La Sexualité Infantile De Freud

Exposé Freud « La sexualité infantile » tirée de trois essais sur la théorie sexuelle écrit en 1905

Introduction

Freud est surpris par le peu d’intérêt porté sur la sexualité infantile avant lui. Pour lui c’est à cause de ça que nous ignorions « les conditions fondamentales de la vie sexuelle ». Il est étonné que les auteurs portent plus d’intérêt à la préhistoire de nos ancêtres ce qui est pour lui « l’hérédité » qu’a notre préhistoire propre à chacun de nous c'est-à-dire « l’enfance ». Même si quelques auteurs ont parlé de sexualité chez les petits enfants, pour eux ce n’étais que des phénomènes rares. Pour Freud, cette négligence est du au fait qu’on a oublié nous même notre enfance c'est-à-dire les 6 à 8 premières années de notre vie, il appelle ce phénomène « l’amnésie infantile ». Pour lui l’amnésie infantile est avant tout un phénomène psychique. Même si notre enfance est oubliée, il en reste quelques traces qui définissent notre développement futur. Freud compare cette amnésie à celle qui touche les névrosés pour des évènements vécu après l’enfance et qui consiste à maintenir ces souvenirs hors de notre conscience par le biais du refoulement. Freud n’explique pas ce refoulement.

Il est important de voir que Freud compare le psychisme de l’enfant à ceux des névrosés. Car dans l’amnésie hystérique et l’amnésie infantile, il y a une place importante du refoulement. Pour Freud sans l’amnésie infantile il n’y aurait pas l’amnésie hystérique

La période de latence sexuelle de l’enfance et ses interruptions

C’est la période pendant laquelle s’effectue l’amnésie de l’enfance par le refoulement qui inscrit cette enfance dans l’inconscient.

- Les inhibitions sexuelles

Elle se caractérise par la disparition des pulsions sexuelles et par la mise en place d’inhibition sexuelle comme le dégout, la pudeur, les aspirations esthétiques, morales. Ces inhibitions est majoritairement du à l’éducation.

- Formation réactionnelle et sublimation

Cette période de latence est caractérisée par les formations réactionnelles qui sont la mise en place de « contre force psychique » qui forme des barrières comme la répulsion, la honte, la pudeur, la morale… contre nos pulsions sexuelles. Elle est aussi caractérisée par la sublimation qui est là réorientation de nos pulsions sexuelles loin de la satisfaction sexuelle vers d’autres buts tels que la peinture, le dessin, l’écriture… Les formations réactionnelles et la sublimation sont des processus qui viennent renforcer le refoulement.

I) Les manifestations de la sexualité infantile

La pulsion sexuelle n’est pas dirigée vers d’autre personne mais vers le propre corps de l’enfant c’est pour ça qu’on dit qu’elle est autoérotique

- Le suçotement

Le suçotement consiste selon Freud « à une répétition rythmique avec la bouche d’un contact de succion, dont la finalité alimentaire est exclue. Toute région de la peau peut être pris comme objet de cette activité ». Cette succion a pour finalité l’endormissement voir même une sorte d’orgasme. Il est souvent accompagné par le toucher de certaines parties sensibles telles que la poitrine, les organes génitaux externes… Cette succion peut mener jusqu’ a la masturbation.

Le suçotement n’a pour but qu’une recherche de plaisir dont l’enfant aurais déjà fait l’expérience et qu’il cherche à répéter. Ces premières expériences ont généralement eu lieu pendant un besoin vital telle que la tétée du sein ou ses substituts. Dans ce cas, les lèvres tiennent le rôle de zone érogène. C’est la satisfaction d’un besoin vitale qui à mener par étayage à la satisfaction de la zone érogène, puis le besoin de satisfaction sexuelle s’est différentiée de la satisfaction du besoin alimentaire. L’étayage est la relation étroite qui existe primitivement entre la pulsion sexuelle et certaines grandes fonctions physiologiques essentielles de la vie.

En fait il y a trois caractères essentiels dans la manifestation de la sexualité infantile : D’abord, il y a l’étayage d’une fonction vitale du corps telle que l’alimentation qui devient un besoin de satisfaction sexuelle autoérotique sous la domination d’une zone érogène.

II) Le but sexuel de la sexualité infantile

- Caractère des zones érogènes

Une zone érogène est un endroit de la peau ou des muqueuses dans lequel des stimulations d’un certains types suscitent une sensation de plaisir d’une qualité déterminée. Toutes parties du corps peut devenir une zone érogène mais il y a des zones érogènes prédestinées comme la poitrine et les parties génitales qui eux auront toujours la priorité sur les autres. Là encore, Freud compare la sexualité infantile à celle des névrosés sauf que dans le cas de la névrose, les parties génitales proprement dites sont refoulé et c’est les zones érogènes secondaires qui prennent la place des parties génitales. Pour Freud, les zones érogènes définies plus haut et les zones hystérogènes ceux propre à l’hystérie ont les mêmes caractéristiques.

- But sexuel infantile

Le but sexuel de la pulsion infantile « consiste à provoquer la satisfaction par la stimulation approprié de la zone érogène qui a été choisi d’une manière ou d’une autre. Mais cette satisfaction doit avoir été vécu avant pour laisser derrière elle un besoin de répétition.» C'est-à-dire que le but de la sexualité infantile est de satisfaire une tension sexuelle par l’excitation de la zone érogène d’où vient le besoin et ces expériences doivent déjà avoir été vécu pour exprimer le besoin de se renouveler. L’état de besoin se manifeste de 2 manières :

• La première est un sentiment de tension qui a un caractère de déplaisir : c’est une tension qui veut être satisfaite et tant qu’elle ne l’est pas elle nous laisse une sensation de déplaisir.

• La deuxième manifestation est une sensation de démangeaison ou de stimulation d’origine centrale manifestée sur une zone érogène périphérique : c’est une sensation que l’on sent et qui se localise au niveau des zones érogènes.

III) Les

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