Pourquoi est-il important de se souvenir
Commentaire de texte : Pourquoi est-il important de se souvenir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claire Pepette • 16 Octobre 2016 • Commentaire de texte • 800 Mots (4 Pages) • 7 350 Vues
CULTURE GENERALE ET EXPRESSION : « je me souviens »
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Le souvenir est la faculté de se rappeler des moments arrivés au passé. Dans ce cadre, nombreux sont ceux qui affirment que ces souvenirs prennent une part très importante à la formation de notre présent et notre avenir, Quatre documents dans ce corpus traitent ce thème et soulignent plusieurs point de vue. Le premier est un article paru dans philosophie magasine : « A quoi servent nos souvenirs ? » , écrit en juillet 2006 par Patrick ESTRADE. Le second est extrait du livre de Boris CYRUNLNIK : « Un merveilleux malheur » rédigé en 1999. L’ouvrage de Georges PEREC « Le souvenir d’enfance » paru en 1975 compose le troisième document de ce corpus. Enfin, le dernier document est un autoportrait de Frida KAHLO peint en 1944, intitulé « La colonne brisée »
Ce corpus nous amène à une réflexion : « Pourquoi est-il important de se souvenir ? », c’est ce que nous allons nous demander : Les souvenirs révélateurs de notre identité, mais aussi éléments fondateurs à notre construction.
Tout d’abord, notre identité se constitue au fur et à mesure des évènements qui écrivent notre histoire. Ces souvenirs vont influencer la personne que nous devenons, ils constituent un ensemble de pierres permettant de façonner une identité stable. L’ensemble des auteurs sont unanimes avec cette information. En effet, Patrick Estrade met en évidence cela. Pour lui, nos souvenirs ont du sens, de l’importance puisqu’ils vont nous aider à révéler ce que nous sommes. Boris Cyrunlnik partage cette idée, les souvenirs permettent de nous affirmer tel que nous sommes. Ils jouent un rôle fondamental dans la construction d’un sentiment d’identité et de continuité de l’existence. On peut même considérer que notre identité n’est ni plus ni moins que le récit de vie que nous construisons à partir des souvenirs de nos expériences passées. Pour Georges Perec, longtemps dans le déni, du à des traumatismes, il n’arrivait pas à s’identifier tel qu’il était. En redécouvrant certain de ses souvenirs, il a pu comprendre qui il était.
Parallèlement, à cette idée les quatre auteurs sont unanimes : l’être humain a besoin d’un souvenir pour comprendre qui il est. Si l’on en croit P. Estrade et G. Perec la mémoire permet de se découvrir, de s’identifier, de comprendre qui nous sommes et pourquoi nous agissons d’une certaine façon. De plus, notre passé est notre expérience. Il existe en nous et nous vivions avec, c’est notre personnalité, ils révèlent nos sentiments, nos émotions. B. Cyrunlnik explique que nos souvenirs influencent sur notre vision de la société, notre façon de penser. Ils sont socialisateurs. P. Estrade partage cette idée, tout comme F. Kahlo, pour eux les souvenirs nous informent, ils sont révélateurs de nos sentiments. Donc, notre histoire influence notre vie et contribue de près ou de loin à former notre personnalité. Les souvenirs décident de nos choix et influencent notre destinée
Enfin, les humains sont fait de souvenirs qui déterminent et construisent, qui retracent nos racines et ce que nous sommes. Ils sont les briques qui nous construisent. P. Estrade, G. Perec s’accordent à penser, se remémorer est déterminant, les souvenirs sont des repères, ils nous servent de guide. Pour F. Kahlo, le souvenir est la source du phénomène de la résilience. Réinterroger ses souvenirs et les intégrer dans un processus de socialisation et de création permet de traverser les souffrances passées et de se reconstruire.
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