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Sociologie Politique

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Par   •  20 Mai 2015  •  3 000 Mots (12 Pages)  •  965 Vues

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Sociologie Politique

Introduction :

Le caractère de la sociologie politique est qu’il n’est pas normatif : on ne dira pas le droit, on ne dira pas ce qu’il doit être, on n’essayera pas de juger. En revanche, on essayera de comprendre ce qui est. Comprendre signifie distinguer les éléments dans leur aspect statique et dynamique. Cela signifie aussi essayer de déterminer ce qu’il fait que dans une démocratie des personnes se mobilisent.

La politique, telle que nous pouvons l’envisager en 2015, diffère par certains aspects de la politique des années 80. Aujourd’hui, grâce ou à cause d’un certain nombre d’évolutions, nous sommes en relation avec la planète entière. La politique est une affaire mondiale. Savoir prendre consicence de ce qui dans les événements de notre existence (collective et individuelle) relève de notre environnement politique.

L’idée est d’essayer d’appréhender la politique dans son sens profond.

Selon Artistote, “l’homme est, par nature, un animal politique.” En réalité, ce que nous dit Aristote, c’est que la condition première de l’homme n’est ni juridique ni économiste. L’être humain est par nature un animal, donc l’homme fait parti du monde animal et il est politique. Cette citation comporte 4 termes : l’homme/ la nature/ animal/ politique.

1ère remarque : l’homme ne doit pas être entendue de manière sexuée, c’est une analyse universelle de la condition de l’être humain, qu’il soit homme ou femme.

“Il est évident que la cité est une réalité naturelle et que l’homme est par nature un être destiné à vivre en société. Celui qui est sans cité est par nature, et non par hasard, un être dégradé ou supérieur à l’homme : il est comme celui à qui Homère repproche de n’avoir ni clan, ni loi, ni foyer” d’après Aristote. En même temps, ce dernier n’oppose pas l’homme à l’animal, elle classe l’homme dans une catégorie d’animaux précise qu’Aristote appelle les animaux sociaux.

2ème remarque : la politique est la condition de l’homme. La politique est ce qui caractèrise l’homme, la politique n’échappe pas à la politique. Dans nos sociétés démocratiques complexes, depuis la Grèce antique, l’homme est la manifestation du caractère politique de l’homme, le fait d’être un citoyen. Un citoyen est un membre de la cité (la communauté politique majeure.) Aujourd’hui, on parle d’Etat. La manifestation de la citoyenneté signifie le droit légitime de participer aux affaires publiques et au fonctionnement de sa cité.

Qu’est ce que le peuple ? Comment gouverne le peuple ?

3ème remarque : le concept d’animal politique renvoie à la question qu’est ce qu’une animal politique ? Qu’est ce que la politique ? Ici, la politique est le champ d’exercice du pouvoir. Dans ce sens, l’homme est un animal politique car il caractérisé par le pouvoir essentiellement sous la forme de la volonté des puissances et le déploiement de cette volonté de puissance dans le champ social.

Artistote a écrit des dizaines de sujets sur l’organisation politique don’t il ne reste que peu de choses. Il avait fait rédiger des traités de nombreuses constitutions grecques. Aujourd’hui, il ne reste que la Constitution d’Athènes.

Dans sa démonstration, Aristote soutient que l’homme est ainsi car la nature lui a donné le logos (le langage.) L’homme est politique car il fait parti d’une communauté politique naturelle : l’homme contribue naturellement au bon fonctionnement de ce groupe social. L’homme ne vit pas de manière instinctive. Il a besoin de faire des choix tous les jours pour la vie en société, pour l’organisation et son fonctionnement. Ce comportement distinguerait, selon certains, l’homme du reste des autres être vivants. D’abord, les êtres humains ne sont pas d’accord sur la façon dont ils devraient vivre. Par exemple la possession du bien matériel : qui doit posséder quoi ? Qui distribue ? De quelle manière ? Autre exemple, le contenu de la liberté de chacun : devons nous laisser à chacun la liberté de construire sa vie exactement comme il l’entend ?

La communauté politique est donc première pour Aristote, elle existe avant l’individu. L’homme n’est pas le seul animal politique. En effet, dans un autre ouvrage, il soutient qu’il existe des animaux qui se rassemblent et des animaux qu’il appelle politiques : l’abeille, la fourmie, la grue et l’homme. Il remarque aussi qu’il est également naturel l’organisation hiérarchique comme le font certains animaux : dominants et dominés. Ces animaux ont des relations de pouvoir. Obéir au pouvoir serait en quelque chose dans nos gènes. Cette vision de l’homme comme un animal politique aujourd’hui ne tient plus. Il faut considérer les résultats d’une autre science sociale : l’éthologie. Cela signifie l’étude biologique de l’animal. Dans l’éthologie, il y a plusieurs branches : l’études des primates (grands singes.) Cette science nous renvoie à Aristote.

L’ouvrage La Politique du Chimpanzé de Frans de Waal nous dit : “quand Aristote qualifiait l’homme d’animal politique, il ne pouvait savoir combien il était près de la vérité. Il semble que notre activité politique soit un héritage de l’évolution que nous partageons avec nos proches cousins. Si quelqu’un avait dit cela avant que je ne vienne travailler à Arnhem, j’aurais trouvé l’analogie trop belle pour être vraie et je l’aurai rejeté. Et pourtant, ce que mes recherches à Arnhem m’ont appris, c’est que les racines de la politique sont plus anciennes que l’humanité. Si au sens large du terme on définit la politique comme une manipulation sociale, ayant pour but d’obetnir une position influente et de s’y maintenir, alors la politique concerne chacun de nous. En dehors du gouvernement national ou local, nous la trouvons dans la famille, à l’école, dans la vie professionelle et dans les réunions. Chaque jour, nous provoquons un conflit ou nous prenons part à ceux des autres. Nous avons à la fois des alliés et des rivaux et nous cultuvons les relations utiles. Ces démêlés politiques ne sont pas toujours reconnus comme tels toutefois car l’être humain est passé l’être dans l’art de cacher ses intentions. Les hommes politiques, par exemple, proclament bruyamment leurs idéaux et leurs promesses mais ils font très attention à ne pas laisser transparaître leurs aspirations personnelles au pouvoir. Ceci ne se veut pas un repproche car après tout, nous en sommes tous là. J’irai même plus loin et dirai que nous sommes en grande partis ignorant du jeu

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