Psycholohie Du Handicap
Mémoire : Psycholohie Du Handicap. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leclercl • 5 Février 2015 • 3 438 Mots (14 Pages) • 934 Vues
Psychologie du handicap
Introduction : l'effet pygmalion
L'effet pygmalion c'est l'influence de nos attentes sur le devenir des personnes que nous prenons en charge.
En 1968 Rosenthal et Jacobson font passer un test aux élèves d'une classe en prétextant que les résultats de celui-ci révéleraient mes enfants dont le potentiel d'apprentissage est important. Le vrai but de celui ci est d'effectuer une étude chez les enseignants.
En début d'année ils annoncèrent la liste des élèves retenus comme étant précoces aux professeurs, à la suite d'un pré-test de performance banal. Ces élèves étaient, en réalité, choisi au hasard.
Ils ont ainsi créé des attentes chez les enseignants concernant le devenir des enfants.
En fin d'année, les constats sont les suivants :
Que tous les élèves présentés comme précoces avaient progressé significativement
que des relations préférentielles entre ces élèves et les enseignants été nées
des systèmes de communication dans lesquels ces enfants désignés ont eu un rôle plus importants que les élèves non désignés comme précoces.
Tandis que les enseignants délaissent modérément les élèves qu'ils jugent peu performants, ils s'occupent un peu mieux des élèves jugés précoces ce qui, en retour, les rend effectivement plus performants.
I) Classifications
Le terme de handicap est difficile à définir tel quel. Il a donc fallu le découper en plusieurs domaines : la maladie, la déficience, l'incapacité et le désavantage.
La maladie relève du diagnostic et du traitement médical, la déficience (perte ou dysfonctionnement) résultent de la maladie. L'incapacité réside dans la réalisation de certains actes résultant d'une ou plusieurs déficiences. Le désavantage est la difficultés à remplir les rôles sociaux auxquels aspirent la personne ou que la société attend d'elle.
Maladie < déficience < incapacité < désavantage
Selon la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »
II) Handicaps moteurs
Le handicap moteur est un trouble permanent ou temporaire de la motricité lié à une atteinte, une affection cérébrale, médullaire ou neuromusculaire ou encore ostéo-articulaire. Ces troubles limitent ou interdisent l'accomplissement d'un rôle considéré comme normal.
1) Affections responsables de lésions cérébrales
a) L'infirmité motrice cérébrale (IMC)
L'infirmité motrice cérébrale est une atteinte non évolutive et non héréditaire des centres de commande des mouvements. Elle survient durant les périodes pré, péri ou postnatales (jusque 1 an). On compte environ 1 à 2 cas pour 10 000 naissances. L'IMC serait due à un traumatisme, une intoxication, une infection, un problème métabolique, une hypoxie ou une anoxie périnatale.
Les symptômes de l'IMC sont nombreux : altération de la marche, du maintien ou de la parole dues à des paralysies, parésies et des troubles du tonus, difficultés de la coordination des muscles antagonistes (spasmes), troubles du contrôle des gestes entraînant une démarche instable, un mauvais équilibre, des gestes imprécis, des tremblements …
De part ces nombreux symptômes ont peu observés des conséquences toutes aussi variées :
Déficience intellectuelle
troubles du langage
troubles sensoriels
épilepsie
troubles neuropsychologiques
troubles émotionnels, du comportement et de l'attention.
La lésion n'évolue pas mais entrave le développement de l'enfant.
b) Traumatisme crânien grave
Est caractérisé comme traumatisme crânien grave le traumatisme avec de perte de connaissance et/ou amnésie rétrograde et/ou déficit neurologique et/ou cérébro-lésion décelable dans un contexte traumatique ou plaie crânio-cérébrale.
On compte environ 170 000 cas par an en France dont 60% du à des accidents de la route. Il entraîne la mort ou des séquelles motrices, psychologiques et comportementales multiples et complexes. Ex : Phinéas Gage
Le traumatisme crânien grave a pour conséquences des troubles sensori-moteurs (auditifs, ophtalmique, de la déglutition), cognitifs (langage, mémoire, perceptions), comportementaux et dépressionnaire.
Globalement les déficits neurologiques se stabilisent au plus tard après 1 an et les déficits neuropsychologiques après 2 ans. Il existe trois catégories de récupération :
Bonne récupération : pas de séquelles ou séquelles mineures
Incapacité modérée : séquelles mais indépendance
Incapacité sévère : conscient mais dépendant.
Pour les patients avec une incapacité modérée ou sévère la prise en charge est longue et se prolonge après la sortie du centre de rééducation.
c) L'épilepsie
En France environ 450 000 personnes sont atteintes d'épilepsie. La crise éplileptique est une activité excessive, soudaine et brève de cellules nerveuses cérébrales. Les troubles associés sont d'ordre cognitifs, comportementaux et de l'humeur.
2)
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