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Ethique et RSE: étude de cas sur la corruption

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Par   •  22 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  1 173 Vues

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Ethique et RSE : étude de cas de corruption

1. Le gouvernement malaisien, le Ministre de la Défense Rajib TUN RAZAK, le Roi de Malaisie, le parti au pouvoir

Acceptabilité sociale : ce qui pourrait être acceptable socialement par son peuple, c’est la décision d’investir dans de l’équipement militaire. De fait, face à la montée des pays qui entoure la Malaisie d’un point de vue économique et militaire (ex : la Chine), il se pourrait que le peuple soit rassuré par de tels investissements, leur assurant une protection en cas de guerre. Par exemple, des tensions ont déjà éclatés entre Philippins (musulmans) et Malaisiens (musulmans) concernant la revendication du territoire de Bornéo appartenant autrefois à un sultan musulman. Idem pour un territoire maritime qu’occupe la Malaisie (revendiquée par les Indonésiens) sur lequel elle avait permis l’exploration par la société Petronas des fonds marins en vue d’une éventuelle exploitation. Ceci n’avait pas été du goût de l’Indonésie qui a directement fait appel à quelques bateaux armés et avions militaires.

Durabilité : la vente de documents secrets concernant l’Etat de la marine Malaisienne, histoire avec laquelle Najib Razak est liée, a de très gros impacts aujourd’hui. De fait, cela fait plus de 10 ans que le scandale a vu le jour et fait l’objet d’une couverture médiatique de plus en plus importante, salissant l’image de Najib, et du parti au pouvoir. De plus, tant que le premier ministre est au pouvoir, il garde son immunité, chose qui changerait en cas de non-réélection de celui-ci par le peuple. Si le décalage incessant des dates des législatives favorise Razak, il laisse aussi le temps à Suaram et à la société civile de mener ses investigations et de récolter des preuves infaillibles de l’implication du politique dans ce scandale. Enfin, il est de plus en plus évident que l’intérêt de Najib était de financer sa campagne politique. Donc, cette décision du premier ministre de se laisser corrompre aura sans doute des répercutions importantes sur lui quand il ne sera plus au pouvoir, à moins que la justice ne soit elle aussi corrompue.

Responsabilité (globale) : Il est évident que ce montage ait été réalisé pour les intérêts des politiciens malaisiens. De plus, des organisations comme Amnesty international mettent l’accent sur le non respect des droits de l’homme dans ce pays : pot de vins, peine de mort, etc. sont souvent mis sur les devant de la scène par les médias. Par exemple, il apparaît clairement que le parti au pouvoir soit lié à l’assassinat de la maitresse d’Altantuya. Néanmoins, ce ne sont pas les seuls responsables dans cette affaire puisque certains membres du gouvernement français de l’époque aurait été au courant de quelques éléments de l’histoire. De plus, la justice malaisienne en faisant un procès éclair des deux policiers qui aurait assassiné Atluntaya peut être la preuve que celle-ci aussi était corrompue au moment des faits. Enfin, les deux sociétés française et la société espagnole sont également responsables dans cette affaire.

Flexibilité :

Adaptabilité : Comme la corruption est fréquente dans ce pays, le gouvernement a adopté un comportement qui n’est pas nouveau dans le contexte de son pays. Néanmoins, il ne s’est pas adapté au contexte général dans lequel évolue les pays développés. De fait, grâce à la rapidité avec laquelle s’échange l’info aujourd’hui, la volonté d’avoir des gouvernements de plus en plus transparents, etc., les pays du monde doivent faire davantage attention à leur image sur la scène internationale sous peine d’être accusé par les ONG, journalistes, etc.

Crédibilité : Par les nombreux travers en matière de corruption, la Malaisie n’apparaît pas comme un pays crédible. De fait, ce phénomène a l’air d’être quelque chose de courant sur le territoire. Dès lors, cela pourrait freiner certains investisseurs étrangers à investir dans le pays. De plus, sur la scène internationale, les éventuels engagements du gouvernement ne pourraient pas être vu comme crédibles. Enfin, la population peut également douté de ses propres dirigeants. Ceci, à terme, pourrait mener à un climat de révolution comme ça a été le cas dans plusieurs pays corrompus.

Légitimité : la place importante qu’occupent les personnes du gouvernement ne rende

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