Macbeth, William Shakespeare
Dissertation : Macbeth, William Shakespeare. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sousou27 • 11 Septembre 2018 • Dissertation • 938 Mots (4 Pages) • 1 718 Vues
Travail lié au champ d’étude
L’esprit humain est doué de raison. L’homme a donc ainsi par sa rationalité, la capacité de distinguer le bien du mal, car seule sa volonté dirige ses choix, mais est- il tout de même possible de perdre la raison ? La curiosité du comportement humain mène donc à vouloir apprendre à identifier et à comprendre les raisons qui influencent le développement d’un individu. Dans ce texte, il sera donc question de l’étude du thème de la folie chez le personnage de Lady Macbeth du roman Macbeth de William Shakespeare, sous l’angle de la psychologie. Nous allons donc expliquer la folie de Lady Macbeth d’un point de vue psychologique, tout d’abord à travers sa soif de pouvoir et ensuite, à travers l’emprise de ses remords.
Tout d’abord, Lady Macbeth cède à la folie, car elle avait une soif de pouvoir. En effet, elle manipule son mari Macbeth et le pousse à tuer le roi Duncan, afin que ce dernier prenne la place du roi. Macbeth pousse donc son mari au meurtre à travers le dialogue suivant : Macbeth.- « Si nous allions échouer ? » Lady Macbeth.- « Nous échouer ! Chevillez seulement votre courage au point résistant, et nous n’échouerons pas.» (Acte I scène 7). On comprend donc que Lady Macbeth est dévorée par l’ambition et désir faire exécuter un complot afin que son mari s’empare du trône. Le fait d'être une femme ne lui permet pas de s’approprier à elle-même la place du trône, c’est pourquoi elle désir accéder au pouvoir en régnant à travers son mari qu'elle arrive à manipuler. La manipulation lui est donc utile et nécessaire pour accomplir son but. La manipulation est donc une stratégie de contrôle sur autrui qui est conçue pour tromper et faire croire ce qui n’est pas. Son but est donc de persuader son mari et de le soumettre à ses propres désirs. De plus, elle fait preuve d’une grande cruauté et de perversité pour arriver à ses fins. Cette dernière s’exclame ainsi par la citation suivante : « Venez, venez, esprits qui assistez les pensées meurtrières ! Désexez-moi ici, et, du crâne au talon, remplissez-moi toute de la plus grande cruauté ; épaississez mon sang ; fermez en moi tout accès, tout passage aux remords » (Acte I scène 5). On comprend donc que sa soif de pouvoir est si immense, qu’elle veut faire preuve d’une grande cruauté et ce, sans vouloir avoir le moindre remord. Elle fait donc appel à des forces obscurs et désir devenir un être de noirceur. Autrement dit, elle ne veut pas avoir de compatissance et veut faire intentionnellement le mal. Elle est déterminée à s’emparer du trône, sa soif de pouvoir la rend ambitieuse et sa cruauté est sans pitié. Cette cruauté est donc inhumaine et un tel comportement est donc un problème de santé mentale.
Ensuite, Lady Macbeth sombre dans la folie, car elle fini sous l’emprise de ses remords. En effet, cette dernière hantée par les remords de ses crimes et se met à être somnambule, on le remarque à travers la citation suivante : « Va-t'en, tache damnée ! va t-en! dis-je… Une! deux! Alors il est temps de faire la chose!... L'enfer est sombre!... Fi! Monseigneur! fi ! un soldat avoir peur!... compte ? Pourtant qui aurait cru que le vieil homme eût en lui tant de sang?» (Acte V scène 1).On realise donc que Lady Macbeth est dévorée par les remords, qu’elle regrette profondément ses crimes, mais en quelques sortes de manière inconsciente, car elle est en phase de somnambulisme. Le somnambulisme fait partie de ce que la psychologie transpersonnelle qualifie comme «états non ordinaires de conscience». Un évènement marquant est donc le facteur qui demeure dans l’inconscient qui déclanche ainsi le somnanbulisme. La « tache damnée » dont il est question, fait donc référence au sang qu’elle a fait couler. Elle se lave les mains et essaye de faire partir la tache, mais n’y parvient pas, ce qui veut dire que ses remords demeureront gravés dans sa mémoire et ne partiront pas. Elle regrette alors les abominations qu’elle a commise, et craint même l’enfer. Elle sombre donc peu à peu dans la folie et reste hantée par les remords de ses crimes. Elle est donc dévastée par la culpabilité. De plus, Le médecin affirme que Lady Macbeth ne peut guérir de sa folie, lors d’un dialogue entre lui et le mari de cette dernière : Macbeth.- «Guéris-la de cela. Tu ne peux donc pas traiter un esprit malade, arracher de la mémoire un chagrin enraciné, effacer les ennuis inscrits dans le cerveau, et, grâce à quelque doux antidotes d’oubli, débarrasser le sein gonflé des dangereuses matières qui pèsent sur le cœur ?» Le médecin.- « En pareil cas, c’est au malade à se traiter lui-même.» (Acte V scène 3). Le mari de Lady Macbeth demande donc au médecin de trouver un moyen de faire oublier à sa femme ses remords et de la guérir de cette emprise, mais le médecin affirma qu’elle seule peut le faire, car cette emprise n’est rien d’autre que psychologique. Cette dernière prend donc conscience qu’elle est coupable, le mal qu’elle a commis se change en maladie et elle sombre finalement dans la folie.
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