Les quatre névroses selon Freud
Analyse sectorielle : Les quatre névroses selon Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pinkiwii • 25 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 2 179 Mots (9 Pages) • 2 144 Vues
Les quatre névroses selon Freud:
Névrose hystérique: crise de nerf, demande et immaturité affective et chantage attenant, caractère démonstratif avec recherche de public, fréquents aspects passifs-dépendants (amour à autrui).
Névrose obsessionnelle: difficultés relationnelles avec tendance au doute, souci de maîtrise et contrôle affective, ruminations obsédantes et rituels ( TOC ).
Névrose phobique: peur venant de l'extérieur, situation de repli par peur, anxiété (évitement ) : phobie sociale, de situation ...
Névrose d'angoisse: concept passé dans l'actuelle notion de troubles anxieux, crise d'angoisse par pic (attaque de panique), trouble anxieux généralisé (permanent).
Psychose:
Délire paranoïde: schizophrénie avec triade délire, dissociation, autisme. Ca part dans tout les sens, on y comprend rien, passage à l'acte auto ou hétéro-agressifs de caractère imprévisible, souvent pour faire céder une angoisse ou suivre une démarche délirante ( injonction hallucinatoire ). Thèmes souvent ésotériques ou mystiques, rationalisant un sens à l'expérience délirante, perte de familiarité du monde (déréalisation ) et de soi ( dépersonnalisation) qui devient agresseur ( persécutif )
Délire paranoïaque: paranoïa, plus réfléchi (clair, cohérent, communicable, compréhensible), mais pris dans un postulat de base inébranlable ( thème persécutif), mécanismes : interprétations vont dans un sens unique donné à la réalité, ne pouvant être accessible à la critique ni au raisonnement, " folie du secret" va s'efforcer de prouver sa vérité ou de faire justice.
Thème :
Persécution: conviction de faire l'objet d'un préjudice moral, social ou professionnel, notion de complot, machination, espionnage.
Syndrome d'influence: sentiment d'être commandé par une force extérieure qui commande les pensées et les actes.
Grandeur, mégalomanie: puissance, richesse, supériorité, inventions.
Passionnel: .jalousie: conviction délirante d'infidélité du conjoint; érotomanie: conviction délirante d'être aimé; revendication délirante: erreurs médicales, sinistrose délirante, accompagne l'idée d'un préjudice.
Hypochondrie: conviction d'être atteint d'un mal incurable. Les signes les plus infimes sont interprétés comme les témoins d'une maladie grave. A l'origine d'une multiplication des investigations médicales et des traitements ne faisant que renforcer l'angoisse du patient.
Délire mélancolique: auto-accusations délirantes, idées de ruine, indignité, négation d'organes.
Les mécanismes:
Hallucination: perceptions dans objet. Hallucination psychosensorielles: hallucination visuelles, hallucination auditives (voix, sons), hallucination cénesthésiques: impression de transformation corporelle, possession, attouchement génitaux; hallucination olfactives, gustatives; hallucination intra-psychiques : voix intérieurs, transmissions de pensée, vol ou devinement de la pensée. Automatisme mental: fonctionnement automatique, spontané et dissident d'une partie de l'activité psychique.
Mécanisme interprétatif: jugement erroné à partir d'un objet réel.
Mécanisme illusionnel: perception erroné d'un objet réel, souvent perception visuelle.
Mécanisme intuitif: conviction absolue et évidente d'un fait.
Mécanisme imaginatif: fabulation plus ou moins systématisée dans un registre fantastique, cosmique (paraphrénie).
Organisation:
Délires systématisés: se développent selon un certain ordre et une certaine cohérence. Leur apparence est pseudo-logique. On retrouve une ligne directrice : délires en secteur : idée prévalente: délire passionnel, de revendication, de relation. Délire en réseau: extension progressive à plusieurs personnes, à différents secteurs d'activité (complot).
Délire non systématisés: délires flous, incohérents, mal enchainés, hermétique et incompréhensibles.
Les signes associés:
Troubles de la thymique: manie ou dépression.
Trouble de la conscience: confusion mentale, délirium trémens
Troubles neurologiques
Bouffée délirante aigüe: état délirant ou aigu, apparition brutale et transitoire, participation thymique fréquente.
Schizophrénie : psychose chronique (supérieur à 6 mois ). Symptômes positifs: idées délirantes, hallucinations, troubles du comportement, troubles du cours de la pensée: bizarrerie, écholalie, incohérence. Symptômes négatifs: émoussement affectif, retrait social, apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), baisse du rendement scolaire ou professionnel.
Schizophrénie, dissociation: perte de la cohésion et de l'unité des processus unissant le psychisme de l'individu. Intellectuelle: pensée floue, barrage, mutisme, néologismes, ambivalence, fading; affective: froideur des affects, pleurs et rires, immotivés; comportementale: maniérisme, apragmatisme, impulsions, stéréotypes.
Dissociation intellectuelle: trouble du cours de la pensée: diffluence (discontinuité de la pensée, défaillance dans l'agencement et la coordination des idées), bizarrerie d'association idéique, trouble du débit idéique, trouble du langage: mutisme, monologue, écholalie, néologisme (sens des mots changé ), altération du système logique, troubles de l'attention et de la concentration, persévérations.
Dissociation affective: ambivalence affective, affects non adaptés aux situations, émoussements des affects, rires immotivés, absence de vie sexuelle ou sexualité sans affect.
Dissociation comportementale : bizarrerie: maniérisme, mimique, apragmatisme: absence d'activité inefficace, aboulie: diminution de la volonté, incurie; cynophilie: tendance abusive à rester en position allongée, à rester dans son lit. Stéréotypies, gesticulations automatiques, grimaces.
Délire paranoïde: pas toujours présent, chronique
Dépersonnalisation: angoisse de morcellement
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