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Commentaire Celine

Cours : Commentaire Celine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2016  •  Cours  •  669 Mots (3 Pages)  •  935 Vues

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Ce corpus est constitué de 3 documents, ayant tous une thèse commune : la critique de la société. Nous avons ici à faire à des oeuvres théâtrales. Nous trouvons tout d’abord un extrait de l’acte I scène 6 provenant de L’île des esclaves, comédie publié en 1725 par Maritaux.

De plus, nous avons à notre disposition un extrait de l’acte III scène 8 du Jeu de l’amour et du hasard, publié par le même auteur en 1730. Nous étudierons ensuite une oeuvre bien plus récente, un extrait de la scène d’exposition Des bonnes de Jean Genet, jouée pour la première fois en 1974. Nous tenterons de voir en quoi le travestissement des personnages de ces oeuvres permet de faire une critique de la société.

Pour cela, nous étudierons dans un premier temps cette mise en abyme réalisée par deux des auteurs, dans un second temps, nous nous concentrerons sur la réflexion psychologique et politique que ces oeuvres procurent.

Dans un premier temps, nous constatons que Marivaux dans l’île des esclaves ainsi que Genet dans Les bonnes ont utilisées le procédé de la mise en abyme, c’est à dire qu’une pièce de théâtre est enchâssée dans une autre pièce de théâtre. En effet, dans L’île des esclaves, nous pouvons nous représenter les véritables maîtres, comme assis sur scène, de manière à imiter le public. Iphicrates et Euphrosine sont en train de regarder les deux esclaves faire leur comédie. Hors de la scène se trouve le vrai public qui est lui venu pour regarder l’île des esclaves. Tous cela est confirmé par les didascalies telles que « Iphicrate à Arlequin »l29. En résumé, il y a deux spectateurs, nous et les maîtres. Concernant la pièce de Genet, les deux bonnes, ont élaborées un jeu de rôle visant à montrer le type de relation qu’elles sont avec leur maitresse : « Solange change soudain d’attitude »l7 , « Claire s’assied à la coiffeuse »l8. Par ailleurs, nous pouvons dire que trois oeuvres sont des parodies, où les valets se travestissent pour imiter leur maitre. Arlequin s’exclame « Ah! Ah! Ah! »l48 alors qu’il est a genoux, cela créer un décalage par rapport à l’histoire.

L’aspect de parodie est présenté chez Genet par les exagérations/hyperbole : « Brume de vos marécages »l 20 en parlant de la salive de la bonne. Clair semble exagérée le rôle du « méchant »chez la maitresse, ce qui provoque un dégout. Dorante lui se travestit en sont valet Arlequin et Silvia en sa servante Lisette. Dorante se dénonce assez rapidement mais quant à Silvia, elle se fait désirée : «  Vous m’aimez donc ? Non,non »l21.

Dans un second temps, nous allons étudier la réflexion politique et social que ces textes procurent. Nous trouvons dans chacun des textes beaucoup d’exclamation « Que vous êtes grosse »l 16 chez Genet, « Belle conversation »7 (l’ile des esclaves), « que viens-je d’entendre »l16 ce qui nous indique des ordres et donc une autorité hiérarchie. Cette aspect d’autorité est renforcée par les nombreuses utilisation de l’impératif d’ordre « Taisez vous idiote »l27.

Claire et Solange, tout comme Arlequin et Cléanthis sont dominés par une personne sans laquelle ils ne peuvent survivre. De plus, Genet nous montre cette relation maitre/valet par le fait que Claire jouant la maitresse exige une robe « blanche, à paillettes »

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