Croyances de contrôle personnel
Compte rendu : Croyances de contrôle personnel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vanesspilon • 27 Novembre 2024 • Compte rendu • 18 223 Mots (73 Pages) • 36 Vues
Chapitre 10 p.289
Croyances de contrôle personnel
1. Motivation à exercer un contrôle personnel
(met l’accent sur ce qui vous arrive et ce qui ne vous arrive pas. Jusqu’à un certain point, les environnements sont prévisibles et sensibles à nos tentatives de contrôle. Pour cette raison, les gens sont souvent capables de déterminer ce qu’ils doivent faire pour exercer un contrôle sur l’environnement et ses conséquences. La force avec laquelle les gens essaient d’exercer un contrôle personnel peut être ramenée à la force de leur attente à pouvoir le faire. L’attente est une prédiction subjective de la façon dont il est probable qu’un événement se produise.
1.1 Deux types d’attentes
1.les attentes d’efficacité
2. les attentes de conséquence
1. Une attente d’efficacité est un jugement sur sa propre capacité à exécuter une action ou une séquence d’actions. La personne se demande « Suis-je capable de faire ça? » estiment la probabilité qu’un individu puisse se comporter d’une manière particulière.
2. Une attente de conséquence est un jugement sur le fait qu’une action donnée, une fois réalisée, va provoquer une conséquence particulière. La personne se demande « Cela va-t-il fonctionner? ». estiment la probabilité que certaines conséquences résultent de l’adoption d’un comportement.
p.291-292
Personne comportement conséquence [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]
Attente d’efficacité En suis-je capable? __________ Attente d’être capable d’adopter les comportements requis pour s’adapter efficacement à la situation présente. « Si je parviens à courir un kilomètre chaque jour cette semaine…» « Si je parviens à contrôler ma peur et l’inviter à danser…» « Si je parviens à contrôler mon tempérament et être poli(e) avec l’agent de police…» |
Attente de conséquence « cela va-t-il fonctionner ? » _____________ Attente que son comportement produira des conséquences positives ( ou évitera des conséquences négatives). «…alors il acceptera l’invitation et nous allons nous amuser.» «…alors je parviendrai à perdre 2 kilos.» «…alors je vais m’épargner une contravention de 200 euros.» |
Les deux attentes, doivent atteindre un niveau assez élevé avant que le comportement devienne énergique et orienté vers un but. Par conséquent, une analyse d’efficacité et de conséquence nous permet de comprendre la réticence des gens à s’engager dans des activités telles que parler en public, rencontrer quelqu’un, faire de l’athlétisme et se présenter à des entretiens d’embauche.
1.2 Le sentiment de contrôle : le soi, l’action et le contrôle
Relation soi (agent) – contrôle dans des questions de la vie de tous les jours telles que « Puis-je améliorer ma santé ? », « Puis-je améliorer mon mariage ?» et «Pourrais-je obtenir une bourse d’études ? ». Le contrôle perçu est basé sur la manière dont le Soi (agent) peut exercer un Contrôle (fins).
2. L’auto-efficacité p. 293
Les attentes se centrent sur des questions telles que «puis-je être performant sur cette tâche particulière? Et «si les choses commencent à aller mal dans le déroulement de mon activité, aurai-je en moi les ressources pour m’adapter et retourner les choses à mon avantage ?»
Les attentes d’efficacité et l’auto-efficacité ne sont cependant pas tout à fait la même chose. L’auto-efficacité est une capacité plus générative, dans laquelle l’individu organise et orchestre ses compétences, pour s’adapter aux demandes externes et aux circonstances auxquelles et il confronté. C’est la capacité de bien utiliser ses ressources personnelles dans des circonstances diverses et difficiles. C’est définie comme un jugement de degré auquel on gère (bien ou mal) une situation, étant donné les compétences que l’on possède et les circonstances auxquelles on est confronté.
L’auto-efficacité est un élément tout aussi déterminant du fonctionnement compétent qu’une capacité, car les situations de performance sont souvent stressantes, ambiguës et imprévisibles, et dès que l’on commence à produire une performance, les circonstances changent toujours.
Diverses études ont comparé le pouvoir prédictif de la capacité à celui de l’auto-efficacité) c-à-d le sentiment de capacité) et ont mis en évidence que l’auto-efficacité contribue de manière significative et puissante à la prédiction de la performance et des résultats. Exemple p. 293
Le contraire de l’efficacité est le doute, pour un conducteur qui doute de sa capacité à s’adapter, les surprises, les échecs et des difficultés vont créer l’anxiété, la confusion, la pensée négative, l’excitation physiologique aversive et la tension corporelle.
Imaginez le déroulement des événements susceptibles de se produire lorsqu’un conducteur qualifié, qui doute de ses capacités, se trouve en face à des surprises, des échecs et des difficultés.
Une tempête (surprise), les essuie-glaces du véhicule ne fonctionnent pas (échec/ revers de situation), du verglas se forme, du verglas se forme sur la route (difficulté). P.294
L’auto-efficacité prédit la balance motivationnelle entre l’envie d’essayer et l’anxiété ou le doute amenant à l’évitement comportemental.
2.1 Les sources de l’auto-efficacité p.295 p.299
Les sources de l'auto-efficacité, telles que définies par Albert Bandura dans sa théorie, comprennent quatre principaux facteurs : p.295-296
- L'histoire personnelle des comportements : Les expériences passées d'une personne, ses réussites et ses échecs dans des situations similaires, influencent leur perception de leur capacité à réussir.
Par exemple, lorsqu’un enfant se prépare à monter à bicyclette, l’histoire personnelle de sa capacité à pratiquer effectivement le cyclisme par le passé fonctionne comme une information de première main pour l’auto-efficacité dans l’occasion présente
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