La Politique Monétaire
Mémoires Gratuits : La Politique Monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Mars 2014 • 1 811 Mots (8 Pages) • 955 Vues
Politique monétaire marocaine — Presentation Transcript
1. La politique monétaire marocaine Naoufel Touati PIIMT 2009-2012
2. Sommaire Introduction : La politique monétaire au Maroc I.L’ancienne approche de la politique monétaire au Maroc 1. L’encadrement du crédit 2. Les emplois obligatoires 3. Le réescompte II. La nouvelle politique monétaire au Maroc 1. Refinancement bancaire et procédures des pensions 2. L’intervention par le marché : les opérations d’Open Market Conclusion : La lutte contre l'inflation
3. Introduction (1/5) La politique économique conjoncturelle = action de l’Etat qui utilise des instruments particuliers pour atteindre des objectifs finaux qui sont : Croissance : Recherche d’un meilleur niveau de production durablement soutenable sans tension dans l’économie (inflation) ; Emploi : Recherche d’une tendance vers le plein emploi ; Stabilité des prix : Faire face inflation = priorité, en particulier dans le contexte de l’ouverture sur le monde ; Equilibre extérieur : Eviter tout déséquilibre durable de la balance des paiements => sinon epuisement des ressources en réserves de devises étrangères.
4. Introduction (2/5) Instruments budgétaires (fiscalité, dépenses) et monétaires (taux d’intérêt, réserves obligatoires) s'offrent à l'Etat pour atteindre ces 4 objectifs. De par sa nature, la politique monétaire => sur l’évolution de la masse monétaire pour : Etre compatible avec le développement du PIB + le niveau des prix Favoriser la préservation des équilibres fondamentaux du pays
5. Introduction (3/5) Objectifs politique monétaire: Assurer croissance qui est de nature à générer plus de revenus => d’agir sur l’épargne, l’investissement et l’emploi Maîtriser inflation en harmonie avec développement économique Préserver équilibres extérieurs en maintenant la stabilité de la monnaie et en renforçant les réserves en devises
6. Introduction (4/5) Action sur masse monétaire = interventions de BAM sur les contreparties de la masse monétaire (crédits à l’économie, les avoirs extérieurs et les créances sur le trésor) => La politique monétaire englobe la politique de crédit et la politique de change. Action sur les créances sur le trésor = négligeable. Origine essentiel de la création monétaire = dans les activités de distribution des crédits par les banques => Politique de crédit = importance majeure au Maroc
7. Introduction (5/5) Au Maroc, essentiel action en matière de politique monétaire = concentré sur les crédits. Pour la suite, nous nous permettrons de désigner la politique de crédit par politique monétaire. Politique monétaire (au sens d’action sur les crédits) utilise un ensemble d’instruments élaborés en fonction du degré d’évolution + de maturité du système financier + de la diversité et de la complexité des techniques utilisées. Au Maroc, un renouveau politique monétaire depuis fin des années 80 en accompagnant les innovations introduites dans le paysage financier + en se basant désormais sur un mode de contrôle indirect.
8. I. L’ancienne approche de la politique monétaire au Maroc Jusqu’à la fin des années quatre vingt, politique monétaire = construite autour série d’instruments de contrôle direct des crédits. But instruments : contrôler les liquidités excédentaires des banques créer de la monnaie. Principe de base = BAM procède à des actions directes de contrôle auprès banques commerciales sous differentes formes : encadrement du crédit emplois obligatoires réescompte.
9. I.1 L’encadrement du crédit Encadrement du crédit = limiter extension des capacités des banques à octroyer crédits en leur fixant un taux maximum d’expansion au cours d’une période donnée. En d'autres termes, limiter la progression des crédits => limiter son effet sur la masse monétaire, en fonction du taux de croissance prévu des autres contreparties de la masse monétaire. L’encadrement du crédit, en vigueur au Maroc depuis 1969 = abandonné en 1991 au profit d’une intervention indirecte par les taux.
10. I.2 Les emplois obligatoires (1/2) Les emplois obligatoires sont constitués des réserves obligatoires non rémunérées un ensemble de portefeuilles. I.2.a) Les réserves obligatoires But emplois obligatoires (en tant qu’instrument de politique monétaire ) sous forme de réserves = limiter liquidités bancaires => limiter leurs capacités à transformer leurs disponibilités en crédit. Réserves obligatoires : Avoirs liquides ( constitués en général de monnaie centrale ) que les banques doivent conserver dans leurs actifs (obligation réglementaire). Calculées au Maroc en proportion de dépôts à vue gérés par les banques (généralement entre 10 % et 15 %)
11. I.2 Les emplois obligatoires (2/2) I.2.b) Les autres emplois obligatoires Par cette action, de manière contraignante, une partie des ressources bancaires BAM => vers financement de secteurs économiques particuliers (ou encore vers financement de l’Etat) en poussant les banques à acheter un ensemble de titres de créance. Sur une longue liste de ces emplois obligatoires, deux exemples = particulièrement utilisés jusqu’en 1994 (date d’abandon de ce type d’interventions de BAM). Il s’agit des bons de trésor à un an et les bons de caisse de la Caisse nationale du crédit agricole à un an. Grâce ces emplois, ressources des banques = orientées (par example) vers trésor public (bons de trésor à 1 an) ou indirectement vers secteurs d’activités déterminées (l’agriculture pour les bons de la CNCA)
12. I.3 Le réescompte A travers cette opération, refinancement des banques marocaines = assurées par BAM. consistait à réescompter auprès BAM crédits à court terme mobilisables (effets de commerce) que les banques consentaient à leurs clients. Le réescompte = soumis à plafond et le taux appliqué = déterminé (de manière unilatérale) par BAM (taux d’escompte de BAM). Ce taux => direct sur ensemble des taux d’intérêt car déterminait les conditions de crédit appliquées par les banques aux entreprises (lorsque le taux d’escompte de BAM est élevé, les taux appliqués par les banques à leurs
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