Compte rendu sur Freud

Anne-Marie Lebeau

        Selon la définition populaire, le psychisme serait l’ensemble de la vie mentale, soit l’esprit ou même l’intelligence, et des activités conscientes et inconscientes qui la composent. Le philosophe Freud utilise ce concept comme le centre de sa théorie la psychanalyse. Cette pratique veut élucider les troubles psychiques, qui ne sont pas résolubles par la médecine, en se basant sur les rêves et les conduites inconscientes. Cependant, le père de cette nouvelle science rencontre des difficultés à la popularisation ainsi qu’à la crédibilité de celle-ci.

        Bien que Freud assure que l’investigation psychologique ait réellement des effets positifs sur le patient, trois problèmes majeurs s’oppose à lui. Pour commencer, cette pratique ne serait pas enseignable puisque ce serait simplement un échange de paroles et que le traitement psychanalytique ne supporterait pas d’auditeurs. Sans démonstration crédible, cette pratique est douteuse auprès des gens de l’extérieur puisqu’ils ne peuvent qu’obtenir des informations de seconde main, que par ouï-dire. La seconde difficulté de la psychanalyse serait l’homme en général. En effet, il reçoit une éducation qui l’oriente dans sa façon de penser. L’homme a l’habitude d’associer des causes à des faits, par exemple, dans le domaine de la médecine et la psychanalyse ne s’explique pas si facilement. Cependant, la psychanalyse ne cherche pas à remplacer toute forme de médecine, au contraire, elle cherche à fournir une base psychologique à la psychiatrie. C’est pour cette raison que l’homme a alors tendance à rejeter cette pratique, elle ne se base sur aucune présupposition d’ordre anatomique, chimique ou psychologique, comme toutes théoriques acceptées par l’ensemble de la population. La psychanalyse se base sur des principes purement psychologiques sans explication fondée. La dernière difficulté se diviserait en deux préjugés, soit intellectuel et esthético-moral. Ces deux types de préjugé seraient des préjugés qui seraient demeurés dans le temps et qui influenceraient grandement les hommes. À cause de ces préjugées, cette science, la psychanalyse, se confondrait, aux yeux de ceux qui ne comprennent pas, à une science ésotérique et fantastique, donc douteuse.  De plus, les découvertes de la psychanalyse se baseraient sur des impulsions incontrôlables, dites sexuelles. Le philosophe classifie ces impulsions comme dépendantes de l’instinct de la personne et ce ne serait pas des instincts sexuels à la base, mais seulement des buts socialement supérieurs. Freud conclu alors sur le fait que la psychanalyse est un concept très complexe et doit être réfléchi avant d’être d’abord pratiqué.

        En somme, S. Freud élabore sur le fait que cette nouvelle science, la psychanalyse, dont il en est le fondateur, comporte plusieurs difficultés et que toutes pratiques devraient être réfléchies. Les principaux obstacles de la psychanalyse seraient que c’est une science qui ne se base sur aucun fait observable, qu’elle ne peut s’enseigner et qu’elle serait influencée négativement par des préjugés. Cependant, si la psychanalyse cherche seulement à fonder une base à la psychiatrie qui ne serait nullement influencée par la médecine, mais seulement les agissements premiers du patient, cette nouvelle science ne devrait-elle pas être sérieusement reconsidérée?

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