Le problème de la scolarisation des enfants Rom

Des ressortissant croates d'origine rom ont, lors de leur scolarité, fréquenté des classes réservées aux roms dans deux écoles primaires. Or, parmi diverses critiques visant cette séparation et, plus généralement, des conditions scolaires pour les enfants roms, ils considèrent qu'ils ont reçu dans ces classes des enseignements insuffisants - vis-à-vis notamment des autres élèves - et avancent que leur scolarité a duré moins longtemps. Ainsi, ils évoquent une étude statistique selon laquelle peu d'enfants d'origine rom poursuivraient leur scolarité au-delà de l'âge minimal de 15 ans. Des familles roms se sont installées dans des bâtiments abandonnés du village de Nangy.

La communauté, suivie par la Ligue des Droits de l’Homme, a rapidement posé le problème de la

scolarisation des enfants.

Un parti pris favorable au niveau de l’inspection de la circonscription a précipité la prise en

charge des enfants roms dans le groupe scolaire du village. S’appuyant sur les textes en vigueur,

Monsieur Duby a décidé l’intégration des onze enfants concernés. L’équipe pédagogique en place a

été alors renforcée par la mise à disposition d’une enseignante chargée de l’accueil des enfants

nouvellement arrivés en France (ENAF).L’accueil a été aménagé : à mi-temps avec des horaires

décalés les premiers jours.

Les problèmes sanitaires ont aussi été pris en compte. Une interruption de prise en charge des

enfants, durant quelques jours, a permis de mettre en place les soins nécessaires et indispensables

pour la santé de tous.

Devant les inquiétudes soulevées par ces nouveaux arrivants dans un établissement ne

comprenant que trois classes à plusieurs niveaux et aux effectifs chargés [...] de Madame le maire

[...], une réunion d’information a eu lieu dans les locaux de l’école.

Présidée par Mr l’Inspecteur et en présence des représentants de la LDH*1, du médecin de la

PMI*2, des enseignants, du maire et des parents d’élèves, cette réunion a été fructueuse et décisive.

Elle a permis à chacun de se positionner en toute conscience. Ainsi informées, les familles ont pu

participer activement aux échanges, chacun des participants apportant son concours à une meilleure

compréhension de la situation.

La scolarisation des enfants a déclenché un mouvement de solidarité dans le village […].

[...] des liens nouveaux se sont tissés entre deux communautés qui s’ignoraient.

Des mouvements intergénérationnels entre les habitants de la commune ont vu le jour. Le

dénuement des familles roms a questionné les jeunes

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