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Sicence Politique

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Par   •  22 Novembre 2013  •  2 603 Mots (11 Pages)  •  813 Vues

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Introduction à la science politique

La science politique a une grande importance

La science politique a une grande importance, elle peut préciser les vrais termes de choix mais elle ne peut pas choisir, dans la mesure où la politique repose sur les choix, sur les engagements. Ces concepts sont donc relativisés et se définissent par rapport à des systèmes de valeurs déterminées (libéral, communiste, musulman). Ils ne signifient pas la même chose dans chacun des systèmes idéologiques. On peut décrire l’image libérale, l’image conservative, l’image fasciste (nazi en Allemagne, fasciste en Italie entre les deux guerres) mais il n’existe pas l’image totalement OBJECTIVE DE LA POLITIQUE. La science politique peut séparer les éléments objectifs de ceux qui ne le sont pas et faire aussi la critique de chaque conception.

Caractéristiques de la science politique

La science politique peut déterminer les degrés d’implantation des différentes conceptions à une époque donnée.

Elle peut aussi en confrontant ces conceptions à une époque, les compléter et les critiquer les unes après les autres.

La science politique fût parmi les sciences sociales, la première à retenir l’attention, l’intérêt de Platon (philosophe) pour la nature humaine ou les problèmes d’éducation et suivi de son intérêt pour la « polis » (la vie de la cité dans son ensemble, l’Etat). On aurait pu supposer que du fait de cette avance la science politique aurait été la 1ère à se séparer de la morale et de la philosophie pour former une science autonome et pourtant ce fût la dernière. La responsabilité de ce retard doit être attribué à ces parents abusifs et pas trop possessifs notamment le droit, la philosophie et l’histoire. Alors qu’il existait de nombreux ouvrages analysant les textes des institutions Françaises de 1789 à 1943, on n’en trouve aucune enquête systématique sur les relations entre les institutions, les textes et les clauses sociales (le recrutement et la recomposition des assemblées). Les 1èrs grands écrivains politiques en France Montesquieu, Iogueville sont des historiens ou des essayistes. Leur œuvre est composée de réflexions personnelles mais au moins était pour eux une façon de penser aux grands problèmes de l’époque (problèmes d’égalité et de fraternité).

La science politique va au delà des textes, elle essaie de voir des causes socio-économiques et à ce moment il faut faire attention à l’analyse.

Séance du 14/10/2009

L’objet de la science politique

Définir l’objet de la science politique c’est découvrir le dénominateur commun des politiques, un élément spécifique qui permet la distinction de la science politique des autres sciences sociales. De même que l’économie politique sélectionne les prix et la demande et les choix économiques, la science politique est amenée à abstraire dans l’ensemble du système social des variables, des phénomènes, des éléments liés entre eux formant des systèmes particuliers d’interaction susceptibles d’être étudiés séparément. Le domaine de la science politique c’est d’abord :

a- le pouvoir :

S’il n’est pas le seul objet de la science politique en est une partie essentielle à défaut, il faut le définir de façon contestée. On peut du moins indiquer ses caractéristiques, d’abord sa fonction de régulation sociale. Il est indispensable et se renforce grâce aux inégalités qu’il a pour but de combattre et qui le justifient d’où son ambiguïté. Dans une société sans conflits, le pouvoir serait inutile. « George Balandier » ajoute une seconde caractéristique importante à savoir la sacralité toujours présente bien que plus ou moins manifeste suivant les sociétés. Deux autres critères classiques en droit public distinguent le pouvoir politique d’autres formes du pouvoir à savoir la spatialisation c-à-d l’organisation territoriale, enfin les moyens d’action, d’utilisation légitime de la force et ce que l’on appelle l’allocation autoritaire du pouvoir. L’étude du pouvoir implique l’observation des mécanismes politiques par lesquels il se conquiert et s’exerce, la sphère d’action ou d’intervention des gouvernants telle qu’elle peut être déterminée par des institutions gouvernantes et par les positions ou réactions du corps social c-à-d les formes, l’étendue et les limites du pouvoir ainsi que les techniques du pouvoir (gouvernement) ou moyens d’exercer le pouvoir. Le pouvoir dans les sociétés démocratiques est supposé être l’émanation de la volonté générale. Il explique et oriente à la fois tout en ayant à remplir les fonctions d’arbitrage entre intérêts divergents. Les options, les choix opérés résultent d’une confrontation permanente avec des réalités économiques et des exigences sociales. Les choix ou les options politiques sont en réalité fonction d’une notion d’intérêt général tel qu’il est conçu à une époque donnée.

b- Les structures

L’action du pouvoir ne s’exerce pas dans un vide. La science politique implique également l’étude des structures existantes, structures économiques et sociales. Classes sociales, groupement politique mais aussi institutions politiques proprement dit : le parlement, les conseils leur évolution historique et leur rôle.

c- Les forces et les intérêts :

Ces structures ne sont pas seules causes, elles sont animées par des groupes par des forces en présence aussi bien des forces officielles ou légalisées (partis, groupement politique), institutionnalisées (exp : syndicats..), que les forces plus ou moins occultes tels que les groupes de pressions.

d- Les idées et les aspirations :

Ces groupements plus moins organisés expriment des idées et aspirations des gouvernés, c.à.d. le patrimoine intellectuel ou spirituel, les traditions, les doctrines idéologique d’une époque, mais aussi tout ce qui a précédé une époque donnée. L’histoire des idées est un secteur important de la science politique. Les interventions qui se produisent au sein de la société traduisent le fond commun d’idéologie ou de valeurs qui donne sa cohésion à une société mais aussi des oppositions d’intérêt, d’aspiration des idéologies, qui entraîne les états de tensions, modifie l’équilibre des rapports sociaux

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