Résumé TER sur la douleur des enfants nés prématurés
Analyse sectorielle : Résumé TER sur la douleur des enfants nés prématurés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manon Le Bon • 24 Septembre 2024 • Analyse sectorielle • 4 565 Mots (19 Pages) • 74 Vues
Résumé :
Cette étude a pour but de mieux comprendre l’évaluation et la prise en charge de la douleur chez les enfants prématurés. Et elle se concentre surtout sur la mémoire de la douleur venant des enfants eux-mêmes et de leurs parents.
Pour cela, deux questionnaires sont passés, le premier est donné à des adolescents nés prématurément, et le second à leurs parents.
On peut imaginer que les résultats obtenus confirment nos hypothèses selon lesquelles les enfants nés prématurément sont plus sujets à des souvenirs de douleurs importants en connaissant le risque auquel ils sont confrontés d’un mauvais développement.
Mots-Clés :
Douleur ; Mémoire ; Prématurité ; Prise en charge ; Hospitalisation.
Introduction :
L’évaluation et la prise en charge de la douleur est un véritable enjeu de santé publique. Le soulagement de la douleur est reconnu comme un droit.
- Prématurité.
D’après l’INSERM (2023), « un enfant est prématuré s’il naît avant 8 mois et demi de grossesse (37 semaines d’aménorrhée). Ses organes ne sont pas tous prêts à affronter la vie extra-utérine, mais les progrès médicaux permettent aujourd’hui de pallier cette immaturité, au moins en partie, et d’en réduire les conséquences. Et pour améliorer encore la prise en charge de ces enfants qui arrivent au monde un peu trop tôt, les recherches se poursuivent… »
Toujours selon l’INSERM (2023), « une naissance prématurée a lieu avant le terme de la grossesse, qui intervient normalement au bout de 41 semaines d’aménorrhée, soit 9 mois et demi à compter de la date des dernières règles.
On distingue trois niveaux de prématurité :
- La prématurité moyenne : une naissance entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée révolue (7 mois à 8 mois de grossesse),
- La grande prématurité : naissances qui interviennent entre la 28e et la 32e SA (6 mois à 7 mois de grossesse),
- La très grande prématurité : naissances avant 28 semaines, soit en deçà de 6 mois de grossesse. »
Aucune survie n’a été décrite en deçà de 22 semaines toujours selon l’INSERM (2023).
Les naissances prématurées en France ne faisait qu’augmentaient, mais elles diminuent légèrement depuis quelques années.
La prématurité concerne environ 55 000 enfants par an en France (Rapport Euro-Peristat 2015–2019 cité par l’INSERM).
Toujours selon l’INSERM (2023), la prématurité est une source d’inquiétude, notamment car la fragilité des enfants nés trop tôt est liée à un risque de décès plus élevé : environ deux tiers des décès recensés chez les enfants concernent des enfants nés prématurément ou avec un faible poids de naissance.
Il faut souligner que ce taux de décès est très variable selon l’âge gestationnel des enfants : estimé à 60–70 % pour les très grands prématurés, il est inférieur à 1 % pour les enfants nés à 35–36 SA.
« Chaque année, on estime que 15 millions de nourrissons naissent prématurément » (OMS, 2022).
Selon l’INSERM, « l’amélioration de la prise en charge et de l’organisation des soins apportés à ces enfants a permis de réduire la fréquence et la sévérité des conséquences de la prématurité sur le développement de ces enfants.
L’environnement dans lequel ils évoluent est par ailleurs particulièrement important. Leur accompagnement éducatif et social est déterminant pour le bon déroulement de leur développement neuropsychologique ».
Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette naissance prématurée. Selon SOSprema.com :
- L’hypertension artérielle serait une des possibles causes puisqu’elle représente 20% des accouchements avant 33 semaines.
- Les hémorragies : le placenta praevia, l’hématome rétro-placentaire, et les autres hémorragies du troisième trimestre de la grossesse. Ces hémorragies représentent 20% des accouchements avant 33 semaines.
- La rupture prématurée des membranes, comme la rupture de la poche des eaux avant le terme normal, ce qui représente 25% à 35% des accouchements avant 33 SA.
Et d’autres comme le travail prématuré spontané ou le retard de croissance intra utérin.
Selon l’OMS, 2002, « La majorité des naissances prématurées surviennent en Afrique et en Asie du Sud, même si les naissances prématurées sont un problème mondial. Il y a une différence flagrante dans la survie des prématurés selon le lieu de naissance. Par exemple, plus de 90% des très grands prématurés (moins de 28 semaines) nés dans des pays à revenu faible décèdent au cours des premiers jours de leur vie, mais moins de 20% des très grands prématurés décèdent dans les pays à revenu élevé ».
- Hospitalisation d’un nouveau-né prématuré.
Un nouveau-né prématuré est dirigé vers le service de néonatalogie qui est spécialisé dans la prise en charge de nouveau-nés dont l’état nécessite des soins intensifs et une grande surveillance. On y trouve aussi les nouveau-nés très malades.
Les équipes soignantes dans ces services sont aussi là pour accompagner les parents afin de créer le lien qui les unit avec leur enfant dans cette situation compliquée.
Le service de néonatalogie est généralement divisé en plusieurs secteurs (SOSprema.com), la réanimation néonatale, les soins intensifs et la pédiatrie néonatale.
C’est souvent dans le secteur de la réanimation néonatale que l’on trouve les bébés très prématurés.
Pour ce qui est des soins, afin de maintenir le nouveau-né à la bonne température, il est placé dans un incubateur fermé ou sur un lit chauffant. Pour contrôler son rythme cardiaque, il a des électrodes sur sa poitrine (sparadrap, 2018). Pour l’aider à mieux respirer, il existe plusieurs systèmes notamment la ventilation non invasive (VNI). Et pour le nourrir lorsqu’il ne peut pas téter ou boire un biberon, l’hôpital utilise des perfusions ou un tuyau qui passe par la bouche ou le nez.
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