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Les Trois Auteurs Et Leurs Philosophies Sur Les Fondements Du Pouvoir étatique

Note de Recherches : Les Trois Auteurs Et Leurs Philosophies Sur Les Fondements Du Pouvoir étatique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2013  •  802 Mots (4 Pages)  •  887 Vues

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Les trois auteurs et leurs philosophies sur les fondements du pouvoir étatique

Hobbes : Son œuvre principale est Le Léviathan. Son idée principale est « la nécessité du pouvoir absolu ». Selon lui, à l’état de nature, l’insécurité est permanente, il y aurait une guerre de chacun contre chacun à cause du coté animal de l’homme qui chercherait simplement à assouvir ses désirs. L’état serait donc la solution permettant à l’homme d’obtenir la tranquillité, il faudrait désigner un souverain qui pourrait arbitrer les différents opposant les hommes. Pour Hobbes, il faut que les hommes s’associent mais qu’ils soient encadrés par un pouvoir absolu qui serait le seul garant véritable de la paix entre les hommes. (Il n’y aurait qu’un souverain au pouvoir illimité, extérieur au contrat, car son unique présence serait respectée).

Locke : Une association volontaire et révocable. Comme Hobbes, il adopte une démarche méthodologique similaire afin de chercher à définir ce que doit être l’état ; comment doit-on passer de l’état de nature à l’état civil. Cependant, Locke considère qu’il faut poser des limites au pouvoir du souverain. Son œuvre majeure est le traité du gouvernement civil. Il est partisan des parlementaires anglais qui contestaient le pouvoir Royal lors des révolutions en Angleterre. Locke part de deux idées différentes de Hobbes :

Pour Locke, à l’état de nature, les hommes vivent libres et égaux en droits car ils disposent d’un ensemble de droits naturels inaliénables qu’ils tiennent directement de Dieu (les principaux ; Droit à la vie, droit à la liberté, droit à la propriété qui serait la condition du bonheur pour l’homme).

Locke part de l’hypothèse que l’état de nature est un état relativement pacifique ; les hommes vivent en paix grâce à leurs raisons qui leur permettent de contrôler leurs pulsions. Il admet cependant, qu’à l’état de nature, l’homme est vulnérable à la chute dans l’affrontement.

Le creusement des inégalités, à l’intérieur des sociétés, accroît le risque de conflit. Si les hommes décident de sortir de l’état de nature pour s’organiser en société, c’est dans l’optique d’améliorer leurs conditions de vies : et le contrat qu’ils passent entre eux à pour objectif d’assurer une meilleure garantie de leurs droits naturels. Dans son idée, ce contrat social a pour ambition de protéger le droit des hommes à la propriété, surtout dans un contexte où se creusent les inégalités. Locke est un des précurseurs du libéralisme politique (défense de la liberté des individus). La nature du contrat social imaginé par Locke est différente de celle qu’imaginait Hobbes :

Pour Locke, les hommes n’abandonnent pas leurs droits en signant le contrat social, ils renoncent simplement à user de leurs forces dans le but de punir.

Le contrat lie les hommes au souverain. Le souverain n’est pas extérieur au contrat. Son pouvoir est donc limité. Le contrat social peut donc être remis en cause si le souverain porte atteinte aux droits et libertés des hommes.

Rousseau : L’expression de la volonté générale. Il partage la même hypothèse de départ que les deux autres auteurs. Cependant, il se distingue des deux auteurs précédents sur deux grands

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