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La Parentalité

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Par   •  24 Juin 2012  •  1 937 Mots (8 Pages)  •  1 790 Vues

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La parentalité

Introduction

Pourquoi étudier la parentalité ?

Cela part du fait qu’à notre époque il y a énormément de mutations sociales et familiales qui induisent l’apparition du trouble de la relation entre l’enfant et ses parents. On s’est alors interrogé sur « la parentalité ». Ce trouble touche toutes les couches sociales. Ils vont se développer plus souvent dans les milieux précarisés parce qu’ils sont moins sensibilisés au repérage des perturbations psychiques. On est devant un risque de stigmatisation de ces populations auxquelles on répond par des campagnes de prévention.

I. Transmission et parentalité

 L’origine de la constitution des fonctions parentales et la phylogénétique (s’oppose à l’Ontogénétique)

La phylogénétique, est le produit des comportements dans la généalogie des espèces. Plus l’évolution des vertébrés se complexifie, plus on assiste à l’apparition de processus d’acquisition et d’apprentissage. Chez toutes les espèces, notamment chez les vertébrés la présence et la disponibilité parentale permettent :

Une construction d’identité

D’élaborer des schémas et des styles d’interactions. EX: la réaction phobique de situations traumatiques qui conduit à l’évitement, l’imitation = schéma de développement permettant d’intérioriser des attitudes chez des congénères)

Les apprentissages par essais et erreurs sont structurés par les comportements de punitions et de récompenses par les parents. L’enfant va maintenir ou lâcher un comportement.

 Les processus contribuant à la fonction parentale

4 axes pour explorer la fonction parentale :

Un axe formel : La fonction parentale repose sur le fait de s’autodéfinir, s’autodéterminer, et s’autoréférencer comme parent. Et on fait reconnaitre cette autodéfinition par l’enfant, les membres de la famille et la société.

Un axe matériel : c’est la capacité à assurer la subsistance de la famille (alimentation, bien matériel pour l’enfant)

Un axe énergétique : c’est la somme de travail que représentent les activités (soin protection et disponibilité parentale pour l’enfant)

Un axe informationnel : transmettre les valeurs de la famille et de la société à l’enfant.

 La transmission intergénérationnelle

Les comportements instinctifs de parentalité sont articulés et relayés par des apprentissages culturels (coucher son bébé sur le dos). On a une transmission intergénérationnelle de ces comportements. Pour les thérapeutes familiaux il y a 2 formes de transmission transgénérationnelles :

La différenciation (psychodiférenciation du self =soi) sur un registre émotionnel, sentimental, intellectuel de la personnalité par rapport à celle de ses parents. On se constitue alors un self propre.

La transmission des dons et des dettes : on a beau vouloir se différencier on va garder des dons (dessin, famille qui parle beaucoup) et des dettes (histoire de la famille) malgré nous que l’on va conserver.

 Evolution de la fonction parentale

Comme on vient de le voir, chaque parent est confronté à des transformations identitaires dès l’apparition du 1er enfant. Non seulement chaque parent doit se déterminer comme père ou mère, en fonction des exigences et de la personnalité de l’enfant, mais il doit encore faire reconnaître cette auto-détermination par l’enfant, par l’autre parent, par les proches, par la famille élargie et par l’environnement social. Le fait d’être parent implique une inscription dans tout un système ou on doit se reconnaître et être reconnu et évoluer ainsi.

La fonction parentale exige donc en permanence un injustement à l’autre et à la société. EX : Dans les années 50, le principe et qu’il ne fallait pas tenir compte des exigences de l’enfant (biberons à heure fixe) alors que la génération suivante a pris l’option inverse. Le risque est une éducation trop rigide avec des frustrations orales. Inversement, les risques de la génération d’aujourd’hui à vouloir trop tenir compte des exigences de l’enfant, est d’instaurer le phénomène de l’enfant roi. (Enfant de 7 ans faisant des cauchemars et se retrouvant dans le lit conjugal 3 fois sur 4 engendrant un enfant qui ne sait pas se rassurer seul).

L’ajustement d’un parent vis-à-vis de l’autre parent ; c’est trouvé un model éducatif en fonction de l’autre (se mettre d’accord sur une réponse donné à l’enfant).

II. Théories psycho-relationnelles

 La théorie de l’attachement de Bowlby (mère de fer et mère de laine)

Il traite de la question : qu’est ce qui est le plus important pour le nouveau né dans ses besoins primaires. ? Il a démontré que l’attachement est un système primaire spécifique. Il est présent dès la naissance et il a des caractéristiques propres à l’espèce. L’attachement n’est pas dérivé d’un autre besoin primaire tel que l’alimentation. (Le bébé ne s’attache pas à sa mère parce qu’elle le nourrit) il a pour fonction d’induire et de maintenir la proximité du contact avec la mère. Il permet au nouveau né d’identifier sa mère de façon sélective parce que c’est elle qui répond. Pour garder le contact, le bébé pleur, cri, sourie et identifie sa mère comme la personne qui répond majoritairement à son stimulus.

Spitz (associé au syndrome d’hospitalisme) appuie également la 1ère théorie.

 Le phénomène d’habituation

C’est la capacité d’apprendre à apprendre. Schématiquement, c’est passé de la mémoire de travail à la mémoire de long terme (apprendre à faire ses lacets : au départ l’enfant apprend et cela fini par devenir un automatisme). Il va l’intégrer dans son mode de vie et n’aura plus de réaction par rapport à ça.

 La théorie du conditionnement

Ce sont également des moyens d’apprentissage, sans le savoir on l’utilise tout

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