Entre désir et satisfaction

Introduction :

Le désir peut-être vu comme la source de toutes nos émotions, qui renvoie à un état de manque. En effet, lorsqu’un désir n’est pas satisfait celui-ci provoque la frustration, et par conséquence il mène à un état de tristesse.

Tandis que la satisfaction d’un désir mène à un état de joie, qui est cependant éphémère étant donné qu’une fois que l’objet désiré est possédé, celui-ci perd notamment son caractère de désirabilité.

Ainsi, le désir est propre à l’individu. En effet les désirs sont ancrés dans une dimension psychique, concernant l’esprit et dépendent de l’imaginaire. L’animal est quant à lui incapable de désirer, il se contente simplement de satisfaire ses besoins, alors que l’Homme est sans cesse en quête de superflu.

Entre aliénation, appropriation et abstraction du désir, la question est de savoir s’il est préférable de libérer le désir ou se libérer de ce dernier.

Or, l’Homme cherche constamment à libérer le désir. N’est il pas abusif de dire que l’Homme est prisonnier du désir ? Le désir est-il la marque de la misère humaine? Faut-il rejeter tout ses désirs ? La difficulté que nous devons exploiter ici est la maitrise de ces désirs : en effet, comment l’Homme gère t-il ses désirs ?

L’enjeu consiste à comprendre comment vivre avec nos désirs pour être heureux.

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