L'attentat Ottawa еt le Terrorisme

Que font les politiques publiques face aux menaces terroristes ?

Mercredi 22 octobre 2014, une fusillade se produisit à Ottawa, des hommes armés viennent d'attaquer le parlement. Dans ce complot, un homme, récemment converti à l'islam, était surveillé par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). Une montée médiatique s'élève alors, « l’État Canadien est-il menacé par les Etats Islamiques ? » «  Le soutien militaire apporté aux États-Unis est-il la cause de cette attaque ? Comment le Canada doit-il lutter contre le terrorisme ? »

Pourtant, quelques semaines avant cette attaque, le gouvernement conservateur canadien préparait déjà l’opinion publique au déploiement de toute une nouvelle série de mesures pour combattre les dangers posés principalement par de jeunes hommes au Canada qui choisissent d’adhérer aux islamistes radicaux. Ainsi l’une des mesures annoncées par le ministre canadien de la Sécurité publique et de la Protection civile, Steven Blandey, est la modification de la loi de 1984 sur le SCRS.

Quelques oppositions face à ce nouveau projet de loi se font ressentir « jusqu’où voulez-vous que le gouvernement aille au nom de la sécurité nationale pour vous protéger ?». Le parti politique adverse au gouvernement actuel évoque un même ébranlement de la démocratie dû à une atteinte de la vie privée.

A ce stade, un cycle de politique publique a bien déjà été entamé, l'autorité publique a pris une décision face à ce problème d’ordre public. Les acteurs impliqués,c'est à dire le gouvernement et le SCRS ont tout intérêt à rassurer rapidement les citoyens sur l’événement survenu mais aussi mettre en place un programme d'action afin d'assurer une sécurité auprès de la population canadienne.

Le rôle des médias est aussi à prendre en compte, il permet de relayer l'information, d’exprimer les besoins de la population, de montrer surtout l'enjeu qu'est la sécurité nationale. Il a aussi sûrement été bénéfique pour accélérer le processus du nouveau projet de loi.

Cet acte imprévisible, pousse donc les politiciens à agir concrètement et rapidement par le biais de politiques publiques sur le territoire canadien.

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