La Nuit Des Anges
Mémoire : La Nuit Des Anges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxdeplanta • 23 Mai 2014 • 884 Mots (4 Pages) • 722 Vues
Allocataire de recherche puis monitrice (1995-1998) dans le cadre du Cycle supérieur d’Histoire du xxe siècle de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Lucie Fougeron achève actuellement une thèse de Doctorat sur Art et politique : le PCF, ses plasticiens et le réalisme socialiste, des années 1930 aux années 1960. Elle a publié plusieurs articles dans des revues (Communisme, Sociétés & Représentations) et dans des ouvrages collectifs.
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Sociétés & Représentations
2003/1 (n° 15)
Pages : 416
DOI : 10.3917/sr.015.0195
Éditeur : Publications de la Sorbonne
Revue précédemment éditée par Nouveau monde Editions
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Dans le contexte de l’après-guerre, puis de la guerre froide, le développement du réalisme socialiste français (dénommé « Nouveau réalisme français » par ses acteurs) et les formes qu’il a prises sont étroitement liés aux choix politiques du Parti communiste français. Premier parti de France au plan électoral, il bénéficie d’un prestige et d’une capacité d’attraction considérables, hérités de son rôle dans la Résistance, en particulier auprès des intellectuels et des artistes. Ceux-ci le rejoignent en nombre, et non des moindres, comme Fernand Léger et Pablo Picasso dans le domaine des arts plastiques. Le PCF place alors son programme sous le mot d’ordre de « Renaissance française », lancé lors de son Xe Congrès, en juin 1945. La tendance est au regroupement, à l’union sur de larges bases. Ainsi, les positions du parti concernant les arts plastiques semblent alors suffisamment ouvertes pour que beaucoup s’y retrouvent : il « n’impose bien sûr à ses adhérents aucune esthétique particulière » [1] Georges Cogniot, « Les intellectuels et la Renaissance... [1] .
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Lors du XIe Congrès, en juin 1947, la direction communiste opère une rupture théorique, en définissant les principes d’une politique désormais volontariste en matière de culture et de création [2] Une vive polémique avait opposé l’année précédente... [2] . Laurent Casanova, responsable aux intellectuels, déclare : « Le Parti Communiste ne [peut] adopter une attitude d’indifférence à l’égard de l’esthétique » [3] Laurent Casanova, « Le communisme, la pensée et l’art... [3] . « La pensée et l’art » sont en effet « quelques-uns des aspects
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