Le Partage

Introduction :

Aujourd’hui nous respirons : les banques vont mieux et gagnent (beaucoup) d’argent. Et pendant ce temps, sans bruit, un record a été battu.

La faim a franchi le seuil du milliard de personnes touchées, soit un sixième de la population mondiale – ce chiffre n’a cessé d’augmenter depuis 10 ans.

Chez nous la crise a frappé durement près de la moitié des tunisiens : perte d’emploi, de logement, précarité…

Qu’y pouvons-nous ? Nous pouvons fermer les yeux ou nous tourner vers le gouvernement, ou attendre que les organisations mondiales trouvent la solution.

Et si la crise faisait apparaître ce qu’il y a en chacun de nous : « là où est ton trésor, là aussi se trouve ton cœur » disait un adage.

L’argent est devenu le moteur de nos sociétés.

Pour nous, comme pour tous les hommes de « bonne volonté », l’homme est l’égal de son frère quel que soit son origine ou ses papiers. Nous avons les uns envers les autres un vrai devoir de solidarité. Nous croyons que le don et la gratuité sont essentiels dans notre existence avec les autres, ils sont l’engagement de notre foi d’humains semblables.

A l’heure où le repli individuel, social et communautaire se manifeste, où de nombreuses formes d’exclusion se maintiennent, où le désarroi et les peurs de beaucoup grandissent, notamment parmi les jeunes, il est urgent de se poser la question suivante : Comment faire pour aller à la rencontre de l’autre, créer des liens de convivialité, mettre en place une certaine solidarité et une ouverture entre les différentes communautés ?

Trois conditions essentielles :

1) Saupoudrer tous nos rapports de tolérance en respectant les choix et les avis d'autrui.

2) Apaisez nos craintes devant l'inconnu, le différent. C'est pas parce qu’on ne connaît pas que c'est mauvais.

3) Ne pas généraliser en mettant un groupe ethnique dans le même sac (ex: TOUS les Français, les Juifs, les Arabes, etc sont .....).

Vivre ensemble malgré les différences, est-ce possible?

A force de se trouver ensemble, il parait ingénu de se demander si les hommes peuvent partager la vie. Cela parait évident.

Pourtant, en jetant un coup d’œil sur le monde, on remarque que la cohabitation des humains n’est pas aussi facile que l’on croit.

Nous ne sommes pas tous identiques. Nous appartenons à des cultures différentes, nous venions des horizons différents, nous sommes des races différentes. Bref, nous vivons dans la différence.

La question à laquelle on serait censé de répondre, c’et de savoir si on pourrait vivre ensemble malgré nos différences ?

La réalité nous montre bien que ce n’est pas toujours le cas. Car la nature a bien voulu que l’homme accepte mal tout ce qui est nouveau et différent.

Dans les années soixante, par exemple, les noirs étaient rejetés de la société américaine pour la couleur de leur peau. On parle de racisme.

Aujourd’hui encore, les handicapés, les infirmes et les vieillards sont pris pour des gens inutiles et sont souvent victimes du rejet social, parce qu’ils ont tout simplement un corps différent. C’est la marginalisation.

Pire encore, les guerres sont de nos jours tellement nombreuses que les nations qui vivent en paix se comptent sur les doigts. La terre brûle.

La situation de l’homme est inquiétante, et cette situation ira de mal en pie tant que la différence sous toutes ses formes ne sera pas acceptée.

Il est impératif que l’homme change le regard qu’il porte sur la différence. Ne plus la considérer comme un obstacle mais un avantage est le garant de la vie en paix voir de la prospérité de l’humanité.

Prenons le cas des états unis. Si ce pays monopolise actuellement le pouvoir c’est parce qu’il est une nation multiraciale. La différence des races a fait la richesse de ce peuple. Les américains d’origine européenne, arabe, asiatique ou africaine, on tous contribué à la prospérité de leur patrie.

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