Hypothalamus, homéostasie et comportements motivés
Fiche : Hypothalamus, homéostasie et comportements motivés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar euryphee • 22 Février 2022 • Fiche • 1 512 Mots (7 Pages) • 441 Vues
Psychobio – CM8 : la motivation
La motivation peut être perçue comme une force qui nous amène à réaliser un comportement.
Hypothalamus, homéostasie et comportements motivés
L’homéostasie = mécanismes qui maintiennent un certain nombre de paramètres internes de l’organisme dans des limites physiologiques étroites[pic 1]
L’hypothalamus : place centrale dans ces régulations, ex. régulation de la température du corps, équilibre hydrominéral ou équilibre énergétique
Ex. régulation de la température. Les écarts de température // aux normes physiologiques sont détectés par un groupe de neurones dans l’hypothalamus, qui orchestre une réponse intégrée de l’organisme, qui après ramène les valeurs de la température du corps autour de la normale.
1. Réponse humorale : stimulation ou inhibition production des hormones
2. Réponse viscéromotrice : ajustement de l’activité des système sympathique et parasympathique du système nerveux autonome (ex. tremblements)
3. Réponse motrice somatique : déclenchement de la réponse somatique motrice la plus appropriée à la situation (ex. rechercher la chaleur ambiante, boire chaud, …) 🡺 comportements motivés
1.Régulation à long terme des conduites alimentaires
Motivation principale pour se nourrir : maintenir des réserves d’énergie (consommée par organisme : cerveau) à un niveau suffisant pour faire face à une possible baisse. Comment ? Via
• État Prandial : le sang transporte des nutriments, et l’énergie –via anabolisme- est stockée sous forme de glycogène (dans les muscles et le fois) et triglycérides ("les graisses") dans le tissu adipeux
• État Post-absorption (ou post-prandial) : les molécules de glycogène et de triglycéride stockées sont hydrolysées* –via catabolisme- pour fournir à l’organisme substrats nécessaires au métabolisme cellulaire = carburant (glucose pour les neurones !)
*hydrolise = réaction chimique et enzymatique dans laquelle une liaison est rompue par l’action d’une molécule d’eau.
Système en équilibre = réserves reconstituées au même rythme que l’utilisation de l’énergie.
Si prise de nourriture et stockage > aux besoins, la masse graisseuse augmente 🡺 obésité.
Dans le cas contraire : inanition
Pour que le système reste en équilibre, il est nécessaire de réguler le comportement alimentaire en rapport avec les réserves énergétiques et leur vitesse de renouvellement…
2.Régulation hormonale & hypothalamique des conduites alimentaires et tissu adipeux
Des neurones dans l’hypothalamus détectent la chute des taux d’une hormone sécrétée par le tissu adipeux : la prise de nourriture est stimulée
1/Tissu adipeux et prise alimentaire
La masse corporelle est normalement stable. Ex : un animal forcé à manger va grossir. Mais dès qu’on stoppe le gavage il retrouve son poids initial et autorégule sa prise alimentaire. A l’inverse, une période de jeûne est rapidement compensée par 1 prise alimentaire normale.
Ce couplage du taux de graisse de l’organisme au comportement alimentaire suppose dès lors qu’il existe des échanges d’informations entre le tissu adipeux et le cerveau.
🡺 Études/souris (90's) découvrent gène "ob" qui renseigne le système nerveux sur l’état du tissu adipeux.
• L’ADN d’une souche de souris obèses n’a pas les copies du gène "ob".
• "Ob" code la leptine : protéine-hormone régulateur du comportement alimentaire en influençant les neurones de l’hypothalamus.
• Niveau comportemental : la leptine réduit l’appétit et accroît la dépense énergétique.
2/ Hypothalamus et comportement alimentaire
Des lésions/dysfonctionnements de l’hypothalamus chez l’animal et l'H ont des conséquences considérables sur comportement alimentaire et adiposité :
• Syndrome hypothalamique latéral : anorexie, qui se traduit par une réduction drastique de la prise de nourriture.
• Syndrome hypothalamique ventromédian : stimulation de la prise alimentaire, jusqu’à entraîner l’obésité.
3/ Effets augmentation/diminution taux de leptine sur l’hypothalamus
Elévation/diminution du taux de leptine, sécrétée dans la circulation sanguine, active des neurones du noyau arqué de l’hypothalamus, et via l’activation des neurones différents, amène à des réactions opposés…
LEPTINE+
1. Réponse humorale : sécrétion élevée des hormones (TSH et ACTH). En agissant sur thyroïde et glandes surrénales, stimulent métabolisme cellulaire.
2. Réponse viscéromotrice : stimule composante sympathique du SNA => augmentation métabolisme : élévation de la température.
3. Réponse somatomotrice : ralentit la prise de nourriture (on se motive à moins manger).
LEPTINE-
1. Réponse humorale : inhibition de la sécrétion des hormones TSH et ACTH. Diminution métabolisme cellulaire.
2. Réponse viscéromotrice : stimulation de la composante parasympathique du SNA.
3. Réponse somatomotrice : stimulation du comportement alimentaire (on est motivé à manger).
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