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La connaissance de soi

Dissertation : La connaissance de soi. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Mai 2013  •  3 520 Mots (15 Pages)  •  9 011 Vues

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INTRODUCTION

1) Légitimité de la question

2) Position du sujet

3) Analyse des termes du sujet et reformulation synthétique du libellé

4) Problématique

I) La connaissance de soi peut être sincère (thèse)

A) La connaissance de soi, définition

B) Conscience de soi et connaissance de soi

C) L'action, l'expérience, le regard d'autrui

D) Le retour à soi et la parole sincère

Transition

II) La connaissance de soi peut ne pas être sincère

A) La mauvaise foi

B) Les limites de la connaissance de soi

C) Impossibilité de la connaissance de soi

Transition

III) La connaissance de soi doit être sincère

A) Le devoir de se connaître

B) L'exigence de sincérité

C) La sincérité comme conscience et critique des oeillères

CONCLUSION

- Un exemple de plan dialectique.

______________

INTRODUCTION.

1) Légitimité de la question

- La connaissance de soi semble, pour le sens commun, évidente : ne suis-je pas, parmi tous les objets de connaissance, celui qui m'est le plus proche et le plus familier ? Pourtant, il arrive que je me mente lorsque je présente une image de moi-même que je sais contraire à la

réalité. Cette duperie n'est-elle pas une des figures de l'ignorance ou de la méconnaissance de soi ? La complaisance envers soi ne rend-elle pas caduque la sincérité de cette connaissance ?

2) Position du sujet

- La connaissance de soi peut-elle alors être sincère ?

3) Analyse des termes du sujet et reformulation synthétique du libellé

- On nous demande ici de dire si la connaissance de soi et la sincérité peuvent coïncider. La connaissance de soi est une entreprise de découverte de soi et de ses capacités, ainsi que le résultat positif de ce travail. La sincérité consiste à croire en ce qu'on dit. La sincérité : la franchise, la loyauté, l'authenticité, ce qui est réellement et en toute bonne foi senti ou pensé. Est sincère celui qui est disposé à reconnaître la vérité et à faire connaître ce qu'il pense et sent réellement, sans consentir à se tromper soi-même ni à tromper les autres. Dès lors, la tâche qui consiste à savoir qui je suis et ce que je suis peut-elle en fait et en droit être authentique et loyale?

4) Problématique

Questionnement du sujet, mise en évidence de ses présupposés

- La question posée sous-entend que la connaissance de soi est généralement une entreprise vaine ou illusoire, dans la mesure où le moi est en même temps le sujet et l'objet de la connaissance de soi. A la fois juge et partie, le sujet partant à la recherche de lui-même serait un observateur intéressé, partial,

ce qui rendrait suspecte l'idée d'une connaissance fiable ou objective de soi. Or, si la connaissance de soi peut ne pas être sincère, est-il concevable qu'elle le devienne ? Quelles seraient alors les conditions d'une connaissance de soi authentique ? La sincérité n'est-elle pas d'ailleurs la condition sine qua non de la connaissance de soi ?

Problème

- Il s'agit de se demander si la connaissance de soi est par nature duplicité ou si elle peut devenir authentique. Dans l'acte de se connaître, la parole de bonne foi et l'être du moi (à supposer du reste qu'il en ait un) peuvent-ils coïncider ?

Enjeu

- Si la connaissance de soi peut ne pas être sincère, ne sommes-nous pas condamnés à vivre dans l'ignorance de nous - même, dans le mensonge à soi ? Faut-il alors renoncer à se connaître ? Un tel renoncement ne nous condamnerait-il pas à l'aveuglement et à l'aliénation (si la connaissance de soi est la condition de la maîtrise de soi) ?

I) La connaissance de soi peut être sincère (thèse)

- Il semble, aux yeux de celui qui tente de se connaître, que la connaissance de soi soit sincère : il suffirait, pour savoir qui je suis, de faire l'effort de me penser, de dire ce que je crois vrai à mon sujet et d'agir en fonction de mes convictions. Comment la connaissance de soi pourrait-elle ne pas être sincère puisque c'est moi, en mon âme et conscience, par un acte délibéré, qui choisi de partir à la rencontre

de moi-même ?

A) La connaissance de soi, définition

- Définition de la connaissance de soi : acte de la pensée qui pénètre et définit l'objet du sens intime - le soi ou le moi -, c'est-à-dire une réalité supposée permanente, support des qualités et des changements divers, principe de l'identité individuelle.

- La connaissance de soi se différencie de la conscience de soi : savoir que je suis (conscience de soi) n'est pas la même chose que savoir qui je suis et ce que je suis (connaissance

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