Politique en Bosnie et Herzégovine
Mémoires Gratuits : Politique en Bosnie et Herzégovine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justsmile • 17 Décembre 2014 • 1 596 Mots (7 Pages) • 590 Vues
Je vais vous parler du pays, de la présidence, de la politique avant et après guerre et de la constitution
La capitale est Sarajevo
La superficie est de 51 197 km2
La population est de 4 622 163 hab.
La monnaie est le Mark convertible
Independence prise le 1er Mars 1992 (cause de la guerre)
L’état est une démocratie semi directe comprenant la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la République serbe
le président du conseil des ministres Vjekoslav Bevanda
Présidence collégiale à 3 : Željko Komšić, Nebojša Radmanović, Bakir Izetbegović
Le Haut Représentant international en Bosnie-Herzégovine Valentin Inzko,
Politique Avant guerre :
Pendant la IIème guerre mondiale le roi Pierre II gouvernait la Yougoslavie. Ensuite le succéda Josip Broz dit Tito qui dirigeant de l'État socialiste yougoslave avec les titres officiels de premier ministre, puis de président, de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à sa mort en 1980.
Il était également « maréchal de Yougoslavie » (du 29 novembre 1943, à sa mort, en 1980), le grade le plus élevé de l'armée de ce pays, dont il fut le seul titulaire. C'était par ailleurs l'un des fondateurs du mouvement des non-alignés.
Le 28 septembre 1944, Tito avait signé un accord avec l'Union soviétique permettant l'« entrée temporaire de troupes soviétiques sur le territoire yougoslave »
La présence de l'Armée rouge lui permet de s'imposer face aux monarchistes
Le roi Pierre II de Yougoslavie est déposé le 29 novembre 1945 puis il part à Los Angeles là où il meurt et Tito peut fonder la République fédérative populaire de Yougoslavie qui est proclamée le même jour.
Dès 1945, Tito entre en lutte contre les hommes de Staline. Très intéressés par ces tensions au sein du bloc communiste, les États-Unis apportent un soutien discret à Tito lors de cette crise
En 1946, une nouvelle constitution, copie de celle de l'URSS de 1936.
Tito décide en 1953, de remplir les fonctions de premier ministre fédéral et de chef du parti communiste
La constitution instaure six républiques : la République socialiste de Bosnie-Herzégovine, la République socialiste de Croatie, la République socialiste de Macédoine, la République socialiste de Monténégro, la République socialiste de Serbie, et la République socialiste de Slovénie
Commencée comme une lutte pour le pouvoir en Yougoslavie, la rupture entre Staline et Tito va permettre à la Yougoslavie un certain développement économique grâce aux crédits accordés par les États-Unis. Tito calcule qu'en jouant de la concurrence des deux géants, soviétique et américain, il peut obtenir l'indépendance
.En 1949, Tito crée le camp de Goli Otok (ile en Croatie) où il enferme les communistes staliniens bientôt rejoint par les autres opposants.
Une dictature se mets en place après sa mort, la Yougoslavie voit aussitôt renaître les tensions interethniques entre les peuples dans un pays. Stipe Mesic vint au pouvoir jusqu’en 1991. Une nouvelle assemblée est formée lors des élections parlementaires de 1990.
Les récentes déclarations d'indépendance de la Slovénie et de la Croatie, et les guerres qui les ont suivies, placent la Bosnie-Herzégovine dans une situation difficile. Rester dans la fédération yougoslave, comme le veut la majorité des Serbes (32 % de la population), ou chercher à obtenir son indépendance, ce que souhaite la majeure partie des Bosniaques et des Croates (64 % de la population)
Initiée par le Parti d'action démocratique de l'ancien dissident Alija Izetbegović, la déclaration de souveraineté d'octobre 1991 est suivie du rapport de la commission Badinter. Selon ce rapport, la Bosnie-Herzégovine ne peut être reconnue comme État indépendant par la communauté internationale que si un référendum national réclame cette reconnaissance. Ce référendum a lieu le 29 février 1992, conformément à la constitution yougoslave et aux exigences de la commission Badinter, mais il est boycotté par un tiers de la population. Parmi la population bosniaque et croate, les votants s'expriment à 99,4 % pour l'indépendance.
Refusant les résultats de ce référendum, les milices serbes organisées par Radovan Karadzic, chef du parti nationaliste serbe SDS encerclent la ville de Sarajevo. Karadzic organise une conférence de presse où il déclare : une guerre interethnique et religieuse est inévitable, alors qu'Alija Izetbegović, élu président de la Bosnie, annonce qu’il n’y aura pas de guerre en Bosnie, ni interne ni importée
L’indépendance de la Bosnie est reconnue le 6 avril 1992. Son adhésion dans l'Organisation des Nations unies a lieu le 22 mai 1992, en même temps que celles de la Croatie et de la Slovénie.
Refusant aussi cette reconnaissance par la communauté internationale, les forces de l’armée yougoslave dressent des barricades et postent des snipers tout autour de Sarajevo, pour « protéger » les quartiers serbes et isoler les quartiers bosniaques.
La guerre débuta le 6 avril 1992 lorsque l'armée populaire yougoslave attaqua la Bosnie-Herzégovine et s'est achevée par les Accords de Dayton le 14 décembre 1995.
Politique après guerre :
Le 21 novembre 1995, alors que certains militaires croates et bosniaques souhaitaient effacer la république serbe de Bosnie et en expulser les habitants vers la Yougoslavie, les belligérants furent invités à signer à Dayton (États-Unis) un traité de paix afin d'arrêter les combats. Les accords de Dayton, signés en décembre 1995, partagèrent la Bosnie-Herzégovine en deux entités : La Fédération de Bosnie et Herzégovine (51 % du territoire et 70 % de la population) et la République serbe de Bosnie (49 % du territoire et 25
...