Relation Parent Enfant

1ère Partie : Synthèse de documents :

Pour les parents, les enfants sont une forme de continuité d’eux même, un moyen de vivre plus longtemps et plus de choses, même si c’est à travers d’autres personnes. C’est ce que l’on appelle l’héritage, un transfert d’une génération à une autre. En effet, les enfants sont dans l’obligation de perpétuer les valeurs de leurs prédécesseurs, cependant cette transmission entre générations ne se passent toujours de façon idéale. Cependant, quelle est le rôle de cette transmission ? C’est à cette question que nous allons répondre à l’aide de 4 documents, Le Cid de Corneille, qui met un fils face à son devoir envers son père, même si cela doit interférer dans la relation avec la femme qu’il aime. Pierre Bourdieu met lui aussi à mal la notion d’héritage dans son essai Les contradictions de l’héritage en réfléchissant sur les conflits familiaux liés à l’héritage. Copitet dans Patrimoine, transmission et filiation étudie les liens entre les générations, leurs fonctions et la manière dont s’effectuent les transmissions à travers le temps. Enfin Plantu dans Wolfgang, tu feras informatique ! évoque la transmission culturelle.

Pour répondre à cette question, nous allons voir dans un premier temps les fonctions et les utilités de la transmission. Nous étudierons ensuite les risques et les obstacles à cette même transmission.

Quel sont donc les rôles de la transmission pour l’homme, dans le texte de Corneille, le rôle du fils est de perpétuer l’honneur de sa famille, de ceux qui l’ont précédé, il se doit donc de transmettre dans sa valeur. C’est aussi un moyen de rembourser la dette qu’il a envers son père, le fait de l’avoir fait naitre, de l’avoir éduqué et de lui avoir inculqué le sens de l’honneur. Dans ce texte, Corneille souhaite montrer que l’héritage transmis par le père créé un groupe social, un ensemble de valeur relatif à un même groupe de personne, une famille, c’est un moyen de transmission de certaines valeurs qui permettrait de maintenir la cohésion d’un groupe et donc d’assurer sa pérennité. On retrouve ces même idées dans l’essai de Pierre Bourdieu, ou cette transmission se fait de manière inconsciente, elle passe par la mise en place d’un projet, tel qu’un père qui souhaite que ses enfants ait un métier semblable au sien, c’est d’ailleurs l’idée que l’on retrouve aussi dans le document 4, le dessin de Plantu, Wolfgang, tu feras informatique ! L’héritage perpétue la lignée dans l’orientation voulu par le père, le fils peut prolonger les idées, les envies de son père en accomplissant ce qui est idéal pour lui. L’article de Copitet, Patrimoine, transmission et filiation reprend les mêmes idées, la transmission permet de donner une sorte de mémoire collective reçue des générations antérieures, ce sont ces mémoires qui vont permettre de s’intégrer à un groupe, elle permet d’inscrire sa vie entre le passé et l’avenir.

Enfin, le dessin de Plantu, montre des effets légèrement différents des 3 documents précédents, c’est une image qui souligne les différences des différents milieux sociaux. Ce n’est plus un sentiment d’appartenance à un groupe qui est mis en avant, mais bel et bien la continuité d’une lignée sur le plan intellectuel et donc social. Le père vois son fils comme un autre lui-même, il veut donc que sa progéniture appartienne à ce qui pour lui apparait comme une appartenance à l’élite.

Cependant, la transmission ne se passe pas toujours comme le veulent les parents, cette dernière entraine parfois de nombreux conflits familiaux, c’est ce que nous allons voir dans cette deuxième partie.

En effet, la transmission passe parfois par une forme d’obligation à effectuer quelque chose pour les enfants, peu importe qu’ils le veuillent ou non. C’est le cas dans Le Cid de Corneille, où la transmission se heurte à une situation de dilemme où Don Diègue oppose l’honneur à l’amour et privilégie le premier, tandis que Rodrigue privilégie le second, ce qui déclenche chez lui l’idée du suicide, un conflit important est alors né entre le père et le fils, Rodrigue considère que le prix à payer est trop élevé. On retrouve la même situation dans le document 2, les attentes des parents sont parfois trop élevés pour les capacités des héritiers, les enfants ont alors un poids insurmontable sur leurs

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