage (en fait celles avec un contraste entre leurs lèvres / yeux et leur peau) paraissaient plus compétentes que celles sans maquillage.
Seule différence : les observateurs qui ont pu regarder sans limite de temps les photos ont trouvé que les femmes avec un maquillage «glamour» étaient moins fiables que les femmes sans maquillage, mais toujours plus compétentes.
La scientifique qui a menée l'enquête, Nancy Etcoff, affirme à ABC News que ces découvertes pourraient servir aux femmes en révélant que les produits cosmétiques ont un impact sur la perception des autres qui va plus loin que de simplement trouver une femme plus ou moins attirante lorsqu'elle est maquillée :
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