La liberté : l'homme est-il vraiment libre ?

• A la différence des animaux, l’homme peut s’éloigner de ses instincts et faire des choses contre instinctives
• Le fait de se demander si l’homme est vraiment libre est déjà un acte de liberté car de réflexion
• On peut faire l’expérience de sa liberté dans les dilemmes

Posons-nous la vraie question, l’homme est vraiment libre ? 

SARTRE = pour lui, la liberté n’est pas une illusion mais elle est le propre de l’homme 🡪 « La liberté est l’étoffe de mon être »

Pour Sartre, je suis libre car je suis un être conscient de lui-même

Pour Sartre, toutes nos actions sont libres car elles sont conscientes. A ce sujet, Sartre critique la notion d’inconscient, selon lui, la notion de refoulement a quelque chose de contradictoire. Pour refouler qqch, je dois savoir ce que je refoule, à savoir en être conscient

Il n’y a pas de pensée inconsciente mais plutôt de la mauvaise fois (= refus de s’avoir à soi même certaines choses)

Sartre va le plus loin possible dans l’expression de la liberté =

Il veut remplacer la psychanalyse freudienne par une psychanalyse existentielles (= expliquer la vie et les actions d’un individu par les libres choix qu’il fait de lui-même, même si ce choix reste implicite)

L’homme étant libre, il n’y a pas de nature humaine, cad par de définition préalable de l’homme = on ne peut pas dire que les hommes sont foncièrement bons ou mauvais mais c’est chaque être humain qui va décider de qui il est par ses décisions libres

Réflexion/remarque sur les 3 sens du terme humanité :

1. Sens biologique : appartenance à l’espèce humaine
2. Sens moral : manifester des qualités morales
3. Sens humaniste : mettre l’homme au centre des préoccupations = améliorer l’homme par la culture et les voyages

Au sens moral, l’homme peut décider d’être humain ou inhumain : ce qui veut dire que le bien et le mal sont des choix offerts à sa liberté

Si on a le choix entre le bien et le mal, comment éviter de faire le mal ?

L’humanité au sens moral se conquiert par l’éducation : comment faire un bon usage de sa liberté

Paradoxe de l’éducation : éduquer, c’est imposer des règles / des interdits mais ces règles n’ont pas leur fin en elle-même = le but c’est d’obtenir un comportement autonome de l’enfant, en tout cas le plus autonome possible

L’enfant intériorise les règles pour avoir une plus grande maitrise de lui-même et donc être plus libre = c’est apprendre à réguler sa liberté

Selon Sartre, « être libre, c’est faire quelque chose de ce qu’on a fait de moi »

= dans la vie, je commence par être un enfant influencé par mon entourage mais au final c’est toujours moi qui donne un sens à ce qui m’influence 🡪 je fais un tri dans ce que je vis en donnant de l’importance à telle personne ou tel évènement = je reste libre même à travers tous les déterminismes qui pèsent sur moi

Si l’homme est libre, y-a-il des degrés dans la liberté ? Peut-on être plus ou moins libre ?

1. Non y’a pas de degrés car l’Homme est toujours libre = je suis entièrement libre et donc entièrement responsable de moi et donc je suis sans excuse (jpp dire « c’était pas ma faute, j’étais influencé »)

SARTRE : « Nous sommes condamnés à être libre » 🡪 l’Homme ne peut pas échapper à sa liberté qui est à la fois un privilège et un fardeau

• Privilège = la liberté nous permet de choisir qui on veut être et ce qu’on veut faire
• Fardeau = être libre veut dire être responsable de ses choix, ce qui peut être angoissant

A la question : qui suis-je ? Sartre répondrait que je suis un être libre et comme tel, indéfinissable = c’est la somme de mes choix et de mes actions qui va me définir donc on ne pourra me définir qu’après ma mort. Selon Sartre, je suis libre même sous la torture puisque je peux décider de parler ou pas

...