L'inconscient et la conscience
Résumé : L'inconscient et la conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Solène Aembe • 18 Avril 2022 • Résumé • 964 Mots (4 Pages) • 571 Vues
Dans le septième chapitre de son ouvrage L’interprétation du rêve, Sigmund Freud se livre à une remise en question et une explication de ce que représentent les instances de l’inconscient et du conscient.
On commence par reconsidérer l’affirmation de l’inconscient et de la conscience comme « deux localités à l’intérieur de l’appareil anémique », mais plutôt de les considérer comme des entités qui s’organisent sur un mode de représentation dynamique : la formation psychique est inamovible, mais l’instance qui la régie se meut sous forme d’énergie, dirigés soit vers un processus de pénétration ou de refoulement.
La première théorie défendue dans ce texte par Freud porte sur l’admission de l’inconscient comme fondement de la psychologie. Il appuie son travail sur celui de Lipps, qui reconnaissait déjà l’inconscient comme étant la préoccupation première de la psychologie. L’objectif est de comprendre l’intérêt propre de ces processus inconscients, qui ne sont pas seulement , contrairement à ce que les médecins pensaient auparavant, définissables comme contradictoires aux processus de la conscience. Cette distinction faite, on peut à présent envisager l’inconscient comme fondement de la vie psychique, à noter que tout ce qui est conscient est passé par le stade de l’inconscient, mais la réciproque n’est pas applicable. Ce qui nous est dit est que l’inconscient nous est inconnu, au même titre que le monde qui nous entoure. Ce qu’on en connaît est une perception qui nous est livrée par les mécanismes de la conscience, tout comme notre réalité est une perception du monde extérieur que l’on se fait grâce à nos sens.
Ainsi, quel lien existe-t-il entre l’inconscient et la conscience ? Cette relation peut se déterminer à partir de l’analyse du rêve. La réévaluation de la position de l’inconscient amène de nouvelles interrogations sur le domaine du rêve, notamment le fait que l’on attribuait au rêve des phénomène qui pourraient découler de l’inconscient « diurne ». En effet, les pulsions inconscientes de la journée ne font que se poursuivre dans le rêve et présentent donc un intérêt de procéder à une « opération intellectuelle » qui consiste à dévoiler la signification sous-jacente de ces pulsions. De là on déduit le rôle de la conscience, fortement diminuée pendant le sommeil, qui exercerait alors une fonction de contention des pulsions inconscientes. On vient donc à réfuter la supposée faculté mystique du rêve, mais qui en un sens révélait la fonction de « pressentiment psychologique », comme un indice d’une vie psychique complexe. L’étude des rêves met ainsi en valeur les systèmes Ics et Pcs : le système Ics est incapable d’accéder à la conscience, tandis que le système Pcs, lui, le peut; il fait en quelque sorte écran entre le système Ics et le conscience. On retrouve alors cette idée d’énergie dont on parlait précédemment, à savoir que le système Pcs est la voie de passage privilégiée d’une énergie motrice de refoulement (conscience vers inconscient) ou de pénétration (inconscient vers conscience).
En ce qui concerne la conscience, il convient d’ajouter à sa fonction de contention, sa fonction d’organe sensoriel de perception de qualités psychiques. Le système Cs a en tant qu’organe sensoriel
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