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Les émotions du point de vue de l’individu

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Par   •  11 Octobre 2016  •  Cours  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  1 042 Vues

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Psychologie générale :

Les émotions

1ère partie : les émotions du point de vue de l’individu

A la fin du XVIIIe siècle, les émotions sont associées à un désordre mental.

L’image de la femme est le fait qu’elle ait « une raison limitée » et « des nerfs fragiles ». Elle est incapable de se gérer elle-même (jusqu’en 1965 par exemple elles ne pouvaient pas ouvrir un compte bancaire sans l’accord de leur mari).

Il y a des études sur les femmes hystériques.

Au XIXe sicèle, DARWIN (1872) étudie l’expressions des émotions chez l’homme et l’animal. Après avoir supposé la sélection naturelle (grande évolution d’espèces), il en déduit que les marqueurs émotionnels sont hérités par l’évolution de l’espèce. Il fait des parallèles entre l’enfant et l’animal.

A la fin du XXe siècle, DENZER (1991) évoque le fait que nos émotions influencent notre rapport au monde. Il étudie les sciences de l’affectivité.

« Les émotion colorent nos réactions à l’environnement » et « influences nos perceptions, leur caractère exagéré ou leur disparition est signe de pathologie ».

L’alexithymie est l’absence complète d’émotions. Une étude aux Etats-Unis montre que les tueurs en série représentent une proportion nettement supérieure à la moyenne.

Les émotions sont donc le signe du « fonctionnement normal » du système pathologique.

Une nouvelle psychologie naît à cette époque (1991)avec la psychologie positive. C’est une psychologie qui développe le bien-être, l’optimisme,… Elle étudie le fonctionnement optimal, le sens et le bonheur.

1) Définitions

1.1) Identification de la notion

L’étymologie vient de « e-motere ». Les émotions sont ce qui oriente notre attitude et comportement vis-à-vis de l’extérieur. C’est un mouvement provoqué par une excitation extérieure.

LAZARUS (1982) « une perception globale sous forme d’impression qui émerge d’une évaluation immédiate et intuitive »  le « feeling » !

REUCHLIN (1977) « sont émouvantes les situations dans lesquelles un désaccord prolongé apparaît entre ce qui est attendu et ce qui est observé »  décalage entre ce à quoi on s’attend et ce qu’on vit en réalité

Il y a trois manifestations de l’émotion (relatif consensus (=accord général) entre les psychologues) :

une réaction physiologique

une manifestation comportementale

une manifestation subjective

Exemple : quand on est en colère il y a 

-une augmentation du rythme cardiaque (= réaction physiologique)

-de l’agressivité, un froncement des sourcils (= manifestation comportementale)

-on ressent du déplaisir (= manifestation subjective)

1.2) Catégorisation des émotions

Y a-t-il des émotions primaires sur lesquelles seraient construites les autres ?

C’est en tout cas le supposition de Descartes et de Aristote. (cf document « psychobiologie émotions ») On peut classer parmi les émotions primaire la joie, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse. Ce sont les « couleurs primaires » des émotions. Mais les auteurs ne sont pas tous d’accord entre eux pour dire quelles sont les émotions primaires : voici quelques auteurs.

ECKMAN (1984)

Pour lui, il y a des programmes neuromoteurs de base et innés avec des caractéristique propres et des caractéristique discrètes.

Il a présenté des photographies de visages traduisant une émotion à d’autres peuples pour voir s’ils reconnaissaient les mêmes émotions que dans le peuple où avaient été prises les photos.

Paul Eckman rajoute dans les émotions dites « primaires » la surprise. Il distingue les émotions primaires (caractéristiques propres) et les émotions secondaires (caractéristiques discrètes).

TOMKINS (1962)

Pour lui, les émotions primaires sont l’intérêt, la joie, la surprise, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la honte.

IZARD (1971)

Idem que Tomkins avec en plus le mépris et la culpabilité.

IZARD et collaborateurs [Puttman et Haynes  à vérifier !] (1993)

Il rajoutent la timidité et l’hostilité.

1.3) Hiérarchie des émotions

Il faut distinguer ce qui relève de l’émotion et ce qui relève du sentiment.

Pour SARTRE (1939) les émotions sont plus fortes et dure plus longtemps tandis que le sentiment est moins fort et dure moins longtemps. Il esquisse une théorie des émotions.

L’émotion se projète toujours sur un objet alors que ce n’est pas forcément le cas du sentiment. (à vérifier !)

Il faut également distinguer humeur et tempérament.

Le tempérament est une prédisposition initiale qui permet de déclencher plus ou moins facilement un sentiment.

2) Rôles et fonctions

2.1) L’apparaisal

JACOBSON (1974) « lorsqu’un individu est en colère ou qu’il a peur, qu’il est heureux ou triste, il n’est pas seulement en train de percevoir la réalité, ou ce qu’il pense être la réalité, mais il est aussi en train d’évaluer »

L’individu évalue donc les conséquence potentielles des perceptions.

Par exemple : si on est en train de se balader avec des proches dans la rue et que l’on tombe nez à nez avec un lion, on ressent une forte émotion !! Alors que si on voit le lion dans une cage d’un zoo, il y aura beaucoup moins d’émotions.

Il y a deux types d’évaluation :

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