La métaphysique de Sigmund Freud
Fiche de lecture : La métaphysique de Sigmund Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tatidem • 22 Décembre 2014 • Fiche de lecture • 384 Mots (2 Pages) • 1 120 Vues
I) Vers le problème et la construction de l’introduction.
1. L’ouvrage de Sigmund Freud, paru en 1927, l'avenir d’une illusion, a pour thème principal la métaphysique et plus précisément la religion. La métaphysique se rapporte à la connaissance qui dépasse l’expérience, c’est-à-dire les phénomènes prouvés.
2. La question implicite à laquelle cherche à répondre ici l’auteur est comment justifier le besoin d’une croyance surnaturel et quelles sont les réponses qu’apporte la religion aux peurs et aux sentiments profonds de l’Homme.
3. Le fondement est ce sur quoi un édifice repose c’est-à-dire ce sur quoi une connaissance, une théorie repose. Au contraire du fondement, l'origine est ce qui est au commencement ou à la source d'une réalité, d'un processus ou d'une connaissance, on recherche l’origine de la vie sur Terre. L'objet principal de cette question est de rechercher les principes qui justifient la croyance, ce qui est important pour connaître les effets de la croyance sur la pensée des hommes, pour échapper au réel grâce à une figure du père céleste. Il cherche à répondre aux difficultés que connaît l’homme et sa manière de s’accrocher à une théorie, à quelque chose qui l’apaise.
4. Au début du texte, Freud nous présente l’existence de Dieu comme quelque chose que l’on impose à la pensée, on ne fait appel à aucun jugement réfléchi. Pour lui le fait de croire est tout sauf le fait d’avoir un esprit critique par rapport à la religion, puisqu’il subit et ne donne pas son avis. Il fait référence à la détresse qu’a un enfant, fragile et en insécurité, qui cherche quelqu’un pour le protéger, souvent son père qui est devenu plus tard « le père qui est aux cieux ». On part du principe que Dieu est bon pour l’homme. Il refait référence un peu plus tard à l’enfant angoissé qui a besoin d’un père qui protège le monde entier, considéré comme une bienveillance divine qui permet d’estomper les angoisses, puisqu’une vie auprès du « père » est enviable. Il fait aussi référence à la protection qu’apporte Dieu et qui se transforme en une organisation de la société : il donne les règles à respecter. A la fin Freud nous explique les attentes des croyants après la mort : ils souhaitent rejoindre la vie aux cieux qui est sans frontières et où tout les souhaits sont exaucés.
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